Eduardo : Jack's

Physique :

Eduardo a hérité des caractéristiques de son père, qui était anglais : il est blond aux yeux blonds, ceux justement qu'il a laissé en héritage à son unique fille. Il a un visage menu, mais toujours souriant, ses yeux chaleureux et ses fossettes creusées lui donnent un air très sympathique mais aussi très charmant.
Au niveau du corps, il n'a rien à envier aux hommes de son âge ; musclé, souple, il aime entretenir son corps au même niveau que son mental, et le met en valeur en portant des vêtements de grande marques de dandy anglais qui rappellent ses origines mais aussi sa classe sociale .


Psychologique :

Eduardo est un pacifiste accru, il ne supporte pas la violence et se mettrait plutôt du coté des intellects. Il aime résoudre les problèmes de façon calme et posée, pensant qu'une accroche avec des arguments véridiques était toujours plus intéressante qu'une bagarre.
Il aimait analyser son interlocuteur pour pour pouvoir s'adapter , ce qui fait de lui quelqu'un de très aimé et aimant autrui. Philanthrope confirmé, il aimait avoir de longs débats animés avec ses deux meilleurs amis, Andretti et Elton, qui prouvait que les trois hommes s'étaient très bien trouvés .
Il place la famille au dessus de tout, et aimant par dessus tout sa fille il préféra en quittant l'Angleterre se consacrer au rôle de professeur clandestin en période de guerre, car le sourire des enfants mais surtout de son enfant le rendait toujours heureux.
Il apprenait toujours plus à Vitalis, à qui il voulait transmettre tout son savoir jusqu'à ce qu'elle devienne jeune femme, mais malheureusement son rêve si modeste ne se réalisera jamais.



Passato (Passé) :

On peut dire que Eduardo a vécu une enfance très heureuse, sans souci venant souiller son âme d'enfant innocent.
Né en décembre dans les quartiers famés de Londres, le petit Eduardo était prédisposé à devenir un grand nom de l'aristocratie anglaise.  Ses parents mirent tout ce qu'ils avaient en leur pouvoir pour que leur fils suive une éducation digne de son rang, et c'est ainsi qu'il côtoya les meilleurs écoles de la région, allant de la primaire jusqu'à la très prisée université de Cambridge, où il sortit diplômé à seulement 19 ans .
Il avait étudié le business et la communication, entre autre grâce à l'affaire familiale, et avait appris maintes langues étrangères en plus de l'italien et de l'anglais, langues maternelles de sa mère et de son père .
Il n'apprit que très tard que sa famille avait des relatifs avec la mafia italienne, mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde, tant qu'ils n'agissaient pas dans l'injustice. Car oui, Eduardo ne supportait pas qu'on rabaisse l'autrui et était un grand sophiste en plus d'être accomodant, ce qui faisait de lui quelqu'un de très entouré.
Sa sociabilité et son haut sens des affaires l'avait amené à rencontrer Elton et Andretti lors d'une soirée de charité pour un hôpital pour enfants.
Ces trois là s'entendirent à merveille et, dès ce jour, mirent tout en œuvre pour accomplir bienfaits et projets ensemble.

Néanmoins, les parents du jeune Eduardo pressaient leur fils afin qu'il se marie au plus vite, car malgré son jeune âge il devait assurer une hiérarchie à l'empire familial et apprendre les responsabilités qui s'en suivaient.
Il n'était pas très partant au début, mais tout changea lorsque sa mère lui montra la photo de celle que ses parents avaient rudement choisi.

La jeune fille avait de beaux yeux verts profonds, et ses longs cheveux bouclés paraissaient animés sur l'image en papier glacé.
Le jeune homme ne pouvait oublier ce regard, qui paraissait si triste, si éloigné de la réalité. Il voulait en savoir davantage sur cette femme et sur ce qu'elle avait vécu pour que son regard manque si cruellement de vie.
Il accepta donc le mariage arrangé et s'envola pour l'Italie, où il avait, de base, prévu de s'installer pour aider la population locale face à la première Guerre qui allaient sur ses dernières années mais qui n'en restait pas moins fatale.

Il fit la rencontre de sa belle famille, et enfin, de sa nouvelle femme.
Ce fut le coup de foudre instantané, malgré le fait que cela lui paraissait quelque peu rapide, il sut qu'il avait fait le bon choix d'avoir accepter cette offre, malgré le fait qu'il était contre à ce qu'on force qui que ce soit à faire ce dont il n'en avait l'envie. Et cela se lisait comme livre ouvert sur le visage de la jeune femme, qui paraissait sur le point d'exploser de colère, tant son regard glacial perçait celui d'Eduardo.
Il se jura dès l'instant où ils se dirent tout qu'il ferait tout pour satisfaire les envies de la jeune femme et lui faire comprendre qu'il était et qu'il serait un bon mari, lui faire oublier ces années d'emprisonnement où elle ne souhaitait qu'une chose : s'évader.

Cela fut très dur au début. La jeune femme refusait toute coopération, et Eduardo semblait parfois sur le point de tout lâcher.
Mais ses efforts furent payants, Chiara commençait, peu à peu, à ouvrir son cœur face à la gentillesse du jeune homme .
Ce qui apporta au jeune foyer un bambin.

Si le coup de foudre pouvait arriver une deuxième fois, Eduardo l'aurait vécu en voyant son enfant pour la première fois.
Ses grands yeux bleus montrait une soif de connaissance malgré le fait qu'il venait de naître, et il savait au plus profond de son cœur qu'il allait aimer énormément sa fille , et lui apprendre maintes choses .
Chiara décida de rester mère au foyer, tandis que Eduardo donnait clandestinement aux enfants du village des cours d'anglais et de culture générale, afin qu'ils puissent chacun faire leur propre jugement sur leur vie actuelle et la situation du pays sans qu'on ne les endoctrine de fausses idées déjà faites.

Et cela ne plut pas à la famille considérée comme la mauvaise graine d'une Pègre humble et juste, les Vargas.
Toujours du coté de ceux dont il faut pas côtoyer, ils voyaient cette vague d'enfants cultivés comme des futurs soldats contre le régime actuel, et se sentait en devoir d'envoyer des missives au jeune homme pour qu'il arrête sous menace de le tuer sans aucun répit.
Eduardo ignora royalement leurs menaces, non seulement parce qu'il ne considérait en aucun cas cette famille de voyou comme une famille importante, mais aussi parce qu'il n'était pas un homme à problèmes.

Au contraire, histoire de relancer des pics, il se mettait même à enseigner aux plus grands, devenant quelque peu populaire auprès des habitants, faisant la fierté du foyer Jack's.
Il n'en oubliait pas néanmoins sa petite famille, et leur donnait tout l'amour qu'il pouvait avec égalité. Il sortait souvent avec sa fille dans le jardin pour lui apprendre des choses sur la nature les entourant, allant de l'aromathérapie aux sciences naturelles ;
Il l'emmenait tous les jours à l'école, et sur le chemin ils faisaient un débat après l'autre, s'amusant aus devinettes et autres jeux culturels.
Mais comme le dit Goethe, "Avec les années augmentent les épreuves", et ses années là furent très dures pour l'Italie, au vu du nombre d'hommes blessés dans les tranchées et des femmes qui, derrière, travaillaient sans relâche pour remplacer le travail des hommes.

Et les Vargas n'avaient pas oublié l'arrogance qu'avait porté envers eux Eduardo .
Ils passèrent donc à l'action et organisèrent leur vengeance meurtrière .

Comme un matin habituel, le jeune homme emmenait sa fille à l'école. Et comme chaque matin, ils s'amusaient à nommer chaque objets, animal et plante qu'ils rencontraient.
Alors qu'ils enchaînaient les ruelles, Eduardo avait senti, depuis quelques instants, qu'il était épié.
Et il savait très bien que les Vargas étaient comme les "stray dogs", qu'ils ne lâcheraient pas le morceau de viande tant qu'ils n'avaient pas satisfaction.
S'attendant à une attaque éclair, il s'était arrêté, pour visualiser ses chances de fuites au cas où, amsi surtout, le moyen de protéger sa fille d'un danger quelconque .

Dans cette petite ruelle, il avait une vieille deux chevaux garée, et plus loin un autre voiture aux vitres noires, dont on ne pouvait voir silhouette.
Eduardo demanda à sa fille de se cacher sous la deux chevaux, c'était un nouveau jeu où elle ne devait pas bouger jusqu'à ce que son père ne l'appelle, à tout prix.
La jeune enfant, perplexe, obéissant sans broncher, se coucha et roula doucement sous la voiture en se couvrant les yeux.
C'est à ce moment là que tout s'enchaîna . Eduardo eût à peine le temps d'avoir une pensée pour sa famille que la première rafale débuta, exécutée par un homme à peine sorti de la voiture .
Eduardo mourut au bout de la troisième balle et tomba froidement au sol.  C'était passé si vite, mais le bruit sourd alerta des passants ainsi que des voisins au moment où la voiture teintée vrombissait dans l’allée pour s'échapper.

Le village fut en deuil durant une semaine, tant il avait marqué les esprits.
Mais le plus flagrant fut le silence radio de la famille Jack's, qui , alors qu'elle laissait les portes de la demeure ouverte à quiconque voulait passer rendre visite, avait fermé avec une chaîne ses grilles, les rideaux ne bougeant quasiment jamais et les allées venues se faisaient uniquement par les hommes de mains .
La famille mafieuse ne prit jour que quelques années plus tard, Chiara voulant honorer le nom de son défunt mari l'appela : Famiglia Jacks.

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