Mission : Fajro & O-Ren - Enquête [ FINI ]

La jeune femme nommée O-Ren n'avait rejoint l'illustre famille des Jack's que depuis quelques mois. C'est d'ailleurs tout au hasard qu'elle les avaient rencontrés. Très vite elle s'était mise à leur faire confiance et c'est tout naturellement qu'elle accepta de rejoindre la famille composée à 99% des filles. Heureuse de faire partie d'une famille qui lui ressemblait tant  elle s'était vite accomodée aux valeurs et principes de celle-ci. Et vint le jour de sa première mission, elle n'était pas anxieuse d'aller sur le terrain mais de rencontrer une personne dont elle ne connaissait pratiquement que le nom. Elle se posait quelques questions tout de même ce qui est bien normal mais elle n'en parlait à personne. Elle devait apprendre à connaitre l'entourage de sa nouvelle famille même si cela allait être assez dur les premiers temps.




Pour sa première mission elle devait se rendre en Chine, cela tombait bien pour elle car elle parlait cette langue à la perfection malgré qu'elle soit d'origines japonaises. L'avion venait d'atterrir dans l'aéroport de Beijing Capital international. Il y avait un monde fou, c'était presque étouffant avec cette chaleur qui n'avait de cesse de tenailler les individus. Pourtant notre jeune femme, anciennement tueuse à gages n'avait aucun problème pour se mouvoir dans cette fourmilière, il faut dire qu'elle avait l'habitude, elle avait grandit dans un environnement très similaire après tout. La jeune assassin s'éloigna doucement de la foule oppressante pour vérifier l'heure. Une demi heure passa lorsque sa valise arriva sur les tapis, elle la récupéra et sortit par la suite de l'établissement. Elle fit appel à un taxi et dût parlementait longtemps avec celui-ci pour qu'il accepte de l'emmener dans un des plus grand hôtel de la ville voisine car ce trajet n'était pas du tout prévu dans ses carnets de destination. Entrant dans la voiture, elle se laissa guider par le chauffeur. Il était 13h et 45 minutes lorsqu'il arrivèrent dans la ville voisine. Il y avait trop d'embouteillages et si cela continuait comme cela elle allait finir par arriver en retard à son rendez-vous chose qu'elle détestait. Elle finit par sortir de la voiture, visiblement énervée. O-ren laissa suffisamment d'argent pour payer le trajet et commença à y aller à pied. Elle finit par arriver devant le grand hôtel avec 7 minutes d'avance. Elle en profita pour sortir une cigarette de sa poche et en fuma une bonne partie avant de rentrer dans le hall où elle balaya de son regard azuré  les personnes présentes dans celui-ci. Evidement, personne ne lui avait dit à quoi ressemblait cette mystérieuse personne. Soupirant légèrement elle continua de regarder chaque individus, elle finirait bien par trouver celui qu'elle cherchait.

Quoi ? Faire équipe avec une femme ? M'avez-vous pris pour Frosto ? Vous savez que je préfère faire mes missions seul avec Luis.

D'accord, d'accord, je sais il a trop à faire.. Pas la peine de s'affoler Wall, j'accepte..

Une fois que The Wall lui donna tous les renseignements nécessaires à propos de cette enquête et la Jack's avec qui il devait faire équipe pour la première fois, Fajro raccrocha son téléphone et prit le premier taxi qu'il croisa. Celui-ci demanda au chauffeur de l’emmenait l'aéroport et rapidement. Sur la route, le chauffeur ne cessa de regarder le maquillage de celui-ci par le rétroviseur, il ne voulait pas lui demander pourquoi portait-il toute cette mascarade, mais vue sa façon de le dévisager il en avait une grande envie.
La circulation à Londres n'était pas très longue, il y avait peu de transports ce jour là. Les seules voitures et camions qui circulaient étaient les travailleurs qui revenaient chez eux. Une fois que la taxi avait passé la troisième rue, on pouvait apercevoir le grand aéroport de l'Angleterre, il semblait être peuplé à l’intérieur, beaucoup de personnes voyageaient ce jour là puisque c'était la fin des vacances de pâques dans certains pays.
Une fois que le taxi se gara dans le parking, Fajro descendit et alla payer le chauffeur pour enfin rejoindre l'aéroport et le Jet privé des WHDJ qui l'attendait.
Devant l'avion, il était attendu par deux hommes de main des Jack's, ils étaient là pour lui expliquer le déroulement de cette mission et les détails de son coéquipière. Mais celui-ci passa devant eux, comme si ils n'existaient pas, il monta dans l'avion, et demanda au pilote de démarrer.
L'avion était sur le point de décoller, quand Fajro regarda par la fenêtre et fit un doigt d'honneur en tirant la langue aux hommes de main.

13:30 - Asie - Quelque part dans la chine.

L'avion survolait l'aéroport et enfin il atterrit tranquillement sur Beijing Capital international, le fameux aéroport chinois. Le pilote ouvra l’escalator pour que Fajro puisse descendre. La chaleur était immense dans ce pays, mais malgré tous ses degrés cela ne posait aucun problème au Peacekeeper du feu, puisque c'était son élément. Il fut aussi accueilli par une limousine noire et vitres teintées conduite par un agent du WHDJ cette fois-ci. Il monta à l’intérieur tel un ministre, et il reconnut directement le membre de son organisation. Sauf que là le dialogue fut plus long, ils rigolaient tous les deux, en parlant de femmes et sex durant tout le voyage. Le temps était passé rapidement, le voilà enfin devant l'hôtel Hilton. Se faire remarquer était pour lui plus qu'une évidence, il poussa la porte du hall avec son pied et cria :
Alors ! Comment vont les jaunes ici ?

Un bruit. La grande porte du hall s'ouvre d'un coup. Une voix forte et masculine vint résonner dans tout la pièce. Un silence de mort naquit dans celle-ci lorsqu'il prononça son ultime phrase. Venait-il d'insulter les Chinois présent dans la pièce ? O-Ren fronça légèrement ses sourcils et détourna légèrement la tête pour venir regarder avec attention l'homme qui venait de débouler et de perturber sa recherche. Elle resta un long moment à le regarder avant de se décoller légèrement du mur où elle avait prit place afin d'avoir une vue plus étendue du hall et des personnes qui s'y trouvaient. Cet homme avait tout de même l'air étrange, son maquillage aussi. Est-il possible qu'un homme aussi atypique que celui-ci soit la fameuse personne qu'elle recherchait. Elle hésita un moment... déjà aller vers les autres ce n'était pas du tout son fort mais en plus devant un homme aussi étrange que lui... c'était loin d'être gagné ! Elle décroisa ses bras et inspira une grande bouffée d'air pour se donner du courage. Elle regarda une dernière fois le sol, se parlant à elle même pour avoir plus de conviction et finit par redresser la tête et se rapprocher de lui alors que personne n'osait bouger et regarder avec de grands yeux étonnés la personne qui venait de faire son entrée. La femme et l'homme étaient les deux seuls a bouger dans la pièce.
La jeune femme asiatique regarda avec un air toujours sérieux et inébranlable  cette personne qui se tenait maintenant face à elle. Il était plus grand qu'elle mais les yeux bleus rivière de la femme assassine se plantèrent dans ceux de l'homme. Quelques mèches de ses cheveux noirs descendaient sur son visage très fin et élégant. C'était une très belle femme mais elle ne s'en vantait jamais. Elle ne parlait pas beaucoup à vrai dire.

- Bonjour, est-ce vous ? demanda t-elle sereinement de sa voix cristalline en Chinois, vu qu'elle l'avait entendu parler cette langue pas plus tard que tout à l'heure.

Elle n'avait pas prononcé son prénom, on s'est jamais. Il y a des espions partout et on est jamais trop sur. Mieux vaut prévenir que guérir n'est-ce pas ? Surtout que dans ce milieu nous sommes constamment au bord du gouffre, un seul faux pas et c'est la fin. L'erreur n'était pas permise car on pouvait à tout moment se voir disparaitre de ce monde. Les gens étaient suspicieux et dévisageaient les deux protagonistes d'un mauvais oeil. On pouvait entendre certains murmures. La femme prit sur elle et lui adressa de nouveau la parole avec un naturel assez flagrant. Pourtant son regard voulait tout dire, elle essayait de lui faire passer un message, elle reprit la parole pour mettre a exécutions sont plan. Pour cela elle devait mentir afin d'apaiser toutes les personnes suspicieuses. Elle espérait qu'il ait comprit.

- Je suis contente que vous soyez de retour au pays ! Vous m'avez manqué... allons dans un endroit plus calme pour continuer notre conversation. , après avoir entendu ça les hommes arrêtèrent les murmurent, ne se doutant pas que tout ceci n'était que pure invention.

Dès que la porte s'ouvrit un grand silence se fit dans le hall.. Le clown pénétra  dans l'hôtel en fixant chaque homme et femme qui s'y trouvait en cherchant sa coéquipière dont lui avait parlé Rosario. Pour l'instant aucun signe de la Jack's, il avança au milieu de la salle tout en regardant les membres. Pour attirer l’attention de sa nouvelle coéquipière il cria dans toute la salle en prenant une voix peu grave et enfantine. Le silence se transforma en peur cette fois-ci, les gens restèrent immobiles de crainte après cette action. Il avança encore un peu plus, ses pas raisonnèrent dans tout le hall à cause du silence qui s'était fait. Les personnes croyaient que c'était un braquage à cause du style vestimentaire que portait notre protagoniste et son entrée, il était vêtu d'un costume trois pièces, noir, avec une chemise blanche accompagnée d'une cravate noir, sans oublier son visage mal maquillé, cependant tout ceci donnait un charisme au clown. Il ne fallait pas oublier que Fajro était un tombeur, il avait facile à charmer les filles qu'il rencontrait, qu'elles soient matures ou bien jeunes.

Soudain, une silhouette se déplaça dans la foule, il ne pouvait pas très bien apercevoir qui s'était. Il ne fallait pas oublier qu'il était là pour assurer la sécurité de cette femme qui enquêtait sur la personne qui s'était introduite chez les Jakc's pour récolter des informations pour sa famille ''Drakeo''. Cette famille qui était à la tête du monde de la mafia actuel, cette famille construite que dans la haine dans le seul but ''Détruire'' la mafia de l’intérieur. Cette silhouette sortit de la foule, c'était une jeune femme avec une coupe de cheveux fine, noire et mi-longue aux yeux bleus. Elle portait un badge des Jack's, elle vint près du clown et l'interpella :

- Bonjour, est-ce vous ?
Aha, oui, c'est moi.. Et vous, êtes-vous vous ? AHAHAHAHAHAHA !

Une fois qu'il répondu bêtement il se mit à rire en tenant son ventre avec ses deux mains. La blague qu'il venait de sortir semblait être drôle... Mais que pour lui. Il regarda aux alentours, personne ne rigola, ils étaient tous intrigués par tout le bruit que faisait celui-ci. Son rire devenait de plus en plus fort mais il réussit à se calmer en sortant un mouchoir de sa poche et en essuyant une petite larme qui avait coulé de rire.  Une fois qu'il reprit son sérieux, il observa attentivement la femme pour voir si ce n'était pas elle l'intrus, mais son physique et sa façon d'être lui changèrent vite d'avis. Les asiatiques chuchotaient entre eux dans leur langue en se demandant bien ce qu'il se passait dans l'hôtel. L'air chaud devenait étouffant, on pouvait sentir la transpiration des personnes à trois kms tellement que l'odeur était forte.

Heu.. t'ai-je autant manqué chérie ? Si tu veux on peut juste louer une chambre de ce magnifique hôtel, je te montrerai l’efficacité de mon élément ''le feu''.  

Il décida de jouer le jeu d'une façon un peu exagérer, il prit son interlocuteur par la taille et la dirigea vers la sortie.

La jeune femme typée asiatique était rassurée de voir que son interlocuteur avait comprit son stratagème et qu'il lui avait emboîté le pas dans cette petite mascarade dans le but de tromper les personnes un peu trop curieuses. Elle allait répondre au jeune homme avec une certaine assurance lorsqu'elle sentit un de ses bras la prendre par la taille. O-Ren eut légèrement le souffle coupé, elle s'efforça de garder son sang froid, elle le devait après tout. C'était la première fois depuis l'assassinat de ses parents qu'elle était aussi près d'un homme, certes c'était pour la comédie mais tout de même. C'était assez réaliste, le jeune homme qui l'accompagnait ne devait jamais faire les choses à moitié, enfin cela n'est qu'un simple avis personnel sans grande valeur à vrai dire. La jeune Jack's rougit légèrement suit au " chérie " qu'il avait employé, elle s'efforçait de garder son calme, rassemblant ses esprits et gardant son sang froid elle adopta un air amoureux. Elle ne savait absolument rien du véritable amour avec un grand A mais à force d'observer et analyser les gens elle avait comprit qu'il fallait avoir un sourire assez niais, des étoiles dans les yeux, avoir une démarche un peu plus maladroite que d'habitude. Elle était passée maitre dans l'art de simuler. On peut dire que c'était un vrai caméléon, capable de s'adapter a pratiquement toutes les situations. C'est ainsi, qu'elle s'adapta a celle-ci avec brio, sans que quiconque puisse se rendre compte qu'elle n'était pas du tout elle même.
Regardant son partenaire elle lui fit un adorable sourire avant de continuer à marcher près de lui, le suivant sans demander son reste. Il savait surement ce qu'il faisait. Bien que d'apparence détendue O-Ren savait pertinemment la raison de sa venue ici et elle comptait en apprendre d'avantage sur cette famille... les Drakeo c'est bien ça ? Ça l'intriguait, elle voulait bien faire sa mission.

- Bien sur, tu sais que je ne parle jamais pour rien dire. Je te suis chéri, allons là où on sera seul et en paix. dit-elle en regardant droit devant elle, ne perdant pas son sourire.

Elle se posait beaucoup de question, trop peut-être. Mais en même temps elle n'était pas vraiment dans ce milieu là avant. Elle devait tout apprendre. Bien sur elle en avait entendu parler de ces familles et des personnes qui les composaient mais étant donné qu'elle était tueuse à gage elle avait peu de temps pour en apprendre davantage. Mais maintenant qu'elle faisait partie de ce cercle elle se devait de rattraper son retard, aussi important soit-il. Elle continuait de marcher près de lui lorsqu'elle sentit qu'il s'était arrêté, relevant doucement son regard vers lui O-Ren attendit patiemment de voir où ils allaient enfin aller pour parler de choses sérieuses et qui méritent toutes leurs attentions. Elle espérait aussi qu'il en sache plus sur elle à propos de la mission, étant nouvelle tout cela était un peu floue par la jeune femme aux cheveux noirs et aux yeux couleur de rivière. Elle tenait toujours sa petite valise et son sac près d'elle quant-elle entendit un léger miaulement. Ouvrant grand ses yeux, elle ouvrit sa sac en découvrant son chat noir, tranquillement installé à l'intérieur tel un pacha. Se grattant légèrement la tête elle esquissa un léger sourire en regardant son partenaire.

- Tout compte fait on sera... trois, désolée mon chat s'incruste toujours dans mes voyages.

Après l'avoir complimenté, la jeune fille rougit légèrement mais elle ne voulu montrer ses émotions. Un sourire affirmatif s'afficha sur les lèvres de Fajro, il voulait dire -''C'est dans la poche''. Fajro aime beaucoup les femmes, il arrivait très bien à gérer ses situations et pulsions sexuelles.
Quand ils se mirent à marcher vers la direction de sortie , les personnes de l'hôtel reprirent leurs activités, maintenant que le clown n'était plus là ils pouvaient tous souffler. Fajro se dirigea vers la sortie en compagnie de sa nouvelle ''coéquipière''. Tout à coup, la demoiselle s'arrêta soudainement après avoir entendu un miaulement venu de son sac. Elle l'ouvrit et sortit une boule noire et poilue, c'était un chat qu'elle avait caché durant tout ce voyage. Celui-ci fut surpris par l'animal qu'elle avait caché dans son sac avec toute cette chaleur, il fronça les sourcils en regardant la bête de poil d'un air démoniaque.
Sa petite parodie érotique était fichue cependant il n'était pas là pour flirter mais pour assurer sa sécurité.

Une fois dehors, Fajro sortit son Iphone 8G.S, un iphone fabriqué par The Wall, une technologie qui dépasse toutes les autres marques d'Apple. Enfin il n'était pas si puissant que le Samsung Galaxy Universe qu'avait le parrain actuel des Evanelli. Il se contenta de se téléphone, il resta un moment sur le touche principale jusqu'à ce qu'un son sortit droit du haut de parleur du téléphone.

Siri, je veux que tu envoies un message à Rosario pour le prévenir que j'ai retrouvé le membre de sa famille.

Un second son sortit du téléphone, celui-là affirmait que le message a bien été envoyé. Après cela, notre Peacekeeper se tourna vers la jeune fille et la relooka une dernière façon d'une façon plus intense. Il était plongé dans ses pensées en train de divaguer et de batifoler en s'imaginant toutes les scènes possibles. Peu de temps après il reprit ses esprits, et fit un signe à son chauffeur qu'il l'attendait devant l'hôtel. Il était garé sur un parking, en train de fumer sa dernière cigarette tranquillement jusqu'à ce qu'il aperçut Fajro sortir de l'hôtel. Il termina rapidement de fumer et jetta sa cigarette par la fenêtre. Il mit le moteur de la limousine en marche, et débraya en enclencha la première vitesse. Il fit tout le tour de l'hôtel et vint se mettre devant. Il sortit rapidement et alla ouvrir la porte arrière de la limousine son supérieur.

Les bonnes manières.. Honneur aux femmes !

Il laissa la jeune femme s'asseoir en premier et en suite vint son tour. Il demanda au chauffeur de l'emmener aux indications qui étaient indiquées sur le plan. Le chauffeur prit la route, et Fajro, sortit une bouteille de vins de la limousine accompagnée de deux verres. Il servit son interlocuteur en premier et ensuite il proposa au chat si il voulait boire. C'était idiot bien sûr, mais Fajro avait un humour gigantesque. Il était près à entamer les présentations mais logiquement cela devait être déjà fait il y a peu de temps avant.
Alors.. Tu es qui ?

O-Ren ne s'étonna pas vraiment du portable qu'avait sorti son partenaire. Après tout elle s'y connaissait en nouvelle technologie de l'information et de la communication. Ce n'était pas un grand mystère surtout avec ses origines, cependant elle n'avait jamais vu ce modèle. Elle devait l'admettre il était plutôt cool, tout comme son partenaire d'ailleurs. Et puis le fait qu'elle est rougit tout à l'heure ne venait peut-être pas de la comédie mise en place par les deux protagonistes, surement pas en fait, mais ça elle ne l'avouerait jamais. Et puis elle n'était pas là pour ressentir de pareilles choses. Elle devait se concentrer sur sa première mission. Inspirant un grand coup afin de se donner à nouveau du courage elle entra dans la limousine d'un luxe incroyable. Son chat noir était tout aussi curieux qu'elle, il observait absolument tout même le chauffeur, se demandant à coup sur qui était cet homme. Il sortit du sac et se faufila sur les genoux de la jeune femme, ronronnant doucement. Quant-à elle, elle attendit sagement que le jeune homme la rejoigne ce qui ne tarda pas. Il prit place près d'elle alors qu'il indiqua la destination au chauffeur. Juste après cela il sortit une bouteille de vin dont elle n'osait même pas imaginer le prix qui devait sans doute dépassé les limites du raisonnable. Enfin, ici, rien n'avait d'être raisonnable alors pourquoi changer ? Le jeune homme servit un verre à sa nouvelle partenaire de mission avant de s'en servir un à son tour. Il en proposa même un au chat ce qui fit sourire sa maitresse. Enfin, revenons aux choses sérieuses, qui était-elle, voilà la question de celui-ci.

-Oh oui, pardon, avec tout ce chahut j'ai omis de me présenter. Je suis O-Ren Jack's, je suis nouvelle dans cette famille. Je suis le bras droit de Yoko Kitamura. Et toi, qui es-tu ? Parce que à part ton prénom je ne connait strictement rien de toi... tout comme cette mission qui nous rapproche. Je sais qu'il faut récupérer des informations mais j'ignore de quels genres... Peut-être en sais-tu plus que moi même ?   finit-elle par dire en le regardant une nouvelle fois dans les yeux.

Attendant sa réponse qui n'aillait surement pas tarder à venir elle croisa ses longues et fines jambes tout en ayant le dos bien droit les épaules légèrement en arrière et le port de tête altier. Elle porta son verre à ses lèvres afin d'en boire une légère gorgée en ne cessant de le regarder, calmement. Elle le trouvait assez charmant mais ça aussi jamais elle le dirait, ce n'était vraiment pas dans ses habitudes. Quittant délicatement le contact des lèvres au breuvage elle inclina légèrement sa tête, continuant de le regarder. Tout ceci se passait assez vite bien sur ! Elle entendit le chat miauler de nouveau et le caressa tendrement aux niveaux des oreilles bien que portant toujours son attention à son coéquipier. Jaloux, le chat grogna légèrement et s'allongea un peu plus loin, laissant les deux protagonistes seuls à seuls.

Une fois qu'il se servit à son tour, il prit le verre en diamant, et sirota le vin datant d'un siècle. Il a été gardé durant toutes ses années dans la cave du WHDJ, il ne fallait pas oublier que le temps n'avait pas d'emprise sur les The Element. La limousine continuait d'avancer dans les grandes routes de chine. Le trajet n'allait pas durer, mais les deux protagonistes avaient tout leur temps de se présenter. Du coup, le chat se retira, et alla s'installer sur le siège d'à coté. Celui-ci semblait être jaloux, de la relation que sa maîtresse avait engagé avec Fajro. L’interlocutrice s'installa à son tour confortablement mettant une jambe sur l'autre. Était-ce une technique de drague ? Car c'est ce qu'il avait compris. Surtout qu'elle ne le quitta pas des yeux depuis qu'elle était entrée dans la limousine.
Une fois qu'elle finit de boire son verre, et elle s'exclama et en se présentant, et en demandant même plus d'information sur lui et l'enquête. Bien sûr, il pouvait lui donner des réponses sur lui, mais Elton interdisait à quiconque des Peacekeepers de donner plus d'informations sur eux. La seule chose que les gens devaient savoir c'était juste le nom de code.

C'est tout ce que tu dois savoir ma douce. Cependant sur cette enquête, je peux te donner plus d'informations. Comme tu le sais, je suis juste chargé de te protéger, car le Peacekeeper actuel qui s'occupe de votre famille n'est pas disponible. Et bien, cela fait quelques mois qu'un membre des Drakeo s'est incrusté dans votre famille se faisant passer pour l'un des vôtres. Mais Rosario a put deviner qui s'était mais cela reste encore à affirmer, voilà la raison de ta venue.

Le chauffeur prévenu Fajro qu'ils était presque arrivés. Après son intervention, Fajro commença à de déshabiller dans la limousine sans gêne, oubliant même la présence d'O-Ren. Une fois qu'il se retrouva en caleçon, il sortit un costume du tiroir de la portière. Il était exactement le même que celui qui portait précédemment, mais Fajro prenait soin de ses habits. Si une tâche se trouvait sur sa cravate, il devait immédiatement se changer. Une fois qu'il était prêt, il rajouta le badge des The Element à coté de sa cravate, une étoile d'orée avec les éléments représentés par des couleurs.
Le chauffeur se gara, et alla directement ouvrir la porte à ses supérieurs. Fajro laissa O-Ren passer en première, et profita de cette occasion en faisant une petite tape sur sa fesse.

Dépêche toi, aller op op ! Nous avons du travail.

Quelque chose la rendit perplexe. Qu'est-ce qu'un Peacekeeper ? Elle avait beaucoup de choses à apprendre c'est sur et il est certain que pendant un certain temps elle allait être un peu perdue. Jamais elle n'aurait penser que des personnes puissent êtres aussi intrigantes. Seulement, alors qu'ils étaient encore dans le hall de l'hôtel le jeune homme lui avait dit quelque chose en rapport avec le feu... quelque chose se passa dans l'esprit de la femme asiatique ses yeux se posèrent juste le temps d'un tout petit instant sur le badge de celui. Elle arrivait a discerner les éléments. Se raclant la gorge elle regagna le regard de l'homme. Une idée complètement idiote lui traversa l'esprit. Elle aurait bien voulu ne jamais y penser mais c'était tout de même gros... est-ce que cet homme avait une sorte de super pouvoir ? est-ce qu'il pouvait contrôler le feu ?! Ça semblait être de la science fiction mais après tout... tout ses éléments étaient bien réels non ? Surtout qu'il avait l'air d'avoir une tempérament tout feu tout flamme, dans tout les sens du terme. Elle soupira légèrement avant d'écouter ce qu'il avait à dire et elle fut assez surprise, haussant un sourcil elle inspira une grande bouffée d'air avant de reposer délicatement le verre en diamant sur un emplacement prévu à cet effet. Par la suite, ne disant toujours rien, elle resserra ses poings pour essayer de canaliser sa colère. Alors comme ça quelqu'un s'était permis de s'introduire dans sa nouvelle famille ? Il était sérieux ? peut-être qu'elle commençait a comprendre ce que le mot " protéger " voulait dire. Elle voulait l'écarter de sa famille aussi vite qu'il y était rentré. Une fois qu'il eut finit de parler le hauteur indiqua qu'ils étaient presque arrivés.

O-Ren ne maitrisait peut-être aucun élément mais ce qu'on pouvait voir en elle, là en cet instant, c'était des flammes aussi ardentes que celles qui demeurent en Enfer. Lorsqu'elle redressa son regard, elle aperçut son partenaire en caleçon. Ecarquillant ses yeux elle se décala légèrement et rougit encore un peu plus que la dernière fois, regardant son chat noir, son unique échappatoire. d'ailleurs celui-ci regagna le sac de la femme et s'installa confortablement. L'assassine était rouge pivoine, préférant regarder le paysage afin de ne pas se montrer ainsi. La limousine s'arrêta doucement. C'était la fin du voyage et le début d'un autre. O-Ren regarda le chauffeur descendre de la luxueuse auto avant de se commencer à sortir. Une premier pied toucha par terre lorsqu'elle sentit une petite tape sur ses fesses. Elle continua de descendre, comme si rien ne c'était passé, de la limousine et lorsque celui-ci posa pied à terre elle se retourna soudainement, prenant le visage du jeune homme avec ses mains d'apparence si fragiles. Rapprochant son visage du sien sans perdre son sourire elle vint lui dire dans un murmure les mots suivants.

- Je dois le reconnaitre, tu es plutôt beau gosse. Mais si tu penses que tu vas arriver a me charmer en me tapant sur les fesses, tu es loin du compte. Je ne suis pas une catin, chéri.

Elle lui lâcha doucement le visage en lui adressant un autre sourire, ses doigts glissaient le long de ses joues jusqu'à les quitter. Elle se retourna et se décala légèrement pour lui laisser un peu plus de place car tout ce temps il était collé à la limousine. L'asiatique regarda attentivement les environs avant de se retourner vers lui, gardant un petit sourire sur ses lèvres.

- Comment s'appelle notre taupe ? Et puis où allons-nous, Fajro ?

Au début de l'ère mafieuse, les conflits devenaient de plus en plus fréquents entre famille. Les grands Parrains se proposèrent quelques solutions inutiles sauf Andretti, le père des Evanelli. Celui-ci leurs présenta un ami à lui, Elton, qui maintenant est appelé ''The Wall''. Il fonda une organisation dans le seul but de redonner l'équilibre entre les mafias mais il ne pouvait le faire seul. Alors il alla un peu partout dans le monde à recruter des hommes et femmes à la capacité surhumaine pour l'épauler dans sa justice. Ces hommes et femmes étaient tous dotés d'un pouvoir en rapport avec un élément précis, en se basant de leurs pouvoirs il les nomma The Element. Dix, et quatre d'entre eux étaient les plus fort dont Fajro. The Wall, fut aussi aidé par Shion dans sa technologie mais une fois que son héritier Tsuro, prit la relève, il arrêta de collaborer avec The Wall. Alors celui-ci, s'acharna jour et nuit à fin de trouver une nouvelle technologie qui dépassera cette génération, il créa une nouvelle source d'énergie appelée ''Le Quantum''. Peu après, il devint fou par son travail et en perdit toute son humanité trouvant même un moyen de prolonger sa vie, voir l'immortalité. Il partagea sa découverte avec les The Element, et eux aussi gouttèrent à ce pouvoir.

Une fois qu'il sortit aussi à son tour, la charmante interlocutrice se retourna vers lui, tout en gardant son sourire elle s'approcha de son visage. De loin on aurait dit qu'elle l'embrassait mais non, elle lui souffla dans l'oreille ce qu'elle avait pensé de sa tape.
La limousine se gara devant un grand café, dans cet endroit ils se trouvaient des hommes tous aussi doutant l'un que les autres. Ils étaient vêtus tous d'un chapeau, certains d'un bob et d'autre de casquette à cause du soleil qui faisait rage. L'intrus se trouvait ici normalement, mais comment le reconnaître parmi toute cette foule ? Fajro se demanda beaucoup de questions du comment il allait procéder. plusieurs idées folles lui traversèrent l'esprit, comme de brûler tout le café entier comme ça le problème serait vite résolu mais plusieurs raisons emperchent de le faire. Car premièrement, ce n'était pas à lui de le faire car il n'appartenait pas au Jack's et le seul Peacekeeper qui pouvait le faire c'était Nokto mais malheureusement il était déjà occupé. La suivante c'est qu'il était là juste pour le remplacer à protéger celle qui était chargée de cette enquête.
Une fois qu'il analysa le café entièrement de ses pupilles bleues cachées par tout ce maquillage qui recouvrait son visage, il se tourna vers O-Ren avec un grand sourire faisant presque peur, il s'approcha de son oreille et lui insuffla :

Aha, je sais que je suis beau gosse pas la peine d'un avis autre que celui de ma personne. Et au fait, je n'essaie pas de te ''charmer'', des femmes j'en ai des centaines, mais ce n'est pas le moment. Tu vois l'homme qui se trouve seul avec son bob violet en train de lire son journal au coin ? C'est notre homme, alors que vas-tu faire ?

Disait-il en montrant un homme dans la trentaine qui était assis dans le coin du café en solitaire. Celui-ci lisait un journal datant du jour précèdent. Il était vêtu d'un pantalon brun et d'une chemise bleue, tout cela accompagné d'un chapeau violet. Quel manque de goût trouvait le clown, pour lui, rien que de le voir se vêtir de la sorte, il devait mourir.
Une fois qu'il lui montra l'homme du doigt, il referma la porte et alla parla avec le chauffeur en lui demandant un dernier service, d'aller chercher sa moto. Cette moto qu'il lui a été offerte par The Wall et modifiée pour sa personne. Dès que le chauffeur reprit une nouvelle fois sa route, Fajro se mit sur le côté en observant ce qui allait se passer.

Quelque part dans le Monde
QG WHDJ Lieu tenu Secret

Aujourd'hui, jour où Fajro semblait remplir ses tâches ingrates de Peacekeeper au nom de Nokto, ce dernier semblait profiter paisiblement du calme ambiant au sein de la Base-Centrale. Les cyborgs semblaient être à leur habituel séance de lobotomie, Frosto encore sous les jupes d'Akva qui avait prit la peine de boucler une mission qui lui avait été confiée en l'espace de quelques heures juste pour ne pas laisser trop longtemps le plus jeune de tous les membres de The Element. Stalo et Sekeco avaient l'air de s'affairer à une éternelle "crise majeure" au sein du monde de la Mafia, Fulmo et Aero n'avaient toujours pas abandonné l'objectif d'avoir des photos de Vulkana dans son habit le plus simple et naturel, autant dire à nue. Cette dernière en moins d'une journée les avait réprimander assez violemment apparemment au vu des dégâts causés dans les appartements mis à disposition du personnel de l'immense infrastructure. Il n'en restait plus qu'un : Suno, on pouvait affirmer sans se tromper qu'il était sous l'emprise de ses médicaments qui le rendait esclave de sa propre bêtise.
Quoiqu'il en soit, rien de tout ça n'apportait vraiment d'intérêt à celui qui avait pu remarquer
tout cela ; Nokto.

Il représentait les Ténèbres, la noirceur dans lequel tout se fond, les ombres qui suivent tout être humain, animal, végétal, objet, semblait venir murmurer à chacun leur tour tout ce qui pouvait bien se passer dans l'environnement qui entourait notre homme. En ce jour, il avait tout de même un peu de répit ; celui de pouvoir être sûr que Fajro ne serait pas là, et que donc comme d'habitude il viendrait troubler le sommeil de notre funèbre garçon. Par ailleurs, Fajro devait s'occuper d'une affaire en lien avec les Jack's, en temps normal, cette famille dépend uniquement des responsabilités des Nokto, mais celui-ci, afin de rester à chaque jour plongé dans sa solitude et s'ancrer dans un monde de torture qui l'entraînait peu à peu dans les abysses des ténèbres, il refusait tout simplement et catégoriquement la moitié des missions que l'on pouvait lui confier, et aujourd'hui ça tombait bien car c'était au tour de Fajro de se présenter à la place de son collègue.
Il profita donc de ce court moment d'accalmie au sein de l'organisation pour trouver de nouveaux endroits où il n'avait pas encore laissé le sommeil ou ses simples pensées morbides submerger son esprit et le faire entrer dans un monde d'inconscience. La base était tout simplement gigantesque pour le peu qu'il avait pu visiter, de plus, c'était assez grand pour abriter une faune et une flore rarissime, sur ce point on ne pouvait nier le Génie de The Wall. Alors qu'il prit la rampe d'accès vers les niveaux souterrains et donc pour lui les plus intéressants, car ce sont les plus sombres ; il réfléchit quant au fait qu'il ne s'était jamais vraiment posé la question quant à l'ordre de grandeur de cette immense
infrastructure.
Mais de par son don, l'usage de ses sens, et le mouvement des ombres il en avait déduit les faits suivants : le QG était un gargantuesque dôme de plus de 50 000m² approximativement, ce dôme abritait des immeubles plus grands les uns que les autres et un micro-climat sûrement thermorégulé par des petits génies derrière des écrans au sein même des entrailles du "monstre". Au fur et à mesure
qu'il affûta ses théories, il finit par descendre toujours plus bas dans les souterrains jusqu'à destination : l'étage le plus bas.
Cet étage était le garage des Peacekeeper, l'accès y était restreint par un code à reconnaissance des
empreintes de la main, oculaire et du cuir chevelu. L'extravagance des normes de sécurité exigées
par The Wall ne l'avait jamais alarmé comparé à d'autres. Nokto ne faisait confiance à personne, pas même à lui. Une fois entré dans le SAS de décontamination donnant enfin libre-accès au garage éclairé au xénon. Seulement, il n'avait jamais ressenti ça, lui qui n'avait aucune marge d'erreur quant au fait de reconnaître une présence, cette fois-ci, il n'était pas sûr de distinguer exactement de quoi il s'agissait. Il y avait bien une présence qui arrivait à merveille à se dissimuler, c'est bien parce qu'il était doté d'un tel don et qu'il a eu un vécu tel que le sien qu'il peut repérer ce genre de présence
fantômatique mais même le plus aguerri des assassins n'aurait pu en faire autant. Le garçon possesseur des Ténèbres n'arrivait donc pas à discerner s'il s'agissait d'un spectre, d'un homme, mais quel genre d'humain pourrait arriver à masquer sa présence de manière aussi parfaite que ce soit les assassins Drakeo, ou Jack's avec qui il coexistait régulièrement, il n'avait jamais vu ça. Ce sentiment d'être observé et d'isolement que notre homme ressentait raviva fortement de mauvais souvenirs, ce dernier dont le sang fit un tour ressentit un besoin imprégner l'entièreté de son corps, il avait besoin d'éparpiller le corps de quelqu'un à présent, cette situation qui ruina tous les efforts des psychologues qui travaillaient pour le WHDJ, il réalisa une chose. Il relativisa et et se mit à songer, à présent il savait qui était derrière tout ça :

«Je sais que tu es là et je sais qui tu es. Identifie-toi.»

Son ton laissait deviner la menace qui accompagnait sa sentence, pendant qu'il laissait un certain temps s'écouler avant qu'il ne se décide d'annihiler l'intrus, il fit passer le temps en s'approchant des incroyables véhicules tous plus magnifiques, et sûrement plus abouties les unes que les autres. C'est ainsi que Nokto perçut le son d'une fermeture éclair qui s'ouvrait, le bruit était assez long, ce qui laissait penser qu'il s'agissait d'une combinaison. Notre protagoniste en tournant ses yeux vers le point où le bruit avait été émit ne fut pas étonné de voir de qui il s'agissait : The Wall :

- «Tu as vu Nokto ? C'est incroyable n'est-ce pas ? Cette combinaison ! J'ai juste réussi à isoler quelques atomes, à réduire les ions, et à inverser la réfraction et la réflexion, et j'ai obtenu une combinaison doué d'invisibilité.
Je suis sûr qu'entre les mains d'un vrai expert de l'assassinat, tu serais déjà mort.»

The Wall, semblait heureux de sa découverte, il parlait des points positifs et négatifs sans détour. Nokto, lui, oralement, ne souhaitait pas se pencher sur le sujet, ne parlant que très rarement par habitude, et restant quelqu'un de très froid, il ne voulait en aucun cas partager quoique ce soit avec quiconque. Cependant, il n'en pensait pas moins, les paroles crues qu'avait pu émettre son mentor n'étaient pas totalement vraies, car selon le jeune homme, personne n'aurait jamais assez de talent pour pouvoir prétendre le supprimer, ce n'était que pure folie. En pensant à tout cela il fit le tour de tous les véhicules remarquant d'ailleurs qu'il avait beaucoup moins d'aversion pour les voitures que pour les motos, mais en finissant de longer la carrosserie de tous les véhicules, il remarqua qu'un deux roues presque avec des courbes féminines était exposé à une lumière plus faible que tous les autres véhicules présents. Alors qu'il s'en approchait, le fondateur du WHDJ n'avait pas achevé son monologue :

- «Tu sais Nokto, toutes les missions que l'on te confie, elles sont pour toi et pour personne d'autre, il y a deux semaines Vulkana t'a remplacé aujourd'hui c'est Fajro, d'ailleurs je suis sûr que tu ne sais même pas quel jour nous sommes... Hm... Cette moto, c'est celle de Fajro, faite sur mesure, essaye la, tu peux en avoir une également.»

Le Peacekeeper aux propriétés nocturnes n'en avait que faire de qui avait bien pu le remplacer ou non, le fait qu'il ne faisait qu'une mission sur trois ne le dérangeait pas d'ailleurs, pour lui, son entrée parmi les WHDJ n'était qu'une erreur, dûe à l'excitation de se battre contre des gens talentueux.
Il se rapprochait du bijou de technologie un peu plus à chaque pas et une fois à sa hauteur, The Wall lui proposa de l'essayer. Le fait qu'elle appartenait déjà à quelqu'un et qui plus est Fajro le repoussait mais il ne pouvait pas nier que l'aspect félin et les courbes échancrés de la moto ne l'intriguait pas, il céda donc à la requête et prit place. Il remarqua que la place avait été moulé au physique du possesseur de l'élément du feu, c'est en y prenant place que notre jeune garçon remarqua que physiquement il était très légèrement plus grand que l'actuel propriétaire du véhicule. Quand il quitta la moto des yeux, pour fixer le fondateur et leader du groupe WHDJ qui semblait finir son ultime phrase, il remarqua un mouvement inhabituel de sa part, sa main s'appuyait contre une partie qui semblait n'avoir aucune importance mais seulement à première vue :

- «Donc, j'imagine que tu l'apprécies, on verra pour la conception de celle qui sera tienne, mais pour l'instant tu as autre chose à t'occuper. La moto va passer en pilotage autonome et rejoindre son pilote, tu en profiteras pour passer le bonjour à mon petit de ma part.»

Les derniers mots que venaient de prononcer notre homme étaient accompagnés par un sourire satisfait alors qu'il appuya plus frottement de sa main sur le mur blanc, il venait d'actionner un bouton qui ouvrit une porte en face de la moto. Celle-ci passa alors en mode automatique, et mode sécurité. Ce mode ne semblait signifier à rien à ses oreilles. Alors que l'engin commençait à accélérer et que Nokto était en train de devenir furieux et enragé à cause de l'affront qu'il venait d'essuyer, il se démena pour quitter la machine infernale, sans succès. C'est ainsi que le "Mode Sécurité" prenait tout son sens, il était attiré malgré par une force exceptionnelle au plus près de la froideur du métal de la moto. Il avait été prit dans le piège du début jusqu'à la fin et projetait déjà d'arracher les membres un par un de The Wall.

«Ah oui ! Dans ce mode sécurité il s'agit d'une force d'attraction de plusieurs G, j'ai intégré un champ de gravitation à la moto à activer en cas d'accident. C'est comme l'attraction terrestre auprès de la Lune, tu ne peux en sortir, seul le propriétaire du véhicule peut enlever ce mode. Bonne mission avec Fajro !»

Nokto n'avait qu'une seule envie, tuer. Et cette haine qui le dévorait pouvait se ressentir à des kilomètres. Mais sachant que cela ne servait à rien de se débattre, il concentra son esprit sur les multiples modes de torture qu'ils allaient user à son retour, perdu dans sa haine qu'il peinait à contrôler, il ne remarqua même pas le départ hallucinant de vitesse du monstre mécanique.
L'allure de la bête était incroyable, elle mena le Peacekeeper consécutivement hors du garage puis hors de l'immense dôme du WHDJ. Quelle journée de merde se disait-il lui qui cherchait seulement un coin tranquille. Il finit par arriver au sein d'un aérodrôme, cet aérodrôme, Nokto le connaissait, tous les Peacekeeper s'y rendaient pour prendre un Jet ou bien un avion commercial ou autres pour remplir leurs missions dans les pays étrangers différents. Un avion militaire, celui qui pouvait contenir plus de deux troupes d'infanterie était sur le point de partir n'attendant qu'une seule chose : Nokto.
Tout avait été pensé, préparé et réfléchi, jusqu'à quel point avait-il pu été piégé par The Wall, il aurait tout le temps d'y réfléchir durant le voyage qui en vrai allait être rapide, mais pour lui, très long. Une fois dans l'avion, le mode sécurité était toujours en marche, il pensa de nombreuses fois à utiliser son don mais dans un espace si confiné, c'était bien trop dangereux, c'est alors qu'il entendit un haut-parleur couper le silence malsain :

- «The Wall, il est 11h25.

Tu pars pour la Chine.
Ta mission est celle dont je t'avais parlé hier, auprès des Jack's et tu devras travailler avec Fajro.
Fin de transmission.»

Il avait fini sa phrase mais Nokto remarqua que le haut-parleur laissait toujours des grésillements sortir, preuve que The Wall n'avait pas coupé le micro, alors celui qui était forcé de faire une mission s'exprima :

«Elton...»

- «Oui ?» rétorqua-t-il, étonné que le jeune homme cessa son silence mutin et l'appelle par son vrai prénom.

«Je te hais.
Meurs !»

Et en finissant sa phrase, une masse noire et informe vint s'enfouir dans les cavités du haut-parleur pour le faire imploser. C'était une fin de transmission.

13h55

Asie, Chine, Pékin
Beijing Capital international

Enfin arrivé, il avait fait un somme durant le voyage, ignorant les turbulences au-dessus du sol chinois, car, le climat chinois était propice au temps orageux et encore plus lorsqu'il faisait un temps pareil. Une fois à terre, la chaleur était étouffante, ce genre de chaleur humide qui trouble la respiration. Le temps était lourd.

Descendu par la rampe de l'avion, Nokto était toujours attaché à la moto, c'est alors qu'elle cessa d'être ennuyeuse. Un ordinateur de bord en face des yeux du Peacekeeper s'alluma, il fit apparaître un GPS et commença un facetime avec Luis, le cyborg de Fajro, il semblait que Nokto allait devoir faire avec la voix de son vis-à-vis :

-«Bonjour Nokto, j'ai été informé de tout, je vais donner la position que vous devrez atteindre, sachant que vous êtes à l'aéroport, vous êtes à 5kms de Fajro. Pour vous le rappeler vous allez travailler avec O-Ren voulez-vous que je vous lise sa fiche d'informations ?»

Alors que la moto prit la route, le Peacekeeper se contentait d'observer le paysage asiatique en ignorant son interlocuteur, tout ce qu'il voulait c'était dormir. Luis prit ce silence pour un oui et raconta toute l'histoire de la jeune femme de sa naissance jusqu'à maintenant, Nokto s'en foutait royalement.
Une fois à destination, le véhicule se gara dans la rue face à celle du couple qui semblait être là depuis un moment, la moto se stationna alors que le moteur ronronnait de puissance, Luis reprit la parole :

- «Il était 14h13. Fajro est sensé être là, je vais le contacter.»

Les yeux de la jeune femme balayèrent tout ceux présent dans le bar jusqu'à trouver un affreux personnage. Grimaçant légèrement elle finit par soupirer l'espace d'un instant avant de regarder son coéquipier. En fait O-Ren avait déjà une petite idée dans la tête, un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Son instinct premier reprit le dessus petit à petit, les choses intéressantes allaient bientôt commencer, elle devenait plus sérieuse qu'avant que tout ceci ne commence, rien n'échappait à son regard. On aurait dit un prédateur qui avait cerné sa proie. Elle analysa avec beaucoup d'attention chaque personnes du bar histoire de vii si quelque chose clochait avant de regarder le trentenaire. Cessant de sourire elle enleva avec précaution son badge qu'elle déposa soigneusement dans son sac où dormait le petit chat insoucieux de ce qui allait se passer. L'assassine avait imaginé beaucoup de situation mais une se détachait très clairement de toutes les autres. Elle se remit à sourire, un sourire qui en disait long sur son idée. Son idée était aussi simple que sournoise, laissant pratiquement aucune échappatoire à la proie. Les yeux de la femme brillaient comme ceux d'un serpent. Par le passé O-Ren faisait partie d'une organisation plus connue sous le nom des " Vipères Assassines ". Chaque membre possédait un nom de code en relation direct avec une espèce de serpent. Pour la jeune asiatique c'était " CottonMouth ". Ce serpent, très agressif, est aussi agile en haut d'un arbre que dans l'eau, il sait s'adapter à son environnement. Sa morsure était extrêmement dangereuse, pouvant tuer un homme très rapidement. La brune avait finit d'imaginer son petit stratagéme ingénieux, elle devait en parler à son nouveau partenaire de mission. Elle se retourna doucement vers lui et parla à voix basse tout en essayant de paraître naturel, c'était toujours mieux.

- J'ai pensé à quelque chose qui me semble pas mal du tout. Je m'approche naturellement de lui, m'assois à ses cotés, le met en confiance et discrètement je l'oblige à lui parler en faisant une chose bien particulière. Je doute que lorsqu'il aura le calibre sur cet endroit il puisse tenter quoique ce soit. Une fois que je lui aurais fais cracher tout ce qu'il sait je l'obligerais à boire son verre, bien sur j'aurais rajouté une substance faite à base de trois venins de serpent. Il mourra subitement, paralysé par la dose infime qui contenait son verre. Les analyses qui seront faites pour déterminer les conséquences de sa mort ne donneront absolument rien. J'ai vu toutes les possibilités mais aucune semble vraiment plausible. Qu'un penses-tu ? Si jamais ça tourne mal, pourrais-je compter sur toi ?

Suit à cette dernière phrase elle baissa légèrement son regard, ce n'était pas vraiment dans ses habitudes de demander de l'aide comme cela... la plupart du temps elle détestait le faire, ce n'était pas du tout son genre. Mais là, au lieu d'éprouver une pointe d'énervement elle ressentit quelque chose de différent, comme si ça la rassurait que quelqu'un... non, que Fajro la protégeait. Elle ignorait pourquoi elle rougissait, hum... la chaleur surement...! Détournant légèrement sa tête elle regarda ailleurs afin de ne pas croiser le regard de celui-ci. Alors qu'elle allait de nouveau prendre la parole elle fut coupée par un bruit assourdissant. Elle se retourna vers la moto qui semblait être à la pointe de la technologie. C'était assez impressionnant, certes, mais pas très très discret. Son chat sortit la tête du sac de luxe de celle-ci et pivota ses oreilles vers l'individu présent sur l'engin. Il feulât légèrement en dévoilant ses crocs, se tapissant dans le sac. Il n'était pas rassuré. O-Ren observa le visage de son partenaire et comprit qu'ils se connaissaient, faisant un léger pas en arrière elle soupira avant de caresser son chat pour qu'il retrouve son sang froid. Elle se demandait bien qui était ce nouvel arrivant.

Pendant qu'elle lui expliquait le déroulement de la situation, Fajro se mit contre un mur et sortit un paquet de cigarette. C'était une marque de luxe, elle était fumée que par les grands hommes riches. Du tas, il en sortit une et la mit entre ses lèvres. D'un claquement de doigt, une flamme bleue se déclencha sur son index, à l'aide de son doigt, il alluma la cigarette pour enfin la fumer tranquillement pendant que son interlocutrice racontait sa démarche pour éliminer l'intrus.
Fajro n'avait qu'à faire de cette mission, il était là pour le seul but de charmer et emmener la femme dans son lit à son retour. Il avait déjà accompli la première tache, celle-ci lui avait avoué qu'elle le trouvait ''Beau gosse''. Pour lui, une fois qu'il fut complimenté, c'était déjà dans la poche, il ne restait plus qu'à la séduire un peu plus. Une fois qu'O-Ren finit son déroulement ennuyeux, le porteur du feu, hocha la tête de haut en bas pour affirmer ce qu'elle disait pour ne pas faire durer cette mission et pour qu'il puisse rentrer dans son lit avec sa partenaire remplaçante.

Fajro faisait rarement des missions en duo ou en équipe, la plus part de ses missions en duo étaient avec son cyborg, Luis. Et parfois ça lui arrivait de faire équipe avec Nokto et Akva, quand ces trois Peacekeepers étaient réunis, rien ne pouvait les battre. Mais sa relation avec Nokto était très mauvaise, malgré que Fajro soit quelqu'un de très sociable. Cependant, dès que ces deux là reliaient leurs pouvoirs, ils pouvaient créer une troisième guerre mondiale à eux seuls grâce à leur force dévastatrice. Mais, jusque là, personne n'avait encore vu Fajro & Nokto à 100% de leur puissance. Enfin, cela emperchera jamais Nokto de détestait Fajro depuis qu'il l'avait battu devant le fondateur des WHDJ.
Quant à Akva, elle était de bonne entente avec Fajro, sauf quand il venait ennuyer son petit protéger. Elle et lui, étaient comme chien & chat, pourtant elle l'admirait fortement lui, Nokto et Stalo.
Fajro & Luis, étaient le duo le plus fou du WHDJ. Pour s'amuser ils étaient prêt à exploser une pompe à essence la semaine dernière. Néanmoins, Luis était toujours celui qui arriver à calmer Fajro lorsqu'il était en ''Flamme noire''.

Soudain, lorsque O-Ren allait exécuter son plan, elle fut coupée par un engin à deux roues qui venait de passer la route à la vitesse du son et au bruit monstrueux. Il n'y avait qu'un bolide aussi rapide à deux roues, c'était la moto spécialement conçue pour Fajro par The Wall à l'aide du Quantum.
La jeune fille resta sans voix par la vitesse et le son que la moto avait fait. Fajro, éteignit rapidement sa cigarette en l'écrasant avec sa chaussure qui coûtait 2 550 $. Il traversa la route sans trop faire attention à sa partenaire, l'ignorant même. il était si pressé de revoir son bijou qu'il oublia la politesse.
Ce bolide dépassant les 300 km/h venait juste de se garer dans la rue d'en face. Quand il voulut la rejoindre, son Iphone 8GS se mit à sonner. Il le sortit de sa poche, et regarda qui l'appeler lors de sa mission. C'était Luis, qui voulait faire un VideoPhone, au début il crut qu'il voulait juste l'ennuyer comme à son habitude, quand soudainement, Luis arriva à décrocher pour Fajro grâce à son BlackBerry 300 - Galaxy Start. Un nouveau mobile qui venait d'être mis à la mode chez le WHDJ, on pouvait dire que ceux là, ils étaient tous gâtés par le père noël, ou plutôt père The Wall.

Yo Pd ! Désolé, tu vas le prendre super maaaaal, mais.. Il y a quelqu'un à bord de ta moto, quelqu'un à qui tu t'attendais pas. KRCH.. KR.. La liaison se co.. Fajr.. ça va coup..

Une fois que Luis raccrocha et fit semblant qu'il y avait un problème au niveau vocal du téléphone, Fajro s'approcha plus rapidement de sa moto et constata effectivement qu'il y avait bien quelqu'un. Il se retourna vers lui, et aperçut Nokto. Une atmosphère lourde et sombre se dégageait de Notko. C'était surement à cause du fait qu'il ne pouvait plus quitter la moto une fois que le mode sécurité était activé. Mais, que faisait-il à la base pour qu'il puisse prendre le bolide enflammé de son propriétaire se demandait Fajro. Il s'approcha un peu plus, et appuya sur le bouton près du rétroviseur. L'engin se mit à vibrer et un ''CLICK'' se fit au niveau du siège. C'était aussi simple que ça pour désactiver ce mode.

Coucou beau gosse, bien voyagé ?

Au summum de sa haine envers la Terre entière, accompagné de pulsions meurtrières immensément sombres. Prêt à tuer au cas où il serait frustré une nouvelle fois par un autre évènement. Alors stationné, il s'attendait à ce que l'homme qu'il souhaitait l'anéantissement plus que tout au monde, Fajro, allait lui faire une farce qui allait sûrement tourner mal comme d'habitude. Il s'attendait à ce que ce dernier le fasse perdre patience en refusant de désactiver la gravité de son véhicule. C'est ainsi que le jeune homme avec l'accoutrement clownesque finit par s'approcher du deux-roues un sourire carnassier affiché sur son visage, le sourire satisfait et imbu de lui-même que haïssait notre héros.

- «Coucou beau gosse ! Bien voyagé ?»

C'était les premiers mots qu'avait pu employé Fajro en compagnie et à l'encontre de Nokto, et notre principal intéressé était déjà profondément ennuyé par la personne qu'était le Peacekeeper du Feu. Une atmosphère lourde et funèbre pesait en environnant le jeune homme à la masse capillaire charbonneuse. Il avait dû subir un voyage et des aventures plus que déplaisantes pour arriver jusqu'ici, en témoignait sa posture. Encore installé sur le siège de la grosse cylindrée, il n'avait aucune envie de zieuter les alentours, il faisait un travail sur lui-même pour ne pas céder à la folie. Pour ce faire, il restait la tête baissée, la face contre le siège, tantôt en serrant fortement ses paupières pour se perdre dans son univers morbide, tantôt en les yeux ouverts et les sourcils froncés au maximum en fixant son regard sur le cuir du siège. Son supplice fut achevé quand Fajro finit par le libérer, il s'attendait vraiment à ce que dernier en profite pour le narguer.

Une fois libre, il ignora froidement, et tout simplement la question de son vis-à-vis ne préférant pas accorder d'importance à sa bêtise. Il s'écarta physiquement du cauchemar qu'était cette moto de quelques pas tout en gardant une distance de l'homme du feu, puis il remarqua la jeune femme typée asiatique, tout comme lui. Il la toisa, et la dévisagea quelques instants avant de se rappeler des propos qu'avait pu lui soutenir Luis durant la courte conversation qu'ils avaient pu tenir ensemble. Malgré le fait que notre homme ne portait aucune importance en rien du tout, il savait retenir des informations utiles : elle s'appelait O-Ren, et était une Jack's d'où la logique de sa propre implication dans cette mission. Il se rappelait d'ailleurs vaguement du contenu de cette mission. Il fallait neutraliser une taupe apparemment, ça lui semblait d'un ennui, mais il reconnaissait le talent que détenait les Drakeo pour se confondre à un groupe.
Ces derniers étaient doués dans la manipulation, et l'infiltration en tout genre. Pour être aussi efficient, il avait en général un physique assez passe-partout, le genre de visage que l'on pense connaître. Pour infiltrer, ils ne se cachaient pas, en général ils inspiraient la confiance et en profitaient. Nokto, lui, était un homme au charme si simple et pourtant si rare, ses traits asiatiques étaient peu prononcés et son air indifférent le rendait mystérieusement attirant, un teint pâle, une tignasse bien noire nuit, une dentition digne des grands fauves, des yeux marrons presque noirs et un physique svelte et élancé, en dépit de ce physique avantageux, sa perte d'humanité et la haine qui le rongeait faisait qu'il était l'ombre de lui-même, ceci en plus de son don lui permettait d'être un fantôme lors de ses missions.

Lorsqu'il venait d'observer la jeune femme, il l'qnalysa d'un oeil expert et la jaugea, son niveau ne semblait pas si mal mais pour lui elle était bien trop faible et inexpérimentée, il s'en moquait, il semblait qu'elle avait quelques prédispositions et semblait avoir des zones d'ombre, il voulait user de son don pour en apprendre plus alors qu'il usa d'une phrase envers elle en la raccourcissant au maximum :

«Identifie-toi.»

O-Ren avait eut une très mauvaise impression dès que cet homme avait croisé son regard. Il était pratiquement comme elle, des cheveux noirs comme la nuit, une peau assez pâle, des traits fins et élégants. Étant typé asiatique il avait un corps élancé qui lui permettait sans doute une très grande agilité, tout comme la jeune femme. Il semblait être de pur sang, rien ne laissait prédire qu'il avait autre chose que du sang d'asiatique en lui, pas comme la jeune femme assassine. On pouvait d'ailleurs s'en rendre compte avec ses yeux et uniquement ses yeux. Au lieu d'êtres bruns ou noirs comme le seraient des yeux de bridés ils étaient d'un bleu éclatant, un bleu rivière qui changeait très légèrement de couleur suivant ses émotions. D'un bleu éclatant quant elle parlait à son partenaire ils avaient radicalement changés de couleur quand l'autre individu avait faut son entré, il étaient plus sombre, comme si elle voyait un énorme danger, pire encore que Fajro qui semblait beaucoup plus sociable que lui. La vipère était comme coincée dans un cul-de-sac, nul possibilité de fuir, regardant avec ses yeux de prédateur cet homme qui se tenait à présent devant elle, il était plus grand qu'O-Ren. Elle était obligée de lever son regard vers lui pour le regarder dans les yeux. Elle était certes plus faible que lui c'est un fait mais s'il y a bien une chose qu'elle ne fera pas c'est baisser le regard devant lui, elle ne devait pas quitter le danger des yeux, pas une seule petite seconde. Elle voyait qu'il était entrain de l'analyser, machinalement son cœur battait plus vite, faisant se soulevait sa poitrine un peu trop rapidement. Elle sentait que quelque n'allait pas avec ce type... Il était loin d'être normal. Mouta, le chat de la belle le savait pertinemment. Il restait au fond du sac, il était très peureux mais si O-Ren était en danger il était près à l'aider du mieux qu'il le pouvait. L'inconnu portait un badge similaire à celui de son am- ... De  Fajro. Hum. Il devait lui aussi avoir une sorte de super pouvoir, O-Ren, qui n'en avait jamais entendu parler, penser qu'elle allait devenir folle... Pour elle de tels hommes n'existaient que dans les mangas et dessins-animés pour les enfants mais non ils étaient bien réels, devant elle et son chat noir. L'inconnu vint lui adresser la parole, sa voix était sombre et froide... Un frisson parcouru le corps de la jeune asiatique, des pieds à la tête. C'était juste deux mots mais on aurait dit que sa voix allait la poignarder sur le champ.

Elle voulait regarder Fajro et retourner à ses côtés mais elle savait qu'elle ne devait pas quitter des yeux la personne qui se trouvait dorénavant devant elle. Appuyant son regard bleu azuré dans le sien elle vint ouvrir légèrement ses lèvres pour lui répondre, essayant de paraître la plus naturelle possible bien que sa conscience ne lui disait qu'une chose c'était de reculer de quelques pas... Elle avait l'impression de voir un monstre devant elle, comme s'il n'était pas.. humain...Elle ne voyait aucune humanité dans son regard, il était bien plus pire que ce qu'elle avait croisé jusqu'à maintenant. Elle ne voyait dans son regard que haine et colère. C'était un peu le contraire avec elle même si pour ça il fallait apprendre à la connaitre.

- Anciennement O-Ren Ishii, je suis devenue une Jack's, bras droit de Yoko Kitamura.

Il ne fallait pas oublier le pourquoi ils étaient tous là. L'ennemi s'était infiltré chez les Jack's, et pour trouver qui était cet intrus, il fallait qu'un peacekeeper accompagne O-Ren, notamment c'était Notko qui s'occupait de cette famille, mais comme à son habitude, il se fit encore remplacer. Et cette fois-ci, c'était Fajro, ce clown, qui prenait tout à la rigolade. Faire équipe avec quelqu'un l'agaçait plus que tout, mais faire équipe avec des femmes, c'était différent.
Cette mission consistait à éliminer l’intrus qui s'était infiltré chez les Jack's. Avant de le tuer, il fallait éventuellement lui faire avouer pourquoi il faisait ça. Sans oublier que cet homme était un Drakeo, dans cette ère, ils étaient à la tête de toutes les familles. Ils avaient 1 tour d'avance sur les familles adverses grâce aux nouveaux parrains, les jumeaux Drakeos qui avaient pris le trône depuis peu de temps. Leur popularité ne cessait d'augmenter et la famille de grandir. Ils étaient même obligés de se séparer pour s'occuper de cette immense famille. Un était en chine, et l'autre en Afrique.
Quant à l'homme qui s'était infiltré il devait surement être fort et intelligent, il ne fallait donc pas le sous-estimer.

Une fois que Fajro libéra le ténébreux du bolide à deux roues, le possesseur des ténèbres, s'écarta de lui et du véhicule sans répondre à sa question. Il resta à quelques mètres loin lui mais celui-ci, ne cessait pas de regarder la jeune femme qui allait les rejoindre dans peu de temps. Il la dévisageait comme un adversaire, comme un proie. Elle se devait de venir saluer le Peacekeeper qui s'occupait de sa famille. Cependant elle restait immobile devant la froideur et le calme que gardait Nokto.
Elle s'empressa d'aller vers eux, sans avoir le temps de commencer la première à parler, Nokto l'avait déjà devancé avec une phrase qui aurait refroidi n'importe quel être sur terre.


Identifie-toi.
Anciennement O-Ren Ishii, je suis devenue une Jack's, bras droit de Yoko Kitamura.

Les deux interlocuteurs étaient en pleine conversation quand Fajro se dirigea vers son bijou à deux roues. Ses yeux étaient pleins d'étoiles, il sortit un mouchoir et essuya l'engin, des roues jusqu'au siège.
Après cela, il alla vers la poubelle publique à fin de jeter le déchet. Quand soudain, il aperçut l'intrus sortir du café avec deux hommes. Il revint rapidement vers sa moto tout en restant naturel, car l'homme en question l'avait surement remarqué. Il sortit son casque qui se trouvait à l’intérieur du bolide. C'était un casque tout noir avec un poker rouge dessiné sur le devant et le mit en soulevant la protection.
Il laissa O-Ren avec Nokto, de toute façon, maintenant que Nokto était là, Fajro n'avait plus rien à faire dans cette mission.
Il se mit sur le bolide, une lumière rouge traversa instantanément la moto. C'était le mode sécurité qui devenait d'être désactivé. Les sensations fortes, c'était ce qu'il adorait, il démarra son bijou juste avec sa voix, et fit ronronner la bête. Le bruit était monstrueux, de l'échappement se dégageait une fumée noire mais celle-ci changea rapidement de couleur elle passa du noir au rouge.
C'était pas la seule modification qui se fit, une flamme rouge traversa le propriétaire et le bolide.
Fajro changea de couleur d'iris instantanément, du bleu au rouge.


Il démarra violemment le monstre sur lequel il était assis en direction des trois hommes en fuite. Celui-ci les rattrapa en quelques secondes puisque c'était une ligne droite. Il dérapa juste devant les deux hommes qui accompagnaient le Drakeo.
D'un claquement de doigt, il créa une ligne de flamme rouge, les empêchant de faire un pas de plus à fin de s’enfuir à nouveau. De l'autre coté de la route, il y avait Nokto, donc c'était certain, plus aucun échappatoire était possible pour ces hommes.
Maintenant que Nokto était là, Fajro ne voyait pas une autre raison de rester ici, donc il accéléra en direction de l'aéroport, passant dans ses propres flammes.

Bon, Nokto, je te laisse avec eux, remercie moi plus tard !
Et toi chérie, on se verra surement autre part saluuuuuuuuuut.

« Anciennement O-Ren Ishii, je suis devenue une Jack's, bras droit de Yoko Kitamura. »

C’était la réponse de la jeune femme, peu intéressant il faut l’admettre c’est d’ailleurs pour cela qu’il ne prit même pas la peine d’y réfléchir, Nokto qui ne voyait qu’aux gens avec qui il parlait une raison de les tuer, personne n’échappait à cette règle aussi faible soit-il. Cette dernière soutenait fortement le regard de notre protagoniste, malgré cela elle semblait tout de même en manque de confiance en elle, voire quelque peu vacillante. Le Peacekeeper ne prit pas la peine de s’attarder plus longtemps sur son cas, il sentait la haine le submerger dangereusement donc il valait mieux qu’il focalise sa concentration sur quelque chose. Chaque ombre à l’arrivée du brun était venu à sa rencontre, à savoir que la lumière était à l’origine de l’ombre, le monde entier était avalé par les ombres, seul lui pouvait voir celles qui n’étaient pas distinguables à l’œil nu. Elles étaient toutes venue à sa rencontre pour lui donner toutes les informations bonnes ou mauvaises, inutiles ou utiles, c’est grâce à ça qu’il put identifier les hommes qui étaient pris pour cible par ses collègues par obligation. Alors qu’il voulait en finir au plus vite et tout simplement partir à leur rencontre pour les faire disparaître à tout jamais, l’ennuyeux Fajro dont il n’accordait même pas un regard alors que pour une fois il semblait bien sage en nettoyant son bolide, le clown prit la route pour en suite finir par piéger les hommes de par ses flammes. Tout fier de lui, le possesseur du Feu fila très vite dans une direction hasardeuse en laissant pour seule compagnie cette dernière phrase :

« Bon, Nokto, je te laisse avec eux, remercie moi plus tard !
Et toi chérie, on se verra surement autre part saluuuuuuuuuut. »

Il ne devait avoir aucune raison de partir ainsi vu que selon Elton, Fajro n’avait que pour seule tâche de la journée de rester avec la jeune O-Ren. Mais ce n’était pas pour en déplaire à Nokto, la présence de Fajro n’était qu’un fardeau, pour lui il ne faisait que le gêner par ces méthodes clichés tout droit sorti d’un blockbuster américain. Mais la seconde phrase de Fajro l’interpella, il l’interpréta comme une méthode de flirt sur l’asiatique. Notre héros savait son camarade enjôleur, et c’est cela qu’il ne comprenait pas, il trouvait cela même pathétique. En effet, Fajro avait un très grand succès auprès des femmes, tout comme Nokto mais la méthode n’était pas la même. Le premier considère les femmes comme des objets de séduction, et enfin de plaisir sexuel pour enfin les abandonner aussi vite qu’il les a séduites, mais pour ce faire il avait tout de même besoin de montrer de l’intérêt à l’objet de ses désirs et de lui faire croire qu’elle était important. Le second, Nokto, lui ne considère pas les femmes, il a également énormément de succès, mais son côté mystérieux et son antipathie attiraient étrangement les dames. Il en profitait tout simplement afin d’élargir son expérience sexuelle. Les deux hommes étaient donc tout aussi beaux l’un que l’autre, mais la méthode n’était pas la même.
Enfin bref, Nokto qui en avait marre de végéter ici, avança d’un pas déterminé vers les trois hommes dont le chemin était barré par une flamme bien rougeâtre, la cible qui se trouvait entre deux sbires de son organisation était la cible première et donc celle juste à neutraliser et donc à ne pas tuer, les deux autres pouvaient donc être supprimés à tout jamais. O-Ren qui était en charge de cette mission se devait de la mener à bien et seulement être supervisé par l’homme des Ténèbres, mais ce dernier n’en avait que faire. Il se dirigeait dans le dos des hommes, ses bras collés contre son corps, il plia ses coudes et ses avants-bras étaient orientés vers le ciel. En contractant l’ensemble de son corps, il ouvrit ses mains et écartant chacun des doigts. Au bout de ses doigts une masse informe, noire vint les avaler jusqu’à prendre possession de l’entièreté de ses mains, prenant plus de terrain jusqu’aux poignets pour enfin s’arrêter au milieu de ses avants-bras. Son pouvoir ressemblait à des gants dont s’échappaient une fumée d’un noir profond.
Alors qu’il marchait rapidement, il restait d’une discrétion exceptionnelle, c’était tout simplement sa manière de se déplacer et une fois dans leur dos, il enfonça chacun de ses bras dans le dos des deux sbires. Ses bras pénétrèrent aisément leur dos pour ressortir par leur abdomen, Nokto venait tout juste de les empaler en pleine rue. Là où ressortait sa main, au niveau de l’abdomen, se dégageait une fumée noire, ce qui donc rendait tous les organes touchés inertes, et impossibles de guérir par la suite. Les deux victimes moururent sur le coup.

Une fois ceci fait, il se retira des deux hommes leur laissant un trou noir, dont s’échappait une fumée noire et non identifiable de la plaie bien large et ronde. Celui qui semblait être la cible ne semblait pas être du même niveau, mais la démonstration de force de la part de l’agent de The Element en effraierait plus d’un. Par réflexe, il courut avec hâte vers la jeune femme, il avait eut l’intelligence de comprendre qu’il s’agissait sûrement de la partenaire de son poursuivant. La reconnaissant comme femme, et n’ayant pas pris part à l’action, il l’imagina plus faible et donc victime potentielle. Il vint saisir une dague au fond de sa veste et s’approcha aussi vite qu’il put vers celle-ci. Nokto, serein et quelque peu ennuyé par tout ce qui se passait récemment, suivit lentement le fuyard qui se dirigeait vers la dernière, notre héros n’en avait que faire des dommages collatéraux et des blessés, alors qu’il avançait il laissa les ombres prendre possession que de son bras droit laissant son bras gauche reprendre une apparence normale, il observait juste la réaction dont allait faire preuve la jeune femme.

Impressionnant. Elle n'en croyait vraiment pas ses yeux, son ancien coéquipier avait fait jaillir des flammes ardentes en plein milieu de la ville. C'était carrément un mur, les flammes semblaient frôler le soleil avec rage et vigueur. Etait-il vraiment... humain ? O-Ren commençait vraiment a se le demander, personne ne lui avait dit que ce genre de personnes dotées de pouvoirs aussi épatants que dangereux pouvait exister. Elle avait beau être entraînée à toutes les situations jamais elle n'aurait pensé qu'elle se retrouverait en présence d'être aussi extraordinaire. La jeune femme pouvait faire des efforts inimaginables pour essayer d'être active sur le terrain elle reste et restera à jamais une simple humaine. C'était tout bonnement impossible pour la jeune brune de pouvoir suivre ces hommes, elle s'était fait une raison. Fajro maitrisait visiblement les flammes, cela n'était pas très dur à deviner et quant-au jeune homme asiatique il semblait maitrisait quelque chose de tout à fait différent. Chose qui se confirma lorsqu'il se rapprocha des fugitifs. O-Ren regardait avec une attention toute particulière la scène qui se déroula sous ses yeux, elle avait vraiment du mal à croire tout cela. Une matière sombre, de la fumée surement se mit a apparaitre sur les bras de l'homme. Bien qu'O-Ren soit humaine, elle pouvait très nettement sentir le mal se dégager du PeaceKeeper . Avec les flammes et cette aura noire on se serait cru en enfer, tout simplement. Et le pire arriva lorsque le détenteur de ses ombres transperça de part en part les deux individus avec ses bras. La femme avait tout vu, absolument tout, pourtant elle ne sourcilla pas un instant ni ne cria. Elle resta simplement elle même, impassible devant cette scène morbide. Le sang visqueux des individus coulait sur le sol en formant des grosses flaques pourpres. Puis l'assassin retira ses bras des cadavres qui tombèrent dans un bruit sourd sur le sol.

La femme, bien que surprise restait tout de même sur ses gardes et elle avait bien raison. L'homme qu'elle recherchait se mit à se rapprocher d'elle en brandissant une dague. Elle haussa un sourcil, ne bougeant pas d'un poil en le voyant approcher, soudain elle fit un geste brusque presque invisible à l'oeil humain et ressortit de son sac de luxe un revolver qu'elle avait toujours prés d'elle, bien sur il était préalablement chargé. Elle tendit son bras et sembla viser très approximativement le corps de celui pourtant, lorsqu'elle appuya sur la queue de détente la balle fusa en l'air et finassa son trajet dans le genoux du Drakeo. On entendit la rotule craquait puis l'homme s'effondra sur le sol en hurlant de douleur. La femme garda toujours son revolver bien en main avant de s'avancer vers lui en ne le quittant pas du regard. Elle donna un coup de pied dans la dague pour l'éloignait avant de braquait le canon de l'arme sur l'entrejambe de celui-ci. La vipère mit son pied avec tout son poids sur la rotule du mec juste pour le plaisir avant de le faire taire. Il n'avait pas d'autre arme sur lui, elle l'avait minutieusement analyser. Se penchant vers lui elle le regarda dans les yeux avant de lui adresser froidement la parole.

- Dis moi immédiatement ce que tu sais sur notre famille ET ta famille,  dépêche toi avant que je ne te tire une autre balle dans ton entrejambe, pourriture.

L'homme vociféra de nombreuses insultes envers la femme, l'homme ténébreux  et tout les Jack's avant de finalement avouer tout ce qu'il savait à celle-ci lorsqu'il sentit le canon s'enfoncer encore un peu plus sur sa virilité. Il s'excusa même à la fin de son dialogue, il avait très mal et semblait regretter ce qu'il avait fait. Il n'aurait jamais du mettre son nez dans les affaires de la famille dont faisait partie intégrante O-Ren désormais. Vu qu'il avait finit de parler, elle se redressa et s'écarta très légèrement de celui-ci. Lorsqu'il releva son regard vers elle il pouvait voir le canon de l'arme de l'asiatique pointé entre ses deux yeux, elle n'eut pas le temps d'hurler que la balle vint se loger dans sa boite crânienne avant de ressortir pour se planter dans le sol. Il était bel et bien mort, une expression de terreur traversant son visage figé pour l'éternité. La jeune brune rangea son arme dans son sac avant de reculer de quelques pas et de s'assumer la légère trace de sang sur sa joue à la peau très pâle. Soupirant légèrement elle finit par se diriger vers l'homme qui manipulait les ombres, elle le regarda après avoir regarder les cadavres gisant dans leur propres sang sur le sol.

- Je pense que notre mission est terminée... nous n'avons plus rien à faire ici dorénavant.

Jamais l’Univers de la Mafia n’avait été aussi faible qu’aujourd’hui. Surement les générations qui défilaient ne faisaient qu’être de plus en plus molles. Mais en ce moment, on ne pouvait que reconnaître que les missions étaient plus faciles les unes que les autres. Depuis la création du WHDJ, jamais les Peacekeepers n’avaient eu autant de temps libre en si peu de temps. Fajro, lui qui était hyper-actif avait sans cesse besoin de se dégourdir les membres et donc de quitter le QG assez fréquemment soit pour voyager comme bon lui semblait, ou tout simplement passer du temps avec la famille qui lui était associé. C’est d’ailleurs cette inactivité qui l’avait poussé à assurer la mission qui devait être confié à Nokto. Les autres The Element, eux, passaient pour la plupart leur temps au sein de la Base principale à l’image de Akva, Sekeco, Frosto, Suno, Stalo, et Nokto lui-même. Tandis que Vulkana, Fajro, Aero, Fulmo, qui eux, étaient de grands voyageurs, se contentaient de traverser les monde et ses décors.
Notre homme qui était caractérisé par cette atmosphère morbide qui l’accompagnait sans cesse, Nokto, lui était le plus casanier d’entre tous. Il n’y voyait aucun plaisir à bouger, et préférait en tout point un sommeil réparateur à une sortie inutile.
Mais quoiqu’il en soit, pour chacun d’entre eux, la manière dont il passait letemps n’était absolument pas la bonne au vu de leurs responsabilités. Ils avaient comme ordre chacun de rester près des familles qu’ils avaient sous leur tutelle ; seul Akva et Sekeco respectait cette ordre plus que d’autre.

En s’inspirant de tout cela, on pouvait comprendre donc que tout à chacun semblait s’ennuyer, surtout Nokto qui ne voyait aucun plaisir dans les actions de tous les jours à part dormir et battre à mort son vis-à-vis. C’est ainsi qu’en revenant sur les lieux du spectacle dont Nokto était maintenant devenu le spectateur, on pouvait enfin voir un peu d’action. Si notre Peacekeeper des Ombres était devenu spectateur, c’était bien parce qu’il avait délibérément laissé échapper un adversaire faible mais toutefois dangereux en direction de sa coéquipière du jour. Ne faisant confiance à personne, il n’en avait que faire qu’il représente une menace pour cette dernière, c’est pourquoi il le suivait d’un pas lent mais sûr, il allait disperser le cadavre de sa victime de toute part. Qu’importe si le fuyard pouvait tuer ou non la jeune femme, il ne s’agissait simplement que de dommages collatéraux, après tout. Mais malheureusement sa proie venait de se faire subtiliser sous ses yeux, et il semblait que la coupable maîtrisait bien son sujet. Lui, qui d’habitude ne pouvait en aucun cas accepter ce genre de cas de figure garda son sang-froid, et se rappela qu’il s’agissait d’une mission, il ne pouvait pas tuer la gamine qui était devant lui.
Dans ses rares centres d’intérêts, il s’avérait qu’il prenait également du plaisir à voir autrui souffrir physiquement, et tel un prédateur qui venait de perdre sa proie, il se désintéressa quant au fait d’achever le criminel de ses propres mains et ne se contenta que d’observer.
O-Ren immobilisa celui qui lui faisait face, d’une balle expulsé du canon de son arme et qui venait se loger dans la rotule de l’animal. Au son qu’avait fait l’articulation, il semblait qu’un tendon avait été rompu, et si c’était fait exprès, il fallait reconnaître le talent de l’artificière. L’homme tomba lourdement au sol, toujours l’objet contendant à la main, sous l’effet de l’adrénaline ce dernier n’hurla pas tout de suite. Cependant il semblait être au plus mal, le teint pâle, la sueur dégoulinante et malodorante et la mine renfrognée, tout ceci montrait à quel point il contenait sa douleur.
Malgré tout, cela ne suffisait pas au corbeau des The Element, il en voulait plus et souhaitait entendre des cris de souffrance bien distincts, c’est pourquoi il agit discrètement. Alors qu’il était bras croisés depuis que la jeune femme avait tout prit en main, usant de l’index de sa main droite il vint tapoter le flanc gauche de son corps, plus précisément ses côtes.
Geste banal pour certain, interprété comme un geste montrant l’impatience du protagoniste par d’autres, pour Nokto il s’agissait d’un geste ordonnant à une ombre une action. L’ombre sous l’ordre direct, était celle du pauvre criminel étalé sur le sol, elle pénétra dans le corps de son propre possesseur pour maintenant s’attaquer aux tendons de l’homme et les rompre un par un, faisant maintenant du reste de sa jambe plus qu’un lointain souvenir et accentuant sa souffrance en faisant un supplice sans nom.
Celui-ci ne put que hurler et se tordre de douleur, ce qui faisait plaisir à Nokto et pour en rajouter à sa joie, O-Ren qui dégagea d’un coup de pied la dague qui était dans la main crispée du mis à mort, profita pour prolonger sa souffrance en s’appuyant sur le genou de celui qui était blessé grièvement.
Elle pointa son arme sur l’entrejambe de l’homme, ce n’était plus qu’une question de temps pour qu’il tombe dans les pommes, mais l’adrénaline à son paroxysme le maintenait en éveil, elle en profita pour lui crier dessus une dernière fois :

- « Dis moi immédiatement ce que tu sais sur notre famille ET ta famille, dépêche toi avant que je ne te tire une autre balle dans ton entrejambe, pourriture. »

Tout ceci semblait un peu cliché aux oreilles du seul Peacekeeper présent pour observer la scène mais ça semblait fonctionner, en dépit des nombreuses insultes que la victime pouvait énumérer à l’encontre de la jeune femme, de notre héros des Jack’s, du clown pathétique qui était là un peu plus tôt, il finit par dire ce qu’il savait. Rien d’intéressant en conclusion, tout ceci n’était vraiment qu’une perte de temps, Nokto avait bien raison de regretter le doux sommeil qu’il aurait pu apprécier aujourd’hui, lui qui avait pour habitude de seulement deviner l’heure grâce à l’ombre des objets et choses éclairés par le Soleil put évaluer qu’il était approximativement 15h.
Au bout de son monologue quelque peu ignoré par le Peacekeeper, le criminel qui ne semblait pas être un grand élément de la Famiglia Drakeo finit par s’excuser. Typique des faibles, même le tuer n’arrangerait personne. Le pauvre homme, se pensant libéré et imaginant expié tout pêché releva son visage plein de honte pour regarder son bourreau la pensant pleine de compassion. Il avait tout faux, avant de voir le visage de la jeune asiatique, il vit l’arme entre ses deux yeux et le petit spectacle fut conclu par le dernier acteur, une balle qui vint prendre place bien au fond de la boîte crânienne de l’homme. Peut-être voulait-il crier avant son exécution, ou rire à cause la folie qui aurait pu le traverser sachant sa mort déjà acquise, mais son dernier visage ayant prit pour masque le sentiment de terreur semblait parler pour lui-même. La giclée de sang causée par le tir à bout portant vint éclabousser le visage de la jeune femme, la détonation qui avait l’air plus puissante que la première quelques minutes auparavant avait alerté tout l’ensemble du quartier. Les citoyens qui avaient déjà fui, devaient avoir appelé les forces de l’ordre Pékinoises.
La police du monde entier qui travaillait en étroite collaboration avec le WHDJ était sans cesse au courant des missions les plus basiques dont les Peacekeepers étaient en charge et donc n’avaient en aucun cas le droit d’interférer dans la mission par contre, même si un membre d’une quelconque famiglia était en compagnie d’un Peacekeeper et faisait preuve d’un mauvais comportement en public, il pouvait être prit en chasse par la police.
Les cadavres plongés dans leur propre sang, en pleine rue étaient donc la preuve des actes de la jeune mafieuse, alors que les sirènes se faisaient entendre de très loin, le jeune homme à la tignasse noire qui avaient aiguisé ses 5 sens depuis son enfance devait donc être logiquement le seul à les entendre d’aussi loin, c’est alors que son interlocutrice vint se rapprocher de lui et s’exprimer :

- « Je pense que notre mission est terminée... nous n'avons plus rien à faire ici dorénavant. »

Elle allait être prise en chasse, et étant sous la responsabilité du Peacekeeper, ce dernier se rappela dans un élan de réflexion ses responsabilités qu’il avait envers elle, et c’était donc de son devoir de lui dire ces dernières choses, ceci l’ennuyait tout particulièrement de lui parler, il aurait même préféré regarder la poursuite mais après tout il avait un règlement très strict :

« La police arrive, ils sont tout à fait en droit de t’arrêter malgré ma présence. J’ai apprécié l’exécution, et donc pour ça je ne vais pas te capturer, je te laisse fuir. Mais la prochaine fois que tu ne respecteras pas les règles, je te tuerai. »

Il décroisa ses bras, d’une main il saisit le col de sa veste laissant un espace assez grand pour laisser pénétrer à l’intérieur du trench noir, sa main droite afin de prendre dans une poche interne l’emblème du WHDJ et plus précisément du The Element, ce badge une fois en main, il l’accrocha sur le col à la vue de tous ce qui lui permettait l’immunité. Car en effet, la jeune mafieuse, malgré la puissance de sa famille reste une hors-la-loi si elle ne se trouve pas dans un territoire contrôlée par sa famiglia, et le fait qu’elle ait ouvert le feu et tué fait d’elle une criminelle recherchée, son seul échappatoire était maintenant de contacter sa famille et de fuir grâce aux moyens qu’un des agents de territoire ou sa marraine mettraient à sa disposition ou prendre refuge quelque part comme une ambassade.
Nokto, lui tourna le dos et commença sa route à pied vers l’Aéroport le plus proche.

Oui, la jeune assassin le savait. Elle n'aurait pas dut ouvrir le feu si promptement et abattre ce moins que rien mais comment rester impassible devant une pourriture pareille ? O-Ren avait un grand défaut connu de tous au Japon lorsqu'elle était le chef de file du clan des Yakusa... C'est sa capacité à virer au rouge d'un instant à l'autre et surtout lorsqu'on avait le malheur de parler de ses origines. C'était fort déconseiller de parler de ce sujet devant elle. Quand elle quitta le clan, laissant sa place à un homme de confiance, et qu'elle regagna la famille des Jack's ce défaut fut toujours présent. Quiconque touche de près ou de loin à sa famille d'adoption risque gros. Elle aimait énormément les personnes de cette famille et elle serait même prête à se battre jusqu'à son dernier souffle pour les protéger, pour les venger, pour les faire respecter des autres. Elle ne supportait pas un seul instant le fait d'imaginer sa famille dans une mauvaise position. Bien sur, ses actes instinctifs pouvaient créer des complications non négligeables mais la jeune asiatique ne pouvait s'en empêcher. Personne n'avait le droit de toucher à sa famille et la vipère assassine cracherait volontiers son venin mortel sur ses ennemis. Elle en assumerait les entières responsabilités mais une chose est certaine, jamais elle ne pourrait rester passive dans ce genre de situation. On pouvait voir une flamme dansait avec rage dans les yeux de la jeune femme aux cheveux noirs. Son passé se reflétait souvent dans ses yeux, la colère brulante illuminait les yeux de la belle. Elle regarda le corps de l'homme avec mépris, un léger sourire étirant les lèvres parfaites et fines d'O-Ren. Les talents de la jeune prenaient naissance dans son passé le plus obscures, quand ses parents furent assassinés par boss Matsumoto. A cet instant là, la vie de l'asiatique prit un autre chemin, un chemin entaché de rouge, un chemin sombre et périlleux. La flamme vengeresse ne quittait désormais plus les yeux si beaux d'O-ren, au contraire... ! Elle s'intensifiait à chacun de ses meurtres, était-elle folle ? Non, loin de là. Mais c'est sur que ses souvenirs douloureux tels que la mort de ses parents changèrent à jamais la femme. Elle était comme guidée par quelqu'un, entrant dans une sorte de phase où elle n'était plus elle même. Sortant de sa torpeur elle recouvra ses esprits.

Elle finit par relever son regard en regarda le peacekeeper de sa famille et acquiesça d'un simple hochement de tête et d'un sourire. Si lui n'était pas bavard, elle ne l'était pas non plus. Elle le remercia de son compliment et son geste de grâce. A vrai dire elle avait déjà prévu quelque chose pour s'enfuir. Vous vous souvenez quand t-elle est arrivée dans le grand hall de l'hôtel ? Lorsqu'elle attendait Fajro ? Eh bien tout en fumant sa cigarette elle en avait profité pour passer un coup de fil afin qu'un taxi soit garer à quelques rues d'ici. Elle n'était pas novice, elle essayait de faire de son maximum. Elle mit son sac avec le chat à l'intérieur sur ses épaules et se courba en signe de respect devant Nokto avant de tourner les talons au même moment que lui. Elle s'éloigna rapidement du lieu du crime, entrant dans le taxi un peu spécial. Elle indiqua l'aéroport et le taxi démarra à toute allure. Pouvant enfin se poser, O-Ren regarda le plafond de la luxueuse voiture et repensa à tout ça, a Fajro et ses flammes, à Nokto et son étrange pouvoir ainsi que tout un tas d'autre chose. Etaient-ils vraiment humains ? Elle soupira et s'alluma une autre cigarette qu'elle glissa entre ses lèvres avant d'en aspirer la délicate fumée et de la recracher. Elle écrasa son mégot avant de le jeter par dessus la vitre. Elle prit son sac, Mouta son chat sauta sur ses genoux. Elle fouilla à l'intérieur, sortie une robe, des talons aiguilles et une perruque très réaliste. Elle enleva ses vêtements un peu tachés de sang sous les yeux ébahis du conducteur qui regardait dans le rétro. Elle lui lança un regard noir et il se racla bruyamment la gorge en regardant la route. Elle mit les vêtements sales dans un sachet, enfila sa robe, ses talons aiguilles, sa perruque et se remaquilla légèrement. Elle était méconnaissable. Le taxi arriva devant l'aéroport.Elle le paya rapidement et sauta de la voiture.  Elle eut à peine le temps de se présenter à l'embarquement, c'était tout juste ! L'avion décolla, elle quitta la Chine pour revenir dans le territoire de sa famiglia. Elle marcha dans le couloir de l'avion et se posa à une place près d'un hublot. Elle pouvait enfin fermer les yeux, un long voyage débuta pour regagner ses nouvelles terres italiennes.

➣ good afternoon ladies and gentlemen. My name is Kintō Murusaki Captain M. and his crew are pleased to welcome
We will be attending to your safety and comfort during this flight to Italy.

All mobile phones should be turned off until we arrive a tour parking stand. Please fasten your seat belt securely. On behalf of Air Japan  and our skyteam partners, we wish yo a very pleasant flight.

Emergency exist on either side of the cabin are clearly marked by EXIT sign. They are located 2 at the front, 2 at the centre, 2 at the rear. Floor lighting will guide you to these exits.

In case of an emergency, you will have to leave your luggage in the plane.

Your seatbelt is fastened and released like this.

If there is a drop in cabin pressure your oxygen mask will automatically drop down in front of you. Pull the mask to release the oxygen. Place the mask over your nose and mot hand breathe normally.

You will find these safety procedures in the seat pocket in front of you. Please read it carefully.

In preparation for take off, please fold away your table and ensure your seatback is in upright position.


Et c'est sur ces interminables explications qu'O-Ren ferma les yeux en repensant  à tout ça. Son chat était entrain de dormir dans ses bras. Elle ne pouvait se séparer de lui, il était le seul qui parvenait à la calmer. Néanmoins, après plusieurs heures de voyage une seule personne revenait dans l'esprit de la jeune femme, Fajro. Cet idiot était même présent quand il était absent ...! Elle soupira en souriant et regarda à travers le hublot cette mer de nuage si pur et si vaste.