Croniche Della Mafia
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 [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.

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Ekaterina Romanov
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MessageSujet: [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.    [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.  EmptyDim 4 Mai - 9:22

La lumière de son téléphone ne cessait de clignoter, accompagnée d'un incessant son vibrant.
Allongée sur son lit, Ekaterina ferma son livre et le posa juste à côté d'elle. C'était la deuxième fois en 48 heures qu'elle le relisait et de mémoire, elle ne s'était autant régalé d'aucune autre lecture.
Caressant la couverture du bout des doigts, elle reprit l'ouvrage en main, bien heureuse qu'un précédent client l'ait oublié dans un tiroir de la table de nuit de l'hôtel, et le lança d'un geste assuré dans sa valise ouverte à l'autre bout de la pièce. Les tirs de précisions étaient son atout.
Elle regarda la pendule qui était contre le mur et quitta le lit. « Allez, lève toi et marche ».
Elle l'avait dit d'un ton enjoué et cette référence biblique la fit sourire au vu de ce qu'elle avait prévu de faire.  Avançant jusque l'armoire, elle se plaça face au grand miroir. Elle tira légèrement sur le décolleté de sa robe, ajusta son petit gilet, reprit ses lunettes de soleil sur le petit guéridon près de la télé et les rangea dans son  sac à main en compagnie de son rouge à lèvre, porte monnaie, et deux armes à feu.
Son téléphone ne cessait de vibrer et elle décida de le couper. Elle était occupée pour le moment car une tâche l'attendait. La personne qui s'acharnait laisserait un message qu'elle écouterait plus tard.
Ouvrant la baie vitrée, elle huma l'atmosphère. La journée s'annonçait caniculaire. Piochant ses lunettes noires dans son sac, elle les enfila et porta son regard vers la boule incandescente. « Et la lumière fut ».
En fredonnant, elle attrapa le téléphone près de la porte et demanda à la réceptionniste que l'on prépare sa note. Son séjour venait d'être écourté.
Elle jeta un œil à sa montre. 8H45. Elle avait encore le temps.

Dans une petite rue de Vérone aux pavés anciens, Katia guettait un balconnet en fer forgé. Appuyée sur le rebord de la vitre baissée de sa voiture, elle fixait les rivets rouillés.
Le locataire du troisième étage, un vieux aux cheveux bien trop noirs, au ventre insolent et aux doigts boudinés, était installé sur sa terrasse en ne se doutant de rien et c'était parfait ainsi.
Elle chargea une de ses armes avec une balle blanche. Elle était spéciale. Entièrement fabriquée en calcaire, elle se désintégrait une fois la cible touchée. Très efficace quand on ne veut pas laisser d'impact ou autres indices. Suffisamment compressés,  le calcaire propulsé par le canon était aussi meurtrier qu'une balle d'acier.
Dans quelques minutes, elle tirerait et les rivets céderaient sous le coup de l'impact. Le gros se retrouverait alors 6 mètres en contrebas, le corps disloqué. Son sang s'écoulerait de son oreille et de sa cervelle éclatée entre les pavés, marquant d'avantage l'horreur de la scène. Son gros corps resterait figé ainsi jusqu'à ce qu'il se retrouve entre 4 planches de bois dans un cimetière quelconque. Et le plus merveilleux, c'est que personne ne soupçonnerait la préméditation.
Il y aurait tout au plus 4 lignes dans un minable journal du coin. Un responsable technique de la mairie serait viré (il faut toujours un coupable dans les accidents), et un responsable étoufferait l'affaire en concluant que l'accident aurait pu être pire si l y avait eu des passants sous le balconnet.
Bref. Elle tira.
Quand la rembarre s'effondra dans une cacophonie inadmissible, elle rangea son arme et démarra en douceur.  Le vacarme fit caler un taxi et le camion benne qui roulait derrière. Celui-ci se stoppa en alerte et dérapa sur le côté. L'employé chargeait de vider les ordures tomba dans le broyeur sous le choc de l'arrêt. Il n'eut pas le temps de crier, son sang gicla sur les passants qui s’époumonèrent à sa place. La chute de la terrasse avait entraîné l'effondrement d'une autre partie de l'immeuble. Un câble électrique mis à nu avait eu la magnifique idée de se loger dans un caniveau crasseux, créant une magnifique gerbe d'étincelles qui fit sauter tout le courant du quartier. Les feux de circulations devinrent aussi noirs que le vernis d'Ekaterina. Un immense fracas de klaxon, de carambolages, freinage, crie et autre festivités résonnèrent dans la rue.
Elle ignora tout ce tintouin. «Dommages collatéraux » pensa-t-elle, blasée. Elle aurait voulue éviter tout ceci, mais elle n'y pouvait rien et avait l'habitude.
Elle remonta sa vitre teintée et roula à travers le fracas qu'elle avait causé.
Une fois bien éloignée, elle se dirigea vers les vieux entrepôts de la ville. Elle gara sa voiture dans un des hangars crasseux et s'éloigna. Non loin de la, une décapotable de sport noire l'attendait. Elle regarda dans la boite à gants, une enveloppe à son nom l'attendait. Les clefs et du liquide. Pile la somme.
Son client avait donc du savoir qu'elle avait mené sa mission à bien. Elle monta dans son nouveau véhicule et roula une heure durant jusqu'au centre ville. Elle mit son sac sur son épaule, remonta ses lunettes, et décida de se balader un peu
....
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Adriano Jack's Evans
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MessageSujet: Re: [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.    [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.  EmptySam 10 Mai - 4:01

Cela faisait maintenant presque une année qu'Adriano vivait chez les Jack's depuis sa rencontre avec son père et sa marraine. Il habitait dans cette immense villa à la grille dorée,il avait sa propre chambre et sa salle de musculation de l'autre coté. On pouvait dire qu'il était gâté par tout le membre du personnel, il avait fait aussi la connaissance de ses nombreux cousins et cousines dont Cassandra, la future marraine.
Mais ses relations avec eux était très familières, il avait perdu son coté solitaire et distant depuis qu'il s'était ouvert à sa famille. Il avait presque fait le tour du monde à fin de découvrir le reste de sa famille et les familles alliées ainsi qu'ennemis.
Il suivait son entrainement à fin de canaliser sa force pour enfin retourner en Amérique Latine, épauler son père, car la guerre approchait à grand pas. Il avait fait de nombreux progrès, il avait même réussi à utiliser ses gants métalliques. Il avait dérivé les effets, utilisant ainsi de nouvelles techniques de combat.

Sa passion pour son corps de rêve, devenait une obsession. Après ses entraînements, il partait à la salle de musculation de la ville. Il passait 3 à 4 heures à travailler sa musculature, comme sa lignée, il devait un avoir un corps parfait. Il était inscrit aussi dans de nombreux clubs de combat, la boxe anglaise, muay-thai et de d'autres arts martiaux. Ses journées étaient chargées, il n'avait même pas le temps pour une sortie avec ses cousins de temps en temps, il se levait à 6h, faisant un jogging pour commencer sa matinée et juste après il commençait ses entraînements avec Kyoko, qui prenaient plus de 5 heures, après cela il mangeait rapidement de la viande et outres protéines à fin d'enchaîner ses muscles.
Cette fois-ci, il décida d'aller dans une salle de sport en dehors de la ville, à Verona. Un de ses amis lui avait conseillé, il disait qu'elle était nouvelle, et qu'elle venait juste d'ouvrir, elle était meilleure que la sienne, enfin tout des arguments qui lui firent changer d'avis.

Après son entraînement, il rentra directement dans la demeure, pas le temps de manger, il prépara un milkshake bien protéiné dans un pot de 2 litres à fin de récompenser les efforts physiques qu'il avait dépensé. Il se vêtit d'un débardeur blanc, qu'il lui serrait au niveau du torse et des trapèzes à cause de musculature, d'un training noir nike, celui de son père, qui coûtait dans les environs de 350 $. Pour assortir sa tenue, il rajouta des chaussures montantes blanches. Il salua sa tante, sa cousine et partit dans le garage chercher sa voiture.
Le garage était équipé d'une reconnaissance physique, et s'ouvrit automatiquement dès qu'Adriano franchit la limite de reconnaissance.
Là, se trouvait une Lamborghini Diablo, 500 chevaux, elle avait une vitesse de 325 km/h d'une couleur noire et dorée sur les cotés. Il prit ses clefs et ouvra les portes papillons automatique juste en appuyant sur le bouton automobile de la clé. Il s’installa tranquillement à l’intérieur et ferma la porte à fin de démarrer la bête à moteur.

Dans les rues italiennes, le jeune héritier roulait à du 150 km/h pour ne pas se faire arrêter, encore une fois. C'était vrai qu'il aimait la vitesse maximale et ce désir lui coûtait de l'argent.
Le soleil était intense, les rayons de soleil étaient décuplées quand ils traversèrent la vitre de la voiture. Adriano sortit ses lunettes de marque, des Ray-Ban, à la couleur dorée. Il les mit et continua sa route paisiblement.
Un des panneaux indiquait que Vérone n'était plus qu'à 5 km. Adriano, s'empressa d’accélérer pour ne pas perdre de temps avec les embouteillages qui allaient arriver.
Un énorme fleuve traversait la ville,l'Adige, il semblait calme avec le temps qui faisait, il ruisselait tranquillement en plein milieu des ponts. Ceci affirma qu'il était bien à Vérone, maintenant, qu'il était arrivé, il ne fallait plus que trouver cette fichue salle de sport.
Le feu rouge le fit stopper, à sa droite une voiture de sport de luxe s'était positionnée. A l’intérieur, se trouvait une rouquine portant également des lunettes. Elle ne semblait pas être italienne vue son physique et son immatriculation.
Il baissa sa vitre et lui demanda si elle ne connaissait pas une salle de sport, il connaissait déjà la réponse, puisqu'elle n'était pas d'ici mais ce n'était pas son intention..

Tu ne serais pas où se trouve une énorme salle de sport qui fait coin ?
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Ekaterina Romanov
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MessageSujet: Re: [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.    [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.  EmptySam 10 Mai - 4:48

Rangeant les clefs de la Chrysler dans son petit sac à main, la jeune femme passa une main négligente dans sa chevelure de feu. Elle remonta ses lunettes, des vintages, et soupira.
Son employé avait peut-être bon goût en matière de voiture, laisser le véhicule immatriculé d'un autre pays n'était pas la meilleure idée qu'il avait eu. Enfin, ce n'était qu'une histoire d'heures.
Dès ce soir elle se dirigerait vers les quais, desserrerai le frein à main et ferait basculer son automobile au fond de l'eau. Dès que la calandre pénétrera les flots, elle sourirait comme une petite fille. Pour elle, il n'y avait pas plus fascinant. Le moment où l'eau envahissait soudainement l'habitacle par la vitre qu'elle laissait ouverte était un pur moment de satisfaction. Elle adorait voir les grosses bulles qui s’enfuyaient du pot d'échappement juste avant que la combustion ne s'étouffe. Lorsqu'elles éclataient à la surface, le bourdonnement de l'eau était adorable. Encore plus lorsque la foule venait se masser devant le désolant (et polluant) spectacle alors qu'elle serait déjà loin.
Pour le moment, elle se contenterait donc de cette voiture bien peu discrète.
Elle réajusta sa robe moulante et tourna le bracelet de sa montre pour le remettre à l'endroit.
Elle était en train de se demander où elle pourrait aller ensuite pour profiter de son rare  temps libre. Sûrement manger un morceau. Après tout, elle avait quittait l'hôtel très tôt pour mener à bien sa mission sans prendre le temps de petit déjeuner. Elle aimait la sensation que procurait la diète matinale, cela la forçait à rester concentrer sur sa cible.
Elle allait entamer son chemin du haut de ses Louboutins mais visiblement le destin en voulu autrement.

« Tu ne serais pas où se trouve une énorme salle de sport qui fait coin ? »

Se tournant vers son interlocuteur, prête à lui répondre qu'elle ne savait pas, qu'elle était pressée et toute une autre flopée d'excuse toutes prêtes anti charmeurs.
Pourtant elle se ravisa.
Paisiblement calé dans sa voiture luxueuse, un jeune homme, tout de marques vêtus la regardait.
Il avait une paire de lunettes de soleils, de la même marque que la sienne, et vu son sourire, il semblait tout sauf perdu. Qu'avait-il dit déjà ? Une salle de sport ? Ekaterina rit intérieurement. Quand on était aussi bien fichu, fallait-il encore se tuer sur des machines puantes ? Elle ne comprenait pas ce genre de personne. Après tout, elle pouvait manger autant que 4 personnes si elle le désirait sans prendre un gramme. Son « métier » brûlait très bien les calories et elle était déjà une athlète accomplie. Danse, combat,... Tout ceci lui était utile pour son travail, mais en dehors, elle préférait remplir sa garde de robe de vêtements tous plus chers les uns que les autres, entretenir sa collection de talons vertigineux et ses cosmétiques de luxes.

Ôtant ses lunettes, elle afficha un sourire innocent. Quitte à avoir du temps pour elle, autant le passer en bonne compagnie. Elle s'avança d'un pas vers la voiture.

« Je suis désolée, moi même je ne suis pas du coin. Je me demandais justement comment j'allais passer mon après midi dans cette ville inconnue. Navrée de ne pas pouvoir vous aider ».

Elle mentait bien entendu. Elle avait eu parfaitement le temps d'assimiler touts les plans de la ville. Après tout, elle serait là une bien piètre agent spéciale si elle se retrouvée perdue. Si elle avait des armes et plus d'argent qu'il n'en fallait dans son sac à main, tout ce qui était carte et repère tenait très bien dans sa tête.
Son amie Kyoko lui avait plus ou moins énoncé les coins les plus fameux de la ville, et maintenant que son travail était fini, elle avait 2 jours de latence avant de repartir. Elle n'aimait pas spécialement rester dans la ville ou elle venait de commettre un méfait, certes déguisé en accident, trop longtemps. Aussi, elle espérait bien que ce jeune homme serait un bon divertissement avant son départ....
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Adriano Jack's Evans
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MessageSujet: Réponse :   [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.  EmptyDim 11 Mai - 11:38

La rouquine était confortablement assise dans sa magnifique voiture décapotable. La marque et le modèle lui semblaient inconnus, pourtant Adriano s'y connaissait parfaitement dans les véhicules de sport mais cette  voiture semblait venir d'ailleurs. C'était rare de voir ce genre de véhicule circulait ici, le propriétaire devait être quelqu'un de gradé pour pouvoir se payer un tel bijou.
La couleur sombre et brillante lui permettait de se voir à travers, Adriano, se contempla quelques secondes, contractant son triceps droit en souriant, montrant ses belles dents, comme une publicité Colgate. C'était vrai que notre jeune protagoniste était quelqu'un de très narcissique, vantard et prétentieux. Il aimait montrer ses capacités et sa beauté, les utilisant comme charme pour amadouer n'importe quelle femme. Cependant, il était plus amoureux que son corps que sa copine, en parlant d'elle, cela faisait 3 mois qu'il ne lui avait plus envoyé de message. Mais elle devait être habituée, surtout qu'elle l'avait surpris avec plusieurs femmes dans le même lit.

Je suis désolée, moi même je ne suis pas du coin. Je me demandais justement comment j'allais passer mon après midi dans cette ville inconnue. Navrée de ne pas pouvoir vous aider.

Son accent semblait dégoûté notre sportif, surtout que ce n'était pas sa langue d'origine. Sa voix féminine et hypocrite ne fit que douter Adriano encore plus, elle ôta ses lunettes et s'avança vers lui.
Que voulait-elle ? Il lui avait juste posé une question. Plusieurs 'idées absurdes commencèrent à traverser son esprit. Il croyait que c'était une prostitué russe au début, vue la façon dont elle était vêtue. Tout commença à devenir clair pour Adriano, il avait fait le lien entre la voiture et son métier, il conclu qu'avec son ''travail'' elle s'était payée cette luxueuse voiture. Adriano détourna rapidement le regard en cherchant un dictionnaire Russe/italienne pour lui dire qu'il ne voulait pas coucher avec elle, il cherchait juste sa salle de sport.
Il regarda au bas du siège, sur le comptoir et même dans la boite à gant mais il ne trouva rien que des préservatifs et des portes jarretelles de ses précédentes campagnes.

Pendant ce temps, le feu était déjà passé au vert, plusieurs klaxons firent pousser par les voitures de derrière. Une file énorme était en attente, et tout ceci était à cause de notre petit rookie.
Il abandonna sa recherche aussitôt pour ne pas causer de problème à la circulation, et se gara à coté.
Il sortit du véhicule avec son téléphone en main et mit ses lunettes sur son front. Avec sa grande taille, son teint bronzé et sa musculature, il ressemblait vraiment à un maître nageur. Il s'avança vers la jeune rouquine avec un sourire au coin et alluma son téléphone.

Heu.. Désolé ! Vous comprenez ma langue ? Je.Ne.Cherche.Pas.Du.Sexe. Mais une salle de sport grande et nouvelle ! ''Sala gimnastyczna'' !

En gesticulant de partout à fin de mieux s'expliquer, il rajouta une phrase en polonais en croyant que c'était du russe. Son nouveau téléphone que son père lui avait offert semblait être d'origine chinois, putain de yeux bridés, même pas capable de mettre un traducteur correcte dans un mobile.
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Ekaterina Romanov
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MessageSujet: Re: [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.    [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.  EmptyLun 12 Mai - 4:44

Elle n'aimait pas l'Italie. Tout ce soleil, ces scooters et ces pâtes la dégoûtait un peu.
Contrairement aux jeunes femmes méditerranéennes, le soleil de la faisait pas bronzer, au contraire, sa fragile peau de porcelaine se mettait à rougir de façon à ne plus distinguer son épiderme de son cuir chevelu. Tout ces hommes bronzés, sifflant à tout va sur des vespas, conduisant de travers, en sens interdit ou même à 4 sur le même engin.. Elle pensait que ce pays était parfait pour les personnes retardées. Ou plutôt, qui aiment s'amuser comme des ados. Elle n'accordait son approbation qu'aux marques luxueuses que cette patrie exportait, aux magnifiques fleuves, monuments et surtout à l'art. Bien que dans sa vie quotidienne, elle adorait les armes à feu, le combat ou encore l'espionnage, elle aimait se détendre dans des musées quand elle en avait le temps. Ce qui n'était quasiment jamais le cas.
A l'approche de son vis à vis, elle avait cru tomber sur un de ces gentlemen italien qui laissaient de côté le foot et les pizzas pour avoir un tant soit peu de conversation adulte mais le charme s'évapora dès qu'il ouvrit la bouche pour la seconde fois.

« Heu.. Désolé ! Vous comprenez ma langue ? Je.Ne.Cherche.Pas.Du.Sexe. Mais une salle de sport grande et nouvelle ! ''Sala gimnastyczna'' ! »

Elle pensait parfaitement maîtrisé l'accent du sud, visiblement ce n'était pas le cas. Mais bien que cette première remarque l'irrita, ce qui suivait acheva de détruire le peu d'estime qu'elle portait encore pour la gente masculine de cette contrée.
En temps normal, c'est elle qui faisait tomber les hommes. Elle était consciente de ses charmes et n'hésitait absolument pas à les user durant ses missions. Après tout, un homme est toujours plus bavard avec un décolleté sous les yeux. Cela attise la curiosité, ils ne peuvent s'empêcher de vendre tout les secrets d'états pour avoir le plaisir de dégrafer le morceau de tissus qui couvrait son corps. Ce qui n'arrivait jamais. Elle était agent spéciale, pas prostituée. Quand ses techniques féminines ne fonctionnaient pas, ses techniques martiales achevaient très bien le travail. Elle n'avait pas appris que le ballet russe. Tout les combats rapprochés étaient son point fort, en ajoutant le fait qu'elle était une tireuse hors pair,  pas étonnant que les agences s'arrachaient ses services et que certains voulaient la voir 10 pieds sous terre. Personne ne se méfiait d'une fille en mini robe et talons aiguilles. Pourtant, ceux-ci se réveillaient être de précieuses armes de dernier recours. Un œil crevés à coups de Jimmy Choo, ça ne pardonne pas.

Arquant un sourcil, elle remit ses lunettes sur son nez et s'efforça ne prendre un accent plus naturel.

« Excusez moi, je ne pense pas avoir fais une quelconque illusion à ce genre de chose. Il ne faudrait pas voir à prendre toutes les personnes que vous rencontrez pour vos, semble-t-il, connaissances habituelles ».

Il savait pertinemment qu'elle ne pouvait connaître la réponse. Alors pourquoi l'aborder si c'était pour ensuite la cataloguer en fille de joie ?
Ekaterina soupira. Elle détestait les hommes de ce genre. Qu'elle idée avait-elle eu en voulant s'amuser avec un type dans ce genre ? Elle s'était faussement fait avoir par la voiture de luxe. Elle devait rester sur ses gardes après tout. Elle avait commit un méfait il y a quelques heures à peine, elle ne pouvait pas flâner avec un macho pervers. Elle s'étonna elle même que cela lui ai traversé l'esprit.
Elle pensa, mélancoliquement, que si une femme avait un jour connu un vrai gentleman, un vrai pure souche britannique, il était ensuite dur de s'adapter au monde féroce des narcissiques prétentieux.
Elle n'avait que faire des histoires sentimentales après tout. Si Dieu avait inventé cette histoire de Bachert, c'était bien avant de voir ce que le monde allait devenir. Le tout puissant n'aurait sûrement pas imaginer que les guerres ravageraient sa création. Il y eu un jour et puis un matin.
Le mal, elle le connaissait puisqu'elle servait sa cause.

Tournant les talons, elle entreprit de laisser en plan l'inconnu, ses lunettes de marques et son téléphone visiblement pas doté d'un traducteur efficace. Elle lança finalement une dernière pique, en le traitant d'idiot en cette langue qu'il pensait être du russ
e.
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MessageSujet: Re: [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.    [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.  EmptyLun 12 Mai - 5:41

Cela faisait maintenant 8 mois qu'Adriano vivait en Italie. Dans ses débuts il avait du mal à s'y habituer dans ces villes, avec tous ces étrangers qui y habitaient. Car, là où il avait grandi c'était en Angleterre, là bas il connaissait tout le monde, les villes urbaines étaient son camp d'entraînement pour tous ses acrobaties alors qu'en Italie il y avait peu de buildings, que des maisons à tailles basses. Cependant, le seul avantage qu'il y avait, c'était le temps, c'était différent de Londres, là où il pleuvait tout le temps.
En Italie, lors des saisons chaudes, le soleil était chaleureux, ainsi il pouvait se dénuder comme bon lui semblait.
Au fur et à mesure, il s'adapta au pays à l'aide de sa cousine et sa marraine. Il s'était fait de nombreux amis, depuis l'Angleterre, il était devenu plus sociale envers les autres.
Il ne fallait pas oublier qu'il était là pour une durée limité, juste pour une année, le temps qu'il arrive à maîtriser sa force et ses capacités. Il avait fait de nombreux progrès depuis, il avait obtenu sa ceinture marron en Thai Ju-jitsu, il avait même passé la première damne. Dans les catégories du kickboxing, il lui restait plus qu'un tournois avant de devenir poids lourd.
Une fois qu'il aurait maîtrisé tous les arts de rue et de combat et canaliser sa force il pourra enfin rentrer au Brésil pour épauler le parrain actuel, son père et devenir enfin parrain à son tour.

Excusez moi, je ne pense pas avoir fais une quelconque illusion à ce genre de chose. Il ne faudrait pas voir à prendre toutes les personnes que vous rencontrez pour vos, semble-t-il, connaissances habituelles.


Tout ce charabia venant d'elle, lui donnait envie de dormir. Enfin bref, elle ne lui était d'aucune utilité, surtout si elle ne savait pas où se trouver cette salle de sport maudite. Il n'avait pas aussi du temps pour la charmer, ni l'impressionner ni de dialoguer encore plus avec elle. D'habitude il aurait pris plaisir à discuter avec ce genre de femme, surtout que les étrangères l'intéressaient fortement mais la guerre mafieuse approchait à grand pas, et c'était l'ennemi qui en avait l'avantage. Une fois qu'il rangea son téléphone, la jeune rouquine lui lança une insulte dans la langue que son téléphone avait traduit. Il ne comprit point la signification, il pensait que ça voulait juste dire ''Salut''.
Celle-ci avait fini avec son interlocuteur, elle était prête à retourner dans sa voiture, quand soudain, Adriano interpella un policier.

Bonjourno Mokhtar ! Pouvez-vous contrôler cette charmante femme ? Je crois qu'elle n'a pas les papiers requis pour son véhicule.

Il semblait connaître ce policer au teint aussi bronzé que le sien. Il faisait 2 mètres de haut et de autres de large, impressionnant pour un simple officier. Celui-ci, salua à son tour Adriano et alla vers la jeune dame. Après cela, Adriano reprit à son tour sa route en allant dans sa voiture, il s’installa, et démarra le véhicule, mais avant, il remit son rétroviseur en place et se regarda à l’intérieur en montrant une nouvelle fois sa magnifique dentition.
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MessageSujet: Re: [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.    [RP LIBRE ] Une journée à Vérone.  EmptyLun 12 Mai - 8:41

« Je vais tuer ce type ».

Cette joyeuse pensée raisonna dans sa tête. Ekaterina avait rencontré des ordures. Des malfrats de la pire espèce. Tueur, violeur... Tous avaient été éliminé dans par son viseur. Tuer de sans froid, elle connaissait. Après tout, n'est-est-ce pas son métier ? Elle n'avait pas de remords de scrupules. Ce n'était pas ses meurtres, seulement ceux de ses employés. Ils étaient les commanditaires, elle n'était que la gâchette.
Elle serra son sac à mains à tel point que les jointures de ses doigts devinrent blanches. Dans son Gucci en cuir, deux armes à feu. Elle avait suffisamment de self-contrôle pour les laisser à leur place, dieu merci. Et pourtant, elle mourrait d'envie de mettre une balle dans la tête de ce macho-insupportable-narcissique et de cet idiot de policier qui obéissait sans rien dire.
Ils ne le savaient probablement pas mais, dans la tête de la jeune femme, ils étaient tout deux morts plusieurs fois. Pourtant, elle ne laissa rien paraître. Au contraire, elle affichait un sourire serein et charmeur. Elle remonta ses lunettes sur sa tête à l'approche de l'agent géant.
Il était deux fois plus grand et gros qu'elle. Elle soupira. Elle avait connu pire.
Jetant un coup d’œil furtif à son nouvel ennemi, elle le vit entrer dans sa voiture, penaud.

« Ekaterina, tu as mal calculé ce coup. Tu sais pourtant que les machos bronzés sont les pires. Quelle idée tu as eu ».

Sans le savoir (ou peut-être que si à y repenser), Adriano avait mit la rouquine dans une situation compliquée. Si son précédent patron avait pensé à l'argent et aux clefs, les papiers, nada.
Erreur de débutant. Les nouveaux joueurs étaient des peureux. Elle l'avait deviné en ayant reçu les instructions de la mission. En ce bas monde ou l’orgueil et le vice sont maîtres de toutes choses, chacun aime assumer sa fierté et son pouvoir. Assassiner un opposant en laissant sa trace était une signature. Quiconque s'opposerait à eux recevrait le même sort que le défunt malheureux. Pourtant celui-ci avait voulu resté discret, faisant passer l’œuvre d'Ekaterina pour un vulgaire accident de banlieue. Mais après tout, n'était-ce pas là son art ? Faire passer cette préméditation si mûrement réfléchie et planifiée comme son antonyme, un acte de pure hasard, le travail du tout puissant. C'était risible dans un sens. Si la jeune femme était une envoyée divin, elle servirait sûrement plus le président de la genèse que le maître des cieux.  Quand les anges font le bien pour la richesse intérieure, les démons eux ne laissent rien au hasard, tout comme elle le faisait. Elle avait une morale, mais elle ne faisait rien sans rien. Ce n'était pas avec des bons sentiments et des états d'âmes qu'elle s'achèterait une liberté et une nouvelle vie. Pour quitter ce putride endroit, elle avait besoin d'argent. Elle en avait, mais pas suffisamment. Elle devait quitter cet endroit. Car si on parle de paradis terrestre, elle avait connu des lieux biens pires que ce que racontait la sainte bible.
Pour avoir un aperçu de l'enfer, le croisement de Broadway et de Columbus Avenue. C'était l'endroit de prédilection de tout les vices du genre humain ; la drogue, les corps de femmes et d'hommes abandonnaient pas la vie étaient semaient là à l’abri des regards indiscrets. Allez chercher une part de bonté dans ce tas d'immondices. Ouvrez vos yeux en grands et admirez la déchéance, sans compromis, la violence et la brutalité à son état pur. Dans ces endroits ou des filles deux fois plus jeunes se faisaient battre à sang par l'homme qui venait de les acheter, souillée et abandonnée pour mortes, que Ekaterina devait parfois se rendre. Elle se répugnait à ne pas poser un œil trop attentif à ce qui l'entourait mais quand sa cible s'acharnait sur la dépouille d'une gamine, dur de faire abstraction de l'enfer. Elle avait besoin d'argent pour s'échapper de ses missions, de son horreur.
Aussi, elle ne pouvait se faire arrêter aujourd'hui d'une manière aussi futile.
Quand elle savait mettre à terre trois hommes alors même qu'elle avait les mains liées, ce n'était pas cet agent de police qui allait mettre fin à sa quête. Quand bien même il possédait la corpulence d'un géant, il restait un homme, et elle connaissait les faiblesses des hommes.

« Un instant je vous prie, ils sont rangés dans ma voiture ».
Elle sourit en s'avançant vers son véhicule. Le policier acquiesça en la suivant nonchalement.
« Vous savez, c'est un délit de contrôler quelqu'un juste sur son apparence. Je ne pense pas que votre ami sois de la police, aussi agir sur son simple avis est bien imprudent ».

Elle se retourna, tendant une enveloppe à son vis à vis, le sourire aux lèvres.
A ce moment précis, elle remercia Barton d'avoir pris le temps de lui enseigner le Baritsu.

Lorsqu'il prit l'enveloppe en main, tout se joua en une fraction de seconde.
Elle relâcha son corps, plia légèrement une jambe et prit de l'élan. Avec une précision inouïe, elle frappa des deux paumes entre la racine des cheveux et les sourcils, au niveau des yeux, des deux côtés des tempes de son vis à vis. Des étoiles se mirent à danser dans les yeux du fonctionnaire. Pas assez violent pour un k-o, mais suffisamment puissant pour l'immobiliser et l'aveugler. Serrant son index et son majeur ensemble, elle lui asséna un coup dans le larynx, bloquant sa respiration.
Le géant tomba sur les genoux, ne comprenant visiblement pas la situation, les yeux embués de larmes, la gorge enflée. Par simple sécurité, on ne sous-estimait jamais les gros loubards, elle joignit ses paumes et l'acheva avec un coup derrière le crâne. K-O.
A ses pieds gisaient le géant, hors service et inconscient en seulement une demi minute.

Sautant par dessus la portière de sa voiture, elle ôta d'un geste souple ses talons et partit en courant, jetant un dernier regard haineux à l'individu qui avait organisé ça, à savoir Adriano.
Elle tourna dans une ruelle, et accélé
ra.
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