Croniche Della Mafia
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 Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans

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MessageSujet: Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans   Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans EmptyMer 20 Aoû - 9:21

La jeune asiatique venait de terminer sa première mission au sein de cette famille avec l'aide de Fajro, un homme excentrique, un peu trop beau parleur et très maquillé mais le point qui la marqua le plus c'était sa capacité extraordinaire de maitriser les flammes. On pourrait penser que cet homme n'était pas normal, qu'il descendait tout droit de Mars où d'une planète encore plus éloignée ! Mais la surprise fut grande lorsque Nokto entra en scène, lui était capable de maitriser les ombres, c'était à la fois spectaculaire et horrible mais ça allait bien à ses traits du visage et à son caractère si mystérieux. O-Ren était assez désorientée, elle voulait en savoir plus mais à qui en parler ? Pour elle le surnaturel n'existait pas, c'était tout bonnement impossible. Est-ce qu'elle avait rêvé ? Non, tout cela était la pure vérité malgré ce que la belle jeune femme pouvait penser. Prise un peu au dépourvue elle décida de prendre du recul là-dessus et de découvrir son pays d'accueil, ses villes, ses coutumes, cette culture si différente de la sienne, cette langue si belle, elle avait tant de chose à découvrir en ces nouvelles terres. Faire la connaissance de ces habitants, de ces lieux si exotiques pour elle. C'est ainsi que la brune, vêtue d'un slim noir, de talons aiguilles à la semelle rouge, des Louboutin , d'un perfecto en cuir véritable de couleur noir également, portant un haut très chic déambulait dans les rues de cette ville mythique. Elle y apprenait un tas de chose comme les bons endroits pour diner ou boire un coup, le meilleur restaurant de patte ou encore l'endroit où l'on pouvait trouver les meilleures pizzes de toute la belle Italie ! Elle marchait dans la vielle ville en tenant un carnet à la main, surement un carnet où elle notait les différents endroits. Mais, il fallait bien l'admettre, elle était un peu perdue ! Surtout qu'elle ne maitrisait pas énormément leur langue. Elle soupira, ferma son carnet et décida d'aller là où ses jambes la portent.

- Qu'elle ville calme et accueillante, ça change des rues du Japon... T'en penses-quoi Mouta ?  

Le chat noir qui suivait la jeune femme acquiesça avec un léger miaulement. Il la suivait comme une ombre suivait son corps, on pouvait être sur que rien à part la mort ne séparera les deux compères. Mouta, le chat arrêta de marcher et tourna sa tête vers une petite rue où il semblait y avoir de l'animation. O-Ren le regarda et fronça légèrement ses sourcils avant de s'agenouiller près de son chat, caressant du bout de ses doigts fins la petite tête poilue de celui-ci.

- Non mon beau, pour l'instant j'aimerais trouver un bar particulier. Il fait chaud et nous devons boire un peu, aller dépêches toi mon petit chat !

Elle se remit à marcher une bonne dizaine de minute avant d'arriver sur une piazzetta jolie comme un coeur. Elle rouvrit son carnet et le feuilleta avant de le refermer soudainement, un large sourire sur ses lèvres. Ils venaient de trouver ce fameux bar, à l'apparence vieillot-morderne. Il n'y avait pas de tel établissement au Japon. Elle indiqua à son chat de monter sur son épaule avant de pénétrer dans le bar, il n'y avait pas grand monde, tant mieux. La décoration faisait penser à l'intérieure d'une petite maison de village, c'était mignon comme tout, avec des teintes de modernité. Ne perdant pas son sourire, O-Ren se rapprocha avec calme et assurance près du comptoir, elle se posa sur une chaise haute et demanda au barman en essayant d'avoir l'accent le plus italien possible.

- Ciao, ci piacerebe avere un ristretto per me et po d'acqua per lui, mi scusi il mio italiano non e perfetto...

- No c'e probleme, signora.

Ils furent servis quelques minutes après, O-ren se perdit dans son carnet alors que son chat dormait sur son épaule après avoir bu. La jeune asiatique buvait son café petit à petit et n'avait même pas remarquer la présence de l'homme qui venait juste de prendre place à coté d'elle. Son chat ouvrit un oeil et le regarda en grognant légèrement. Il appuya sur la joue de la belle mais elle était entrain de lire et ne faisait pas spécialement attention à son chat.
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MessageSujet: Re: Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans   Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans EmptyJeu 21 Aoû - 10:52

Italie, Naples, Vieux centre-ville
Vendredi 15 Août 2015, 20h04, 28°c
Promenade en Italie, Pas de mission


L'Italie, le pays qui donne tout son sens à l'expression "la Vieille Europe", ce pays est représentatif de tout que l'Europe fait de mieux à nos jours, et ce qu'elle à fait de mieux, que ce soit lors de l'Antiquité, ou de lors de la Renaissance ou même lors des révolutions industrielles du XIXème et XXème siècle. Ce pays dispose de paysages tellement différents et uniques, de monuments somptueux. Cependant, en ce qui concerne notre protagoniste du jour Andrew Cristiano Evans Dio-Amo, quatrième parrain de la Famiglia Evanelli, il préfère son pays de domicile : le Brésil. Les seules choses qui font qu'il passe souvent en Italie sont : Vérona la ville de ses ancêtres, Milan  pour acheter tous ses habits, les belles femmes européennes et sa famille encore en Italie que ce soit Sean, Danildo, Gioia ou Kyoko. Cette fois-ci il était surtout venu pour passer du temps avec Sean ou Kyoko, voire les deux. Car au Brésil en ce moment c'est le calme plat, même les femmes ne sont pas d'humeur joueuse à l'image de Angelica Conti l'une des dernières arrivées de la famille, elle est particulièrement croquante mais elle si niaise que même le scorbut en devient plus attirant. Enfin bref, Sean semblait être très occupé et sachant qu'il est quelqu'un de très organisé voire maniaque, il ne pouvait se permettre de passer du temps avec son jumeau même si cela faisait un bout de temps qu'ils ne s'étaient pas vu tout deux. Ce n'était pas si grave car Andrew en était habitué, cela faisait un moment qu'il lui reprochait sa manie de placer ses occupations au-dessus de toute autre chose. Notre bel éphèbe qui perdait du temps à cogiter en se perdant dans les ruelles napolitaines se décida à saisir son téléphone et à contacter sa cousine : Kyoko de la famille Jack's, elle serait sûrement là.
Il vint la sélectionner dans sa liste de contacts et commença la communication en visio afin de voir son visage, pendant que la sonnerie se faisait sentir il s'assit sur le rebord d'une fontaine qui se trouvait en plein centre d'un square quelque peu animé, c'était ce qui faisait l'identité des rues napolitaines. Au bout de la 5ème sonnerie, il se fit mettre sur la messagerie preuve qu'elle devait être occupée, notre protagoniste se mit à bougonner assis sur sa fontaine :

« Elle fait vraiment chier. Ils font vraiment chier ! Moi je viens pour eux, ils viennent tous les 6 ans et quand moi je viens ils ne sont pas là ! Moi on me fait pas attendre, je suis trop beau pour ça, n'est-ce pas mademoiselle ? »

Pris dans sa tourmente, sa tourmente de désillusion car étant quelqu'un d'éperdumment narcissique il souhaite que tout le monde soit à sa disposition et rien que le fait de voir que les gens ne lui répondent pas ou se disent occupés cela le perturbe et l'énerve au plus haut point. C'est ainsi qu'il se rassura en interpellant une jeune femme dans sa langue paternelle, la langue de ses ancêtres, celle qu'il savait manier avec un accent mi-italien, mi-brésilien à cause du temps qu'il avait passé là-bas. Cet accent faisait chavirer n'importe quelle femme de n'importe quel coin du monde, cet accent était chantant comme celui du brésil, et élégant comme celui d'Italie, tout pour plaire, le beau parleur qu'il était en profitait du plus qu'il pouvait. Il avait interpellé une jeune femme aux cheveux châtains dont les chutes étaient blondes, elles avaient des yeux marrons-olives, une mâchoire fine et fragile, un nez fin et grâcieux, ainsi que des lèvres pulpeuses mises en valeur par un rouge à lèvres sanguin. Le regard de la jeune femme était profond, ce qui le captiva légèrement alors que lui-même avait couvert son oeil droit de son cache-oeil, on ne voyait donc que son oeil bleu lagon. La jeune femme lui répondit :

- « Scusi !
Che cosa stavi dicendo? »


La jeune femme qui en plus d'être très charmante avait l'air intelligente se vit désappointé quand elle vit que celui qui venait de lui faire la conversation continua son chemin comme si de rien n'était.
Notre apollon italien faisait encore une nouvelle fois preuve de sa bipolarité, son changement d'humeur avait cette fois-ci radical, alors qu'il parlait à une très belle femme on ne peut le nier, il avait décidé de penser à autre chose, car oui, il décida de chercher dans son répertoire tout en marchant les personnes qu'il affectionnait dans les alentours de Naples, seul hic, il ne pouvait les compter que sur une main. Il s'engouffra un peu plus dans les artères des rues de la belle Naples sous le regard de la jeune femme qu'il venait de refouler sans scrupules. Il avait beau chercher, il ne trouvait pas, il finit par laisser tomber. Quand il leva les yeux de son téléphone il s'était arrêté devant une boutique Versace, sur la vitrine impeccable il observa son reflet, lui qui aimait beaucoup son apparence avait refait sa garde-robe depuis l'incident de Cuba : il portait un panama noire, une chemise en lin blanche dont il avait retroussé les manches et dont il n'avait seulement ouvert que le premier bouton, il portait un pantalon en toile rouge grenade dont les pieds avaient des ourlets, il portait des mocassins noirs les pieds nus. En sortant de son hôtel il avait oublié ses lunettes et sa montre, les outils d'un bon gentleman, aujourd'hui il ne serait qu'un simple aphrodite. Ayant fini de s'admirer dans une vitrine il continua sa route, son objectif de la journée n'était maintenant plus que de passer la journée, il se rappela de la jeune femme d'il y a une dizaine minutes qu'il aurait pu garder auprès de lui mais ayant continué son chemin, un vrai homme ne retourne jamais sur ses pas :

« Haha ! Ca a bien changé ici, même les femmes sont devenues belles ! »

Dit-il en se retournant pour admirer la croupe d'une jeune femme qui croisa sa route, cette dernière se retourna également sans aucune honte pour observer à son tour le jeune homme. Il continua sa route se disant qu'elle aurait pu être une cible, mais une cible facile si il fallait avoir une femme à ses côtés aujourd'hui autant qu'il y ait un peu de challenge.
Le temps passait, le soleil continuait de briller aux yeux de tous, les enfants jouaient dans les fontaines, les escrocs continuaient d'escroquer les gens avec leurs jeux de cartes, les femmes continuaient d'être belles, les policiers continuaient d'être bien redondants, en gros la Belle Italie.
Au fur et à mesure de sa promenade, de nombreuses personnes le reconnaissaient comme étant un membre éminent de la mafia, il reconnut même quelques visages familiers de la Famiglia Evanelli, Jack's ou même Ilaria, après tout ces organisations comptent tant de membres qu'il y en a presque à chaque coin de rue, il aperçut même quelques membres de familles rivales : Capobianco et Vargas, c'était assez comique la manière dont ces derniers pouvaient avoir l'oeil mauvais. Une légende dirait que les membres de la famiglia Vargas mangeraient des coeurs de bébés rats pour se donner du courage. En réalité, il s'agit d'un simple mensonge que raconte Andrew à tous les nouveaux membres de la famille pour voir les réactions.
Puis notre homme s'arrêta devant une taverne : "Il Paffuto", le nom atypique fit rire ce dernier et ce nom qui n'était pas courant pour un bar lui fit rappeler que Kyoko lui en avait déjà parlé. Elle voyait ce bar comme l'équivalent du bar de Soni, mais Soni est une légende vivante en Italie, le jeune parrain voyait mal comment il pourrait être concurrencé de la sorte par un bar qui avait un nom d'une signification aussi drôle mais le lieu avait tout de même l'air charmant. Le garçon pénétra à l'intérieur, le mobilier rustique à sa vue le charma, il apprécie tout ce qui est ancien aussi bien que tout ce qui est moderne, c'est ce côté hipster qui est en lui. Les poutres apparentes au plafond, le parquet laqué, les tonneaux contre les murs, les murs en pierres, c'était clairement une copie du bar de Soni. Alors qu'il venait d'entrer en ces lieux, et qu'il balayait la salle de l'oeil, il vit quelque chose qu'il n'avait jamais vu dans un vieux tacot italien.  Près du comptoir, sur un grand tabouret était assise une jolie femme ne serait-ce que de dos avec une chevelure noire d'une telle intensité, et très raide. Cette chevelure incroyablement raide en général était envié par les italiennes qui étaient obligées de se lisser les cheveux durant des heures pour espérer avoir ce résultat, et au vue de l'intensité du noir de ses cheveux il fallait au moins que ce soit une couleur, sinon il semblait que c'était une étrangère. Et à ses côtés un chat.
Notre bellâtre aimait boire et déguster de nouveaux vins, en témoigne ces nombreuses caves et domaines viticoles en Californie et en Toscane, c'est pourquoi il alla s'asseoir au comptoir, la jeune femme en était également une partie du motif. Une fois assis, il observa du coin de son oeil la jeune femme l'analysant quelque peu. Elle avait très peu de traits, du moins ils étaient très fins, c'était une asiatique à première vue, il la vit se plonger dans son carnet alors qu'elle venait de demander un café. En quelques secondes il tenta de l'analyser : si elle est venue ici c'est surement pour visiter, elle a l'air asiatique mais pas que, elle doit connaître un minimum pour être venu jusqu'ici prendre un café même si elle connait surement l'adresse grâce à un guide ou quoique ce soit. Andrew était quelque peu déçu de ne pas être arrivé avant pour écouter l'italien de cette jeune femme et son accent. Cependant elle a commandé un café, elle doit soit avoir du goût, soit elle croit qu'elle est dans un pub. Alors qu'elle a commandé un café et qu'il était déjà servi elle était plongé dans sa lecture, peut-être qu'elle avait d'autres choses à faire ou qu'elle pense à quelqu'un, de plus elle a un chat : elle risque de finir vieille fille se disait le jeune parrain.
D'ailleurs, le félin se mit à grogner envers lui, notre jeune garçon pensait que ce genre de réaction n'était réservé qu'aux chiens ou aux amants un peu trop possessifs, mais quoiqu'il en soit, il fit l'impasse car il aimait tout particulièrement les félins lui qui avait une panthère dans son domicile et qu'il entretenait mieux qu'une femme amoureuse donc d'une main il se mit à caresser le chat pendant qu'il interpella le barman :

« Amico !
Portatemi un buon vino ! »


L'homme aux commandes du bistrot demanda à notre protagoniste quel château, quel millésime, pinot ou pas, tout simplement quel type de vin et ce dernier lui rétorqua :

«Il più fruttato.»

Le propriétaire alors qu'il attendait une réponse de la part de notre jeune présomptueux avait nettoyé un verre à pied et le posa en face de ce dernier, une fois la réponse entendue il finit par hocher la tête et descendit dans la cave. Pendant ce temps, le chat qui semblait assez joueur s'amusait avec les doigts de celui qui lui portait de l'affection en les griffant, les mordillants et autres facéties de félin. Andrew se retourna et se mit dos au comptoir pour observer l'ensemble de la pièce et zieuter le carnet de la jeune femme qui se trouvait à son flanc, c'était assez difficile car elle se trouvait du côté où il y avait son cache-oeil.
Après tout c'était plutôt un joli bar, Kyoko n'avait pas totalement faux.
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MessageSujet: Re: Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans   Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans EmptyVen 22 Aoû - 0:08

Plongée dans sa lecture en effet, elle profitait du calme si reposant de ce bar à l'apparence si chaleureuse. La tasse de café se vidait petit à petit, il était excellent. L'asiatique n'avait jamais goutée un tel café, il était exceptionnel ! Par contre si quelque chose l'avait profondément déçue en Italie c'était bien le thé ! Qu'elle horreur ! Rien à voir avec ce qu'on trouve en Asie. Ici le thé était pâle, sans fumet, à croire que c'était juste de l'eau chaude infusée dans de l'herbe à chat... ! Non franchement elle n'avait pas aimé leur thé, elle préférait s'en tenir au café qui lui plaisait. Elle finit par reposer la tasse encore tiède, désormais vide, sur le comptoir en bois usé depuis des lustres et marqué par le travail des barman. Elle lit la dernière phrase de la page avant de le fermer avec douceur et de le mettre dans son sac qui se trouvait à ses pieds. Lorsqu'elle releva son regard elle aperçu un homme, très beau, ça se sentait qu'il le savait. Il était assit juste à coté de la jeune femme. Son accent était aussi beau que lui, O-ren rougit bêtement et détourna son regard azuré avant de regarder son chat qui faisait le pitre, pour se rendre intéressant aux yeux de l'homme. La belle brune le regarda faire en souriant légèrement, elle regarda ensuite le jeune homme en lui souriant adorablement. Mais voyant que le chat commençait à le griffer et à le mordre O-Ren l'interpella en parlant dans leur langue, le japonais. Le chat arrêta et se coucha sans rien dire, sans rien faire, il était devenu tout calme. La mafieuse regarda l'homme avant de passer une main dans ses cheveux courts, lisses et noirs comme la nuit.

- Mi dispiace se ti fa male ... il mio nome è O-Ren Jack's, e qual è il tuo nome ? Io non parlo molto Italiano .. si parla Inglese ?

O-Ren essaya de parler pour le mieux, travaillant son accent, ces mots si différents des siens. Elle mélangeait parole et geste pour plus de compréhension. Elle venait à peine de débuter après tout, elle faisait de gros efforts pour tenter de se faire comprendre, c'était clairement pas évidement pour notre Nippone. Son chat l'entendit parler italien et miaula en la regardant, il se foutait clairement de sa tête. Il alla vers l'homme avant de grimper agilement sur son épaule et de s'y allonger en ronronnant avec douceur. O-Ren lui lança un regard noir avant de soupirer légèrement et de regarder l'homme dans les yeux, ou plutôt dans son oeil. les yeux cristallins, d'un bleu éclatant et lumineux de l'asiatique contrastait avec la beauté noire de ses cheveux et de son teint pâle mais charmant. C'était rare d'avoir de tels yeux lorsqu'on est une " bridée ". Elle s'attarda un moment sur le regard de l'homme. Il était vraiment beau, il n'y avait pas de tel homme au Japon. il avait un charme hors du commun mais O-Ren se méfiait de ce genre d'homme, elle était forte tête et ne perdait pas pied facilement. Comme le serpent elle observe avant d'agir, elle est patiente, calme et raisonnée. Elle n'agit pas sans réfléchir aux conséquences. Alors que le jeune homme s'apprêtait à parler la jeune femme fut davantage attentive à ses dires. Elle espérait qu'il avait compris ce qu'elle essayait de lui dire.
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MessageSujet: Re: Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans   Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans EmptyVen 22 Aoû - 2:49

Après un bon moment à caresser ce chat qui était un peu taquin et légèrement excité, le barman ne semblait toujours pas revenir. Que voulait-il faire croire ? Que sa cave à vins était immense ou tout simplement qu'il avait des vins d'une telle qualité que le choix en était rude ? Quoiqu'il en soit, pour aujourd'hui, patienter n'était pas bien grave car le jeune homme avait tout son temps, ce n'était qu'une journée de détente après tout.
Quant au fait qu'il zieutait discrètement la lecture de la jeune femme qui était assis près de lui, il avait maintenant délaissé cette tâche, c'était simplement dans le but de savoir ce qu'elle lit pour en savoir un peu plus sur ce qu'elle était susceptible d'être afin d'engager une possible conversation par la suite.
Alors qu'il attendait son breuvage depuis un instant déjà, sa voisine avait déjà eu la chance de finir son café et Dieu seul sait que le café ne se finit pas en une traite, car en plus d'être toujours servi très chaud, les adeptes des grains moulus prennent le temps de déguster la noirceur de ce liquide., par ailleurs il semblait que c'était un bon café car sa fragrance embaumait l'espace vital du charmant jeune homme.
Une fois que cette dernière avait fini de savourer ce qui lui avait été servi, elle observait son animal avec un regard qui voulait dire qu'elle n'approuve pas ce que ce dernier faisait mais son sourire semblait pourtant bienfaisant, ainsi elle finit par poser son regard sur l'homme avec bienveillance et un sourire qu'elle voulait angélique, puis elle son visage changea d'expression lorsqu'elle observa que son chat semblait prendre le jeu un peu trop à coeur à coup de griffes et de crocs, ce n'était pas bien méchant mais la jeune demoiselle finit par interpeller son félin dans sa langue natale : le japonais. Apparemment, Andrew ne s'était absolument pas trompé, elle était bel et bien asiatique, quoiqu'il en soit elle lui parla sur un ton sévère et celui-ci alla s'allonger aussitôt sans dire ne serait-ce qu'un mot. Une fois l'action terminée, la jeune asiatique vint s'exprimer dans une langue qui n'était pas la sienne :

- « Mi dispiace se ti fa male ... il mio nome è O-Ren Jack's, e qual è il tuo nome ? Io non parlo molto Italiano .. si parla Inglese ? »

Son accent asiatique, c'est-à-dire assez pointu se collait tout de même assez bien avec l'italien, cependant sa prononciation et son articulation étaient trop sacchadés, ce qui rendait sa pratique de la langue quelque peu comique mais mignon, le chat qui jusque là était allongé se mit à miauler lorsqu'elle s'était mise à parler avec de légères difficultés, ce devait être un langage que les compères partagent grâce à la complicité. Après avoir fait entendre sa voix, le chat se leva, ronronna quelque peu, s'étira de tout son long et se dirigea vers le jeune parrain. Sans aucune pression, le félin vint monter sur le corps de notre homme pour venir se poser sur l'épaule de ce dernier. Andrew comptait répondre aux questions de la jeune femme, mais le chat avait coupé la politesse à celui-ci en prenant ses aises, la jeune femme par ailleurs lui adressa un regard empli de malfaisance lui sommant du regard de déguerpir, la situation en devenait drôle. Elle finit par s'attarder sur ce qui était sa priorité, être à l'écoute de l'inconnu qui lui faisait face, sachant qu'elle lui avait posé des questions, ce n'était que la moindre des politesses. Celle-ci vint plonger son regard ébène dans les profondeurs océaniques des yeux du charmant jeune homme, celui-ci eut enfin l'opportunité de s'exprimer :

« Enchanté, je m'appelle Cristiano et votre italien n'est pas si mauvais, vous vous débrouillez très bien dit-il dans un italien très fluide agrémenté de son accent métissé qui était l'un de ses plus grands atouts charme puis il surenchérit dans un anglais parfait : Bien sûr, je parle anglais. »

En premier lieu, il n'a pas donné son premier prénom car sachant qu'il s'agissait d'une inconnue à ses yeux il ne peut pas savoir à qui il a affaire, il est vrai que c'est une Jack's mais il s'agit d'organisations si puissantes et anciennes, que le nombre de membres ne se compte même plus, lui-même ne connait pas tous les membres de sa propre organisation. Quant à son prénom et à son nom, il ne pouvait pas le donner à n'importe qui, si imaginons que son interlocuteur soit du camp ennemi ou tout simplement que son déplacement soit espionné et qu'un ennemi pense que cette jeune femme ne soit une relation proche du jeune parrain, elle pourrait être en danger. A vrai dire, personnellement il n'en avait que faire que les autres soient en danger par sa faute, mais question de protocole et du respect de l'honneur de sa famille, il se devait de protéger les autres ne serait-ce qu'un petit peu.
Après le début de cette conversation, le propriétaire des lieux finit par remonter de la cave tenant dans sa main une bouteille de vin blanc, l'oeil expert qu'était celui de notre jeune parrain en fit une constatation. L'étiquette en était néanmoins cachée par un torchon enroulé autour cette même bouteille par le barman qui avait revêtu son badge d’œnologue pour l'occasion, il s'agissait de faire bonne figure. Une fois au comptoir, ce dernier nettoya une dernière fois le verre à pied avec le plus grand soin et découvrit la bouteille. Il s'agissait d'un Trebbiano d’Abruzzo, un millésime de 2007. Selon notre protagoniste, il ne s'attendait pas à quelque chose de merveilleux, il allait être fruité certes, mais 2007 n'était pas une grande année pour le vin, lors de la récolte le temps n'était pas idéal mais apparemment il avait été déclaré comme grand vin selon grand nombre de VIP, donc va pour la dégustation. Avant que le barman désormais oenologue débouche la bouteille et fasse découvrir le bouquet à l'ensemble du bar, le jeune garçon qui avait commandé cette bouteille lui fit une demande :

« Si vuole servire la mia amica. »

Le propriétaire s'exécuta et finit par servir les deux clients après avoir décanté le vin, ce qui n'est pas très utile pour un vin blanc. Une fois le breuvage servie, le jeune homme comptait trinquer une fois qu'il aurait une réponse de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans   Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans EmptyVen 22 Aoû - 13:12

Vuoi sapere perchéee, non ci credo piùù, nella vitaaa...

"....adonna ! "

Tutti quelli che mi hanno fatto soffrire, pagheranno forse...

"....capo ! "


Ma sono ancora, troppo deboleee...


"KYOKO-SAN ! "

Giovanni hurlait depuis un bon moment déjà, mais cette fois ce fut le dernier cri qu'il eût à pousser . La jeune femme ouvrit les yeux trop rapidement pour que  l'homme de main ne puisse réagir , lui qui fut prit de court, par le canon du 9 millimètres généralement scotché sous la table au cas où une réunion tournerait "mal" pointé sur sa jugulaire. Le froid mordant du métal lui fit dresser les poils de la nuque. Les réflexes de sa Marraine lui faisaient parfois trop peur, et il put constater que la gâchette était actuellement appuyée d'environ 1 millimètre. Deux autres, et il aurait eu la trachée tranchée . Il avait beau détester Yoko-san, celle qui transforma sa fille en machine à tuer, mais il lui fut durant quelques secondes reconnaissant d'avoir appris à sa fille l'art de garder son sang-froid et de ne pas céder au feu de l'action.
Kyoko soupira, agacée, se frottant d'un geste nonchalant de la main ses paupières bien trop lourdes, témoins de jours entiers sans repos , et reposa le pistolet à l'emplacement habituel où il se trouvait de base .
Elle se tourna vers son bras droit d'un air grave, accentué par les poches sous les yeux qui lui ajoutaient un effet glauque et occulte, qui changeait de la jeune femme rayonnante qui se trouvait maintenant depuis 3 ans à la tête de cette grande famille et qui apportait bonne humeur à tous.
Depuis cette longue semaine chargée, elle n'avait plus cette bonne humeur influente qui donnait à ses hommes motivation et courage;
C'était plus si on était pas tombés dans une maison de dépressifs.

"Ne refais plus jamais ça, Giovanni. Tu sais ce qu'il se serait passé si j'avais été une "newbie", comme on dit chez vous. Je ne veux pas tâcher le beau tapis afghan de Yoko-san."

Ce fut au tour de l'anglais de soupirer bruyamment, avant d'incliner légèrement de a tête en signe de compréhension.
Les anciens disaient de Kyoko qu'elle était "un monstre élevé par un autre monstre", ce qui en disait long sur la personnalité type de Yoko-san.  
Dès que la petite Kyoko fut apte à prononcer ses premiers mots, le dragon, comme la surnomme Rosario, mit un point d'honneur à ce que sa fille ne l'appelle désormais que "Yoko-san".

"That crazy witch." pensa Giovanni.

Kyoko eût un sourire fatigué, et tout en se massant les tempes elle procéda à se lever, décidée à quitter la salle des réunions avant que celle ci ne la retienne pour une autre sieste.

"Et maintenant explique le grabuge que tu faisais dans la salle aux réunions. "

- Votre téléphone était en train de sonner, et comme vous avez ordonné à ce qu'on ne touche pas à vos effets personnels j'ai préféré risquer ma vie en essayant de vous réveiller. Mon sens du sacrifice est exemplaire n'est ce pas ?


Il la gratifia de son fameux sourire arrogant, héritage de ses péripéties dans les quartiers mal famés de Londres, ce qui permit à la jeune femme de se relaxer et d'éclater d'un petit rire, avant d'ajouter tout en marchant :

"On est en plein milieu de la journée. Qui donc serait en train de flâner au point de m'appeler en pleine réunion avec les anciens ?" avait-elle ajouté avec une ironie non masquée.

"Euhm...C'était votre cousin, Andy. "

Andrew. Andy pour les intimes .

Kyoko écarquilla les yeux. Comment avait-elle pu oublier l'arrivée de son cher cousin ? Eux qui étaient liés par ce lien si spécial qui semblait aussi fort qu'un lien fraternel, elle n'en faisait pas vraiment honneur à ce point là !
Elle tapota le front de la paume de la main, en grommelant des mots sordides en un italien totalement imprégné de l'accent napolitain,  que Giovanni n'arrivait décidément pas à maîtriser.

"Dieu sait combien il peut être dangereux lorsqu'on lui répond pas au téléphone. Cela ne m'étonnerait pas qu'il ait déjà fait exploser Naples.
Giovanni, j'aurais besoin de tes talents de conducteur."


Ce fut au tour du jeune homme d'être surpris. À' vrai dire Kyoko ne l'affublait jamais d'une telle tâche, car, comme elle le disait souvent : "Un tour en voiture avec Giovanni et vous perdez vos tripes".
Mais là c'était une situation précaire, elle se devait d'être dans le centre de Naples le plus vite possible et ainsi effacer son erreur en invitant Andrew à déjeuner .
Giovanni avait tendance à laisser son amour pour la course automobile prendre le dessus lorsqu'il pilotait l'une des voitures familiales, et exceptionnellement Kyoko le laissa prendre en charge de la Bugatti de Yoko .

"Puo' andarscene à cagare stà vecchia sctregona !" avait-elle ajouté en prenant bien soin de claquer la porte, en un geste quelque peu enfantin mais compréhensible lorsqu'on on connaît la source de la haine de Kyoko.
Elle profita du temps que Giovanni mettait pour faire le check-up entier de a voiture pour envoyer un message à son cousin qui, d'après elle, devait sûrement s'ennuyer au bord d'une fontaine en train d'essayer de charmer les gentes dames de Naples.

Caro cugino ,
Je suis sur ma route en direction du centre pour venir te voir. Peux- tu me donner tes coordonnées ?

P.S : Ne drague pas trop . Baci.


Ce qui lui fit rappeler qu'elle était tellement pressée de sortir qu'elle en avait négligé la tenue.
Kyoko possédait une bauté modeste, car ce qui attirait chez elle était plutôt son charisme. Non pas qu'elle est moche, mais elle pouvait se permettre de sortir habillée comme un sac que l'on se retournera quand même sur son chemin.
Elle avait cette fois opté pour ce débardeur blanc aux manches larges et aux dorures orientales sur le front, cadeau d'un ami égyptien de longue date, et d'un simple short en jean, accompagné de ses spartiates .
Elle avait essayer de dompter sa tignasse aux mèches asymétriques mais elle abandonna. C'est avec un air dépité qu'elle fit un énième constat sur son apparence qui n'avait rien de "méditerranéenne".  
Elle avait beau sentir l'orange et le jasmin, sa peau blanche et ses cheveux noirs lui rappelaient constamment ses origines asiatiques mais surtout "La stregha" qu'était sa mère.
Ce check-up physique se termina en même temps que celui de Giovanni, et après avoir démarré ils se mirent en route pour le centre de Naples.

Les paysages défilaient, puis le bord de mer, où Kyoko en profita pour faire descendre la vitre et inhaler l'odeur marine imprégnée de sodium qu'elle aimait tant, elle qui était une enfant de la mer.
C'est avec tristesse qu'elle du refermer la fenêtre et retenir une envie pressante de se jeter hors de la voiture et courir vers cette mer si attrayante .
Giovanni conduisait comme un pied, fallait le dire. Rapide, certes, mais très mal. Kyoko regretta ses paroles et ne cessa de ruminer durant tout le voyage, qui, fort heureusement, fut bref.

Pas besoin de venir me rechercher, je me ferais envoyer une voiture.

Giovanni hocha silencieusement et redémarra la voiture , après avoir laissé la jeune Madonne au Casalnuovo di Napoli.
Elle avait tenu à ce que Giovanni la laisse à l'entrée de la ville, pour lui permettre de marcher jusqu'au centre et ainsi découvrir les milles et unes évolutions que les habitants entreprenaient pour rendre Naples encore plus magique qu'elle ne l'était déjà.
Les rues permettaient à de délicieuses odeurs de flotter jusqu'à la plage, et la jeune femme se surprit à relever son nez mutin pour s'enivrer de tous ces mélanges épicés.
Dieu, qu'elle aimait Naples, qu'elle aimait son pays. Qu'elle aimait les Napolitains.
Certains s'inclinaient sur son passage, d'autres effectuaient un salut plus discret, mais jamais sans le sourire.
Elle prit la direction de la fontaine, endroit qu'elle affectionnait particulièrement car c'était ici qu'elle venait s'amuser lors des fêtes des moissons, de la St Lucie et de la fête de l'été . Elle venait danser avec les enfants et chanter avec les adultes, et ce lien indestructible entre la Madonne et le peuple faisaient qu'elle était à ce jour encore plus appréciée que le maire actuel.
Elle s'affaissa sur le bord, sa cascade de cheveux noirs retombant légèrement sur les cotés, et se permit un instant de repos pour réfléchir aux évènements passés ces derniers jours.  
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MessageSujet: Re: Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans   Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans EmptySam 23 Aoû - 10:56

O-Ren ne put s'empêcher de rougir légèrement lorsqu'il la complimenta sur son italien. Elle était contente, ce n'était pas une langue facile à parler pour une personne asiatique même avec ses origines américaines, les sons étaient si différent de sa langue natale. Elle était touchée par ce compliment et remercia le jeune homme du nom de Cristiano, si ce qu'il disait était vrai, en accrochant à ses lèvres un magnifique sourire. Les yeux bleus de la femme faisaient échos à ceux de l'homme, du moins celui découvert,  elle aurait pût se perdre dans cet immense océan mais les paroles de celui-ci la réveillèrent doucement et elle immergea de l'eau. Il avait vraiment une voix magnifique, elle était délicate, chaleureuse, charmante et si inconnue pour la jeune brune. La beauté de l'homme n'avait rien d'égale ou peut-être son charme. Il avait tout pour lui en effet mais la jeune assassine le savait et préférait s'en méfier plutôt que de se laisser charmer si facilement. Comme dit précédemment, elle préfère réfléchir avant d'agir malgré son caractère très vif. Elle l'écoutait attentivement parler, s'imprégnant de chacun de ses mots, la vipère écoutait chaque paroles de Cristiano, elle l'analysait mais plus par simple envie que par intérêt " professionnel" , il l'intéressait quelque peu alors pourquoi se le refuser ? Il était vraiment intéressant, et en plus de ça il parlait très bien l'anglais ! Il était pleins de ressources ! Elle allait parler lorsque la barman arriva avec une bouteille dans enroulée minutieusement dans un torchon qui n'avait jamais servi. O-Ren avait beau essayer de s'imprégner de la culture Italienne et autre elle n'avait jamais vu ça. Il faut dire qu'au japon le vin obtient une place nettement minoritaire, le thé ou encore le Saké, cette liqueur de riz si appréciée en Asie,  obtiennent les meilleures suffrages.  Elle essayait de comprendre pourquoi cacher un bouteille et se fit peu à peu une idée. Alors que le vieux barman, qui, il faut le dire, avait l'air un peu ridicule dans cet accoutrement, allait servir le vin au Monsieur après lui avoir nettoyer maintes et maintes fois le verre à pied, celui-ci le stoppa poliment dans son geste et indiqua au barman de servir un verre à la jeune femme. Elle était un peu surprise mais le gratifia d'un sourire aimable. le vieux commença sa "danse de nettoyage du verre"  avant de servir un peu de vin à la jeune femme. Le vin blanc n'était pas servi jusqu'en haut du verre, elle le savait, c'était impoli de le faire. Lorsque Cristiano fut servi à son tour elle prit délicatement le verre à l'apparence  si fragile dans ses doigts fins avant de le lever légèrement en direction du jeune homme. C'était comme ça qu'on faisait non... ? Il le porta délicatement à ses lèvres et elle fit de même, elle fut surprise par le goût si original de ce vin. Elle reposa le verre sur le comptoir après en avoir bu une gorgée. Elle passa une main dans ses cheveux noirs corbeaux avant de le regarder.

- Je trouve ce vin particulièrement bon en bouche, enfin je ne m'y connais pas trop. Je suis enchantée de vous avoir rencontré et je vous remercie pour ce verre.

Dit-elle dans un anglais très nettement proche de l'américain. Elle inclina légèrement la tête en signe de respect. O-Ren s'apprêtait à prendre la parole lorsque le téléphone du jeune homme se mit à sonner. Elle referma donc sa bouche et resta silencieuse. Quand il mit sa main dans sa poche pour en sortir le portable l'asiatique reprit une légère gorgée de vin puis tout en déposant de nouveau le verre elle regardant par pur hasard le portable et vu le nom s'afficher à l'écran. C'était Kyoko-Sempai ? Elle regarda ailleurs, notamment son verre de vin en essayant de deviner quel lien pouvait bien les lier ces deux là. elle espérait que la jeune Madonne aille bien ! O-Ren avait prêté allégeance envers cette famille, elle était certes le bras droit de Yoko-Sama mais elle aimait beaucoup Kyoko et ne se pardonnerai jamais si quelque chose lui arrivait. Elle se mit à réfléchir et fronça légèrement ses sourcils. Elle passa sa main machinalement sur son menton avant de relever le regard vers son chat qui se rapprocher d'elle en miaulant. Il s'assit juste en face d'elle et pencha la tête sur le coté en agitant sa queue poilue sur le comptoir en bois. Elle le caressa en restant dans ses pensées, si cet homme est une connaissance de Mademoiselle alors il est quasi certains qu'il était un mafieux. Elle n'en était pas sur mais ça restait très probable. Elle finit par croiser le regard de l'homme et elle se redressa en le questionnant.

- Puis-je m'assurer qu'il n'y a rien de grave, signore Cristiano ?

Demanda t-elle en gardant son léger sourire.
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MessageSujet: Re: Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans   Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans EmptyDim 24 Aoû - 6:58

On lui avait apporté une boisson délicieuse, il était en compagnie d'une personne délicieuse, il commençait même à s'interroger ce pourquoi il ne venait plus aussi souvent dans le pays qui avait vu naître ses ancêtres. Ses seuls motifs de visite en Italie étaient pour voir sa famille, les réunions entre Famiglie et petites missions qu'il s'infligeait.

Quoiqu'il en soit à l'heure actuelle, il se trouvait dans ce bar à l'aspect rustique dont lui avait parlé maintes et maintes fois sa cousine Kyoko et son bras-droit aux allures de majordome britannique Giovanni. Le jeune parrain était un garçon très extraverti, qui se laissait souvent partir dans l'excès et l'exagération, contrairement à son frère jumeau Sean qui lui est un tantinet introverti, quelque froid mais calme et reposé. Le premier agit souvent sans forcément être lucide, le second est énormément calculateur. Ces deux différences de caractère amènent des approches différentes quant aux relations qu'ils entretiennent, c'est pour cela qu'Andrew est quelqu'un à qui l'on s'attache très vite malgré le fait qu'il soit éperdument narcissique comportant donc toutes les caractéristiques de ce trait de caractère comme l'arrogance, la confiance en soi et d'autres encore. Etant donc quelqu'un de chaleureux, cela explique pourquoi il se retrouve au beau milieu de Naples en fin de soirée en discutant avec une inconnue qui se balade avec un chat noir comme si c'était un chien dressé. Alors qu'il observait la jeune femme être réceptive à ses quelques compliments, à son charme et autres petits gestes d'habitude, cette dernière vint le remercier pour l'invitation à partager un verre d'un très aimable sourire, une moue charmante selon lui.
Une fois le verre servie pour sa personne, elle trinqua en retour avec le jeune homme, boire du vin ne devait surement pas être commun pour une asiatique se disait-il. Par ailleurs, il continuait de se creuser la tête depuis un moment, se demandant si la jeune femme était une touriste, ou bien une puissante femme d'affaires ou une femme de personnalités asiatiques. Mais étant donné qu'elle était seule, dans un coin peu connu de cette très belle ville, et de plus avec un chat, il semblait déjà logique qu'elle était célibataire. Et pour ce qui est du motif de sa venue, il attendrait d'observer des indices plus frappants. Elle finit par délecter du liquide qui lui avait été servi, notre homme en fit de même, alors qu'il sirotait sa boisson il fermait les yeux et s'imaginait chaque scène que pouvait lui inspirer ce vin. Il n'avait pas grand chose d'exceptionnel, il était sucré comme un bon vin blanc, mais il avait ce petit quelque chose qui le faisait si particulier. Etant un grand adepte du vin, celui-ci inspirait de vastes étendues, des grandes plaines dont les terres étaient fertiles, et un ciel dégagé ponctué d'un Soleil magnifique. Enfin bref, ce n'était pas le moment de juger avec précision ce vin, il se fait envoyer une caisse jusqu'au Brésil pour continuer sa dégustation. Son interlocutrice qui venait de finir son verre s'exprima :

- « Je trouve ce vin particulièrement bon en bouche, enfin je ne m'y connais pas trop. Je suis enchantée de vous avoir rencontré et je vous remercie pour ce verre. »

Cette fois-ci, elle décida de s'adresser à lui en anglais, cette fois-ci sa pratique de la langue s'approchait de la perfection, et sa remarque n'était pas mauvaise :

« C'est un vin de femme ! Très féminin ! Moi aussi je suis ravi de vous avoir rencontré, mais vous partez ? »

Alors que son vis-à-vis allait répondre du tac-au-tac, un léger sifflement se fit entendre, c'était un son de téléphone portable, et en l'occurrence celui de notre protagoniste. Il avait pour habitude de le mettre sur vibreur, mais comme il avait contacté son frère, Danildo, et ses autres cousins comme Kyoko et Gioia, il l'avait mit le volume pour être sûr d'être bien averti au cas où il recevrait un appel ou un message, cette fois-ci ce devait être un message. Alors qu'il avança sa main vers sa poche, il se mit à essayer de deviner qui aurait bien pu lui envoyer un message, il procéda par élémination : Sean aurait trouvé son jumeau sans avoir à l'appeler, Danildo l'aurait appelé car il n'aime pas les SMS, Aaron est avec sa mère. Sachant qu'il était un peu plus de 14h au Brésil, Adriano devait surement être à la salle de sport ou à la plage. Et Anderson et Andrew Jr. sont trop jeunes et trop couvés pour se rendre de Vérone à Naples par eux-mêmes, donc les seules personnes suscpetibles d'envoyer un message sont Gioia et Kyoko.
Il avait raison, en se munissant de son téléphone, l'expéditeur n'était autre que Kyoko, il se mit à lire ce qu'il avait reçu :

« Caro cugino ,
Je suis sur ma route en direction du centre pour venir te voir. Peux- tu me donner tes coordonnées ?

P.S : Ne drague pas trop. Baci. »


Il n'y avait qu'elle pour envoyer des SMS écrits comme des lettres. Si elle était en route c'était une bonne chose comme ça il pourrait voir Gianni, Giovanni. Notre jeune éphèbe aimait bien le bras-droit de sa cousine car il aimait par dessus tout le critiquer et lui montrer qu'il avait tort dans n'importe quelle circonstance, et ce dernier n'arrivait jamais à garder son calme, il finissait toujours par fulminer et en finir par les poings, c'était toujours drôle de le voir dans cet état. Quoiqu'il en soit, en lisant ce message, le jeune parrain s'était mit à rire et tourna son regard machinalement vers la jeune femme qui lui tenait compagnie, c'était dans un sacré bon timing car il l'a surprit en train d'observer le contenu du message. Il n'y accorda pas tellement d'importance, il se mit alors à rédiger la réponse :

« Je suis dans ce vieux tacot dont tu m'avais parlé sorellina en bonne compagnie, rejoins-moi ou je trouverai mon réconfort dans d'autres bras !
Bref, tu es où toi ? »


Alors qu'il venait de saisir la réponse en délaissant quelque peu la personne qui était en sa compagnie, cette dernière avait prit tout le temps de penser à certaines choses qui la tracassaient, une fois que le jeune homme prêta attention une nouvelle fois à la charmante jeune femme qui lui faisait face, cette dernière saisit l'opportunité pour exprimer ce qui semblait être son malaise :

- « Puis-je m'assurer qu'il n'y a rien de grave, signore Cristiano ? »
Demanda t-elle en gardant son léger sourire qui ne se détachait pas de son visage depuis que les deux s'étaient rencontrés.

Cette question était quelque peu louche, car dans les alentours il n'y avait rien de bien grave, de plus de quoi pouvait-elle bien parler vu qu'elle ne semblait pas être du coin, du coup elle n'avait surement pas d'attaches ou quoique ce soit s'y rapprochant dans les environs aux yeux d'Andrew. Puis il se rappela qu'elle avait épier son message, et étant donné qu'il s'agissait d'une conversation entre deux membres d'une même famille, mais également de la Mafia, de plus il ne lui avait pas dit son premier prénom donc par addition, en voyant le message et l'expéditeur peut-être avait-elle déduit qu'il s'agissait de la puissante femme qui était à la tête des Jack's, et donc elle avait deviné que l'homme qui partageait un verre avec elle avait sûrement un lien avec la Mafia. Etant donné qu'elle est asiatique et qu'elle a fait comprendre qu'elle ne connaissait pas bien l'Italie et sa culture, peut-être était-elle une agent d'Interpol ou même du FBI ou de la CIA vu qu'elle maîtrise très bien l'anglais américain, peut-être était-elle même du WHDJ et ce serait une Peacekeeper. Il est vrai qu'il avait observé que les membres du The Element avait tous un petit fétiche et pour elle ce serait peut-être son chat. Enfin bref, il y avait tant de scénarios possibles qu'il préférait être curieux :

« Qu'y a-t-il de grave ? Et où ? Vous êtes mal-à-l'aise en ma compagnie ? »
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MessageSujet: Re: Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans   Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans EmptyDim 24 Aoû - 9:12

"La bella addormentata" avait posé son bras gauche sous la nuque pour éviter le gêne du marbre froid au contact de sa peau, et, les yeux fermés, essayait de deviner les milles et un sons que s'offraient à ses oreilles, de cette ville active qu'était Naples.
Son deuxième sens était en éveil, et arrivait à percevoir discussions, bruits de pas, musique qui l'encerclait.
Elle reconnaissait la voix du vieux poissonnier, Michele, qui faisait deux aller retour par jour à la mer pour venir revendre ses sardines fraîches près du stand de Signora Caterina, qui elle vendait des agrumes tout droit venant de Sicile, à la renommé mondiale tant leurs jus et leurs couleurs faisaient pâlir d'envie.
C'est dans ces moments de relaxation que Kyoko pouvait s'adonner à des pensées profondes et perplexes sur le monde et autres sujets méritant raisonnement. D'ailleurs, ces pensées l'amenaient à des débats internes qui pouvaient durer des heures, et ce fut le téléphone de Kyoko qui l'interrompit en pleine réflexion.
En regardant le nom de l'expéditeur, et après en avoir lu le contenu du message d'un œil entrouvert, un sourire ravi se dessina sur ses lèvres.
Ne voulant pas perdre davantage de temps, elle se releva doucement, prenant soin de s'étirer afin d'éveiller ses muscles légèrement endoloris, et décida de rejoindre son cousin dans le fameux bar dont elle lui avait si souvent parlé.
D'après la jeune femme, si Andrew était resté là bas depuis qu'il était arrivé en ville, et qu'il l'attendit, cela signifiait qu'il avait apprécié l'atmosphère de l'endroit en question, et elle pria en son for intérieur qu'il l'attendrait avant de se descendre les excellentes bouteilles que le patron possédait.
Elle pensa à se rappeler à ramener une bouteille à Giovanni, lui qui avait du mal avec le vin italien, et se remercia intérieurement de ne pas avoir insisté à ce qu'il l'accompagne, connaissant la relation que son cousin et lui avaient. De toute manière, l'anglais au sang bouillant aurait refusé en grommelant, et Kyoko préférait garder une bonne image auprès de la plèbe napolitaine et non pas retrouver le nom de Gioanni écrit sur "La Gazetta" pour destruction de lieu public.
Elle décida d'emprunter la via Sant'Apollinare afin d'accéder au bar plus rapidement qu'en faisant le tour, et en l'espace de cinq minutes elle ouvrit la porte en bois massif et pénétra à l'intérieur, ne manquant pas d'attirer l'attention sur elle. On pouvait lire la stupéfaction de certains touristes à voir ses italiens saluer avec respect ce bout de femme qui, malgré qu'elle dégageait ce charisme absolu, ne semblait pas être une personnalité très connue.
Cela fit rire Kyoko, qui ressentait beaucoup de peine pour ces humains ignorants du monde occulte de la Mafia, et se dirigea vers le bar, où elle aperçut de loin la fameuse tignasse de son cher cousin, aux reflets si uniques , et s'aperçut très vite qu'il était en charmant compagnie.
Kyoko dut regarder de plus près pour ainsi se rendre compte qu'il était en train d'avoir une conversation avec l'un des membres de l'équipe de Yoko, et une amie très proche de Kyoko : O-Ren.

La jeune napolitaine fut surprise de la retrouver ici, mais ce qui la surprit davantage était qu'elle connaissait Andrew, elle n'avait pourtant pas souvenir de les avoir présentés. Qui plus est, cela signifiait que Yoko-san n'était pas en Italie, car elle se serait faite accompagner par son escouade entièrement japonaise tant elle en détestait le pays et sa langue.
Le souvenir de sa mère lui laissait toujours un souvenir âcre dans la bouche, et pour éviter de s'affubler d'une mauvaise journée elle préféra la chasser de son esprit et de s'approcher silencieusement du duo, avant de tapoter sur l'épaule d'Andrew en murmurant tout bas .

"Ti avevo detto di non fare troppo flirt con le ragazze, caro."
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MessageSujet: Re: Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans   Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans EmptyDim 24 Aoû - 10:39

« Qu'y a-t-il de grave ? Et où ? Vous êtes mal-à-l'aise en ma compagnie ? »

Ô grand dieu non, elle appréciait la présence de cet homme bien qu'elle ne le connaissait que très peu. En fait elle ne le connaissait pas vraiment mais ça ne l'empêchait pas d'aimer sa compagnie. Si elle ne l'appréciait pas elle ne l'aurait même pas regardé, ça c'est certains ! Elle s'empressa de faire un non de la tête avant de passer machinalement une main sur sa nuque, pour se la masser, elle cherchait les bons mots, les plus justes. O-ren n'aimait pas mentir si ça n'entrait pas dans le cadre du "travail". Mentir dans la vie de tout les jours elle n'appréciait pas du tout. Elle mentait si elle était vraiment obligée, sinon elle préférait se taire. Elle regarda l'homme dans son unique oeil avant de reprendre la parole, ou du moins essayait. O-Ren avait beau être dotée d'un talent très notable pour s'exprimer cela ne concernait pas du tout l'expression de ses sentiments, elle arrivait pas vraiment à en parler néanmoins elle y été obligée à cet instant précis. Elle regarda ailleurs, son chat notamment et répondit à sa question en essayant de ne pas trop rougir. Elle hésita quelques peu avant de réussir à se lancer, elle parla assez vite, comme si, pour elle,  le fait de dire ces quelques mots était quelque chose d'insurmontable.

-Je.. euh, pardonnez moi, cette question qui peut paraitre un peu douteuse, mais j'ai vu le nom d'une personne qui m'est très chère s'afficher sur votre portable alors j'ai voulus m'assurer que... ET, je n'ai pas lu votre message, signore ! Et en aucun cas je me sens mal en votre compagnie.

Elle finit par respirer un grand coup après avoir dit ça, la franchise de la jeune femme pouvait faire sourire mais elle ne pouvait s'en empêcher. Une fois qu'elle eut finit de parler et de reprendre son souffle elle regarda une nouvelle fois l'homme qui avait surement un lien avec la Mafia et lui décrocha un sourire toujours aussi adorable mais timide également. O-Ren pouvait être une femme tout à fait horrible, sans pitié envers autrui, une tueuse à sang froid ou à sang chaud, d'ailleurs à  l'âge de 20 ans elle devint un des plus grands assassins de ce Monde, agissant toujours dans la plus grande discrétion, par comme ses sbires par le passé qui avaient tous un grain de sable dans le cerveau. En même temps vu le nom de l'organisation de l'asiatique... Les 88 fous il y avait de quoi se poser de nombreuses questions. Mais la jeune femme pouvait se montrer très attentionnée, fidèle et dévouée envers sa famille, plus précisément à Yoko-Sama et Kyoko-Sempai mais aussi avec quelques personnes de son entourage. Elle savait quand il fallait être sérieux et quand il ne fallait pas l'être, elle arrivait parfaitement à jonglé avec ses deux personnalités totalement distinctes. La brune aux yeux bleus passa une main dans ses cheveux noirs avant de remettre  correctement une mèche de cheveux devant son oeil gauche. Alors qu'elle allait écoutait ce qu'avait à répondre le jeune homme ils furent interrompus soudainement par un bruit de porte et des murmures ici et là ainsi que des salutations. O-Ren détourna son regard vers l'entrée pour voir qui était entrain de rentrer dans le vieux bar et elle fut agréablement surprise lorsque elle aperçut la jeune Madonne. Un sourire très sincère se dessina sur ses lèvres, s'en réfléchir elle se leva de la haute chaise de comptoir et la regarda arriver en ne perdant pas son sourire. Lorsqu'elle arriva près du duo elle se courba légèrement vers l'avant pour la saluer avec tout le respect et l'honneur qui lui était dû. Les gens dans la salle regardait cette scène avec un oeil tout à fait curieux et interloqué, pas étonnant ! Les yeux bleus de l'asiatique se posèrent avec attention sur Kyoko avant de regarder le sol, O-ren était vraiment très respectueuse envers la jeune femme.

- Je vous souhaites le bonjour Kyoko-Sempai, je suis ravie de vous voir, je ne pensais pas que nous nous verrions ici, j'en suis agréablement surprit.

Elle se releva doucement après cela et posa son regard bleuté sur " Martello " et Kyoko en leur souriant. Mouta regarda Kyoko et, aussi étonnant que cela puisse paraitre, miaula dans sa direction pour attirer son attention. Lorsque ceci fut fait le chat baissa sa tête et fit une révérence digne de ce nom à la Madonne avant de se redresser et de la regarder, inclinant sa tête sur le coté.
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MessageSujet: Re: Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans   Découverte de Napoli - O-Ren Jack's /Andrew Cristiano Dio-Amo Evans EmptyVen 31 Oct - 14:39

La jeune femme qui maniait la langue italienne avec succès malgré quelques petites erreurs rétorqua aussitôt à son vis-à-vis qui venait lui poser la question quant à un susceptible départ de cette dernière :

- «Je.. euh, pardonnez moi, cette question qui peut paraitre un peu douteuse, mais j'ai vu le nom d'une personne qui m'est très chère s'afficher sur votre portable alors j'ai voulus m'assurer que... ET, je n'ai pas lu votre message, signore ! Et en aucun cas je me sens mal en votre compagnie.»

Il n’était pas surpris qu’elle ait vu l’expéditeur du message, ni même le contenu du message. Mais ce qui le surprit légèrement est le fait qu’elle connaisse Kyoko. Ceci lui donna donc un nouvel indice afin d’affiner sa déduction. Alors qu’il s’apprêtait à lui donner une réponse, il se mit dans un premier temps à réfléchir afin de deviner qui était son interlocutrice. Auparavant, il l’imaginait comme agent d’une organisation internationale du fait de ses origines asiatiques, mais le fait qu’elle savait qui était sa cousine lui fit penser fortement qu’elle avait un lien certain avec le monde de la Mafia, il ne s’était pas trompé. Mais était-elle alliée ou ennemie ?
Le fait qu’elle soit asiatique lui fit penser qu’elle était Drakeo, mais elle pouvait également être de la Famiglia Evans sachant que cette Famiglia qui n’était autre que celle appartenant au jeune homme accoudé au bar : ceci s’explique par la simple raison que sa famille dispose d’une importante branche commerciale en Chine. Cependant, il poussa un peu plus la réflexion et se rappela que sa cousine avait du sang asiatique de par sa mère, donc cette jeune femme qui s’avérait quelque peu curieuse mais tellement charmante faisait peut-être elle-même partie de la famille de la marraine Jack’s.

Des bruits de fond venaient troubler le calme qui était jusqu’alors régnant dans le pub, cet endroit avait l’air plutôt tranquille à première vue selon notre homme mais apparemment il avait dû se tromper. Mais peu importe, une femme n’aime pas qu’on la quitte des yeux c’est pourquoi Andrew ne dérogea pas à cette règle et continua de la fixer de son seul oeil visible ; il entrouvrit la bouche afin de répondre à ce qu’elle avait dit il y a quelques minutes de cela. Mais pendant cet instant il sentit une présence qui se rapprochait petit à petit, surement quelqu’un qui allait interpeller une autre personne ou tout simplement un homme ou une femme qui comptait s’asseoir près du comptoir donc il n’y prêta pas attention. Il était sur le point de parler mais il fut aussitôt coupé par une main qui vint se poser sur son épaule puis ensuite des paroles soufflés au plus près de son oreille murmurés dans un accent mélodieux. Le parfum féminin de la jeune femme lui rappelait quelqu’un, et enfin ses mots vinrent confirmer ses soupçons :


- «Ti avevo detto di non fare troppo flirt con le ragazze, caro»

Le parfum, les doigts fins, la discrétion et enfin la voix doublée de son mélodieux accent ; il l’avait reconnu il s’agissait sans nulle doute de Kyoko. A l’écoute des mots qu’elle avait pu prononcée il finit par se retourner pour lui répondre les paupières closes, le menton relevé en parlant d’un ton condescendant mais également enfantin dans la langue que lui avait apprise son père :

« Le donne sono diventate così brutto che non ho avuto molta scelta. »

Alors qu’il venait de répondre à sa cousine, il observa les marques de respect de la part de la jeune femme aux origines asiatiques auprès de la troisième personne qui venait d’arriver. Il n’y avait plus aucun doute, elle faisait bien partie du monde de la Mafia et apparemment du côté des Jack’s mais pour le moment Andrew se délecta de la soumission de cette même jeune femme, même le chat fit la révérence. Notre jeune homme soupçonnait réellement ce félin de ne pas être en réalité un animal, à ses yeux ce mammifère devenait même glauque.
Alors que les salutations plus qu’officielles semblaient s’éterniser entre les deux, le jeune parrain leva les yeux au ciel et racla sa gorge, puis il baissa une nouvelle ses yeux vers le plancher pour observer le chat répondant au nom de Mouta, de son pied droit il poussa le félin tout en arborant un air curieux pour ce même animal. La créature toujours plus humaine fut surprise et le montra en écarquillant les yeux, cette réaction fut partagée avec le jeune homme qui commençait sérieusement à douter de la véritable nature de l’animal. Comme pour passer à autre chose, il s’exprima en anglais pour être compris par chacun de ses yeux deux interlocutrices car parlant précédemment en italien, O-Ren n’aurait pas pu forcément comprendre :


« Enfin bref ! Kyozinha, avant de m’expliquer le lien exact entre toi et cette charmante demoiselle que voilà, j’aimerais que tu me rassures ! As-tu acheté des habits pour moi à Milan ? »

Mouta qui se trouvait toujours à ses pieds jouait avec la pointe des chaussures de notre héros avec ses griffes, jusqu’à ce que l’animal finisse par s’ennuyer et se décida de monter sur le bar. Ceci fait, elle approcha son museau vers le contenu du verre.
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