Croniche Della Mafia
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 

 Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Anju ShiroKuro
ShiroKuro
ShiroKuro
Anju ShiroKuro


Messages : 39
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 30

Famiglia
Possession :
Notoriété :
Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Left_bar_bleue100/10000Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty_bar_bleue  (100/10000)

Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty
MessageSujet: Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ]   Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] EmptyJeu 14 Aoû - 10:01

_Hm...

La ville grouillait de touristes et des habitants. Au milieu de tout ça, une jeune femme aux cheveux blancs et au regard bleu dissimulé derrière une paire de lunette de soleil noire.

_Hmmm....

Quelque chose l'agaçait fortement, allez donc savoir quoi. Elle était là, plantée au milieu de la rue à regarder bêtement les gens passés, les bras croisés sur sa poitrine et l'air contrariée. Sa tenue passait heureusement inaperçue, se fondant dans la masse : un jean moulant ses jolies formes, un t-shirt à manches courtes et une veste sans manche qui cachait bien des choses. De même que le sac en bandoulière qu'elle portait.

_HMMMMM....

Son agacement était arrivé à son paradoxe. Ouais, il fallait qu'elle arrête de se ronger les onlges et d'admettre l'évidence : elle était paumée. Paumée dans la Capitale de Cuba. Paumée dans un endroit qu'elle ne connaissait pas. Et comble du comble, le plan qu'un de ses camarades lui avaient donné était FAUX. Ce sombre crétin avait confondu la carte de La Havane avec celle de Cancun quand il avait mis le dossier dans son attaché case. NON MAIS ALLO ?! Anju se mit deux doigts sur le front avant de masser ce dernier, sentant venir le mal de crâne. Son but était de retrouver un fameux dealer dans une heure. Chose facile, mais elle risquait d'être en retard à ne pas se presser. Au final, elle se dirigea vers l'office de tourisme et se racheta une carte. Un peu plus à l'aise, elle se mit en quête du lieu de rendez-vous.

Il n'était pas rare que la jeune femme, membre de la famille ShiroKuro et médecin de cette dernière, se rende à droite à gauche. Elle effectuait des missions pour son Boss après tout, et comme elle était spécialisée dans la médecine, elle faisait en sorte que la drogue soit de la bonne qualité. Anju s'engagea dans les rues peu fréquentées avant de percuter quelqu'un, manquant de se retrouver les quatre fers en l'air.

_Désolée..

Marmonna-t-elle avant de reprendre la route, les yeux rivés sur la carte. Puis elle s'arrêta devant un vieux bar miteux et après y avoir jeté un coup d'oeil, entra. Le dealer l'attendait au fond de la salle, impatient.
Revenir en haut Aller en bas
Andrew C.D. Evans
Evanelli
Evanelli
Andrew C.D. Evans


Messages : 17
Date d'inscription : 26/04/2014

Famiglia
Possession :
Notoriété :
Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Left_bar_bleue5000/10000Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty_bar_bleue  (5000/10000)

Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty
MessageSujet: Re: Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ]   Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] EmptyJeu 14 Aoû - 11:43

- Cuba, La Havane
Andrew Cristiano Evans Dio Amo, Mission
Vendredi 14h01 -


"Salsa" : Une danse latine adorée en Colombie, en Espagne ou tout simplement à Cuba mais ce n'est pas cette forme artistique sur laquelle nous allons nous attarder. C'est bien parce que au beau milieu de La Havane nous retrouverons le jeune parrain de la Famiglia Evans dans un bar nommé "Salsa", ce dernier étant accoudé au comptoir, un cigare roulé main à la bouche, ce dernier semblait avoir déjà écoulé quelques heures en ce lieu. Et pour cause, cela faisait déjà plus de deux bonnes heures qu'il se trouvait assis là accompagné d'une charmante créature qui dévorait notre héros de ces yeux amandes de couleur noisettes, elle passait une main aventureuse sur la cuisse de notre jeune héros qui semblait indifférent aux preuves d'affection de cette dernière. Il fixait sans cesse l'horloge l'air inquiet. Il buvait de nombreux jus de fruits exotiques, essayant de vaincre son addiction pour l'alcool. Alors qu'il commandait un énième verre il fixa la jeune femme qui se trouvait en face de lui et s'adressa à cette dernière :

« ¿ Tienes un papel por favor ? »

Celle-ci lui répondit positivement et retira sa main qui venait se balader sur la cuisse de notre éphèbe pour ensuite venir fouiller les coins et recoins de son sac à main, pendant ce temps qui semblait éternel pour tout être masculin qui devait subir cette attente auprès d'une femme, il avait eu le temps de finir son verre de jus de papaye. La jeune femme qui avait beaucoup de mal à retrouver un stylo et un bout de papier à l'intérieur de son contenant, mit son sac par terre pour y voir plus clair, elle se retourna et s'accroupit pour se rapprocher du cuir de sa besace. Sa position était parfaite à l'oeil de notre jeune parrain, celui-ci en profita pour se le rincer car il pouvait observer le joli fessier de celle qui l'accompagnait, il s'imaginait déjà toutes les manières qu'il allait utiliser pour la prendre avec fougue. Alors qu'il plongeait son regard sur cette scène, son oeil fut interpellé par une ombre, il aperçut la silhouette d'un homme qui lui était familier par la fenêtre. Il s'agissait sûrement de la personne qui était le motif de la présence du jeune parrain en plein Cuba, notre garçon, précipité par les événements et l'avance qu'avait prit celui qu'il recherchait fit oublier les nouvelles résolutions qu'il avait prit, il commanda un martini avec une lamelle de citron au barman pour avoir ce regain d'énergie dont il avait besoin. Enfin la jeune femme avait trouvé le papier et le stylo qu'elle cherchait, un stylo à plume qui semblait être une grande marque.
Le cocktail fini par le barman, Andrew le saisit de sa main gauche et l'avança à la bouche pour en apprécier le breuvage et de la main droite il prit la feuille, la plia en deux et prit par la suite le stylo pour écrire son numéro. Seulement manque de chance, pas d'encre. On pouvait observer sur le visage de la jeune femme, une très grande tristesse. Notre apollon qui ne devait pas être retenu plus longtemps alors qu'il se faisait tenir la jambe par cette magnifique jeune femme eut une idée dans l'immédiat, il s'empara de son propre téléphone et le laissa sur le comptoir d'un côté, paya sa note et celle de la jeune femme auprès du barman :

« Te llamaré chica. »

Tel un gentleman il quitta les lieux, et se mit à poursuivre la silhouette qui venait tout juste de tourner à un coin de rue. Il s'agissait d'être discret mais pour l'heure il fallait tout d'abord rattraper celui qui lui avait déjà mis plusieurs foulées de distance. Notre protagoniste était vêtu d'une chemise blanche en lin, dont les deux premiers boutons étaient ouverts. Il portait également un short blanc ainsi qu'une paire de chaussure bâteau, des zapatos. Pour agrémenter tout ça, il additionnait le tout d'une paire de lunettes vintage ainsi que d'un panama blanc, il ressemblait à ces contrebandiers qui faisaient passer la drogue en bâteau au beau milieu des eaux internationales.
Alors qu'il marchait d'un pas décidé, les gens s'écartaient tous sous son passage car son physique imposant doublé de l'allure à laquelle il s'avançait dans les rues forçaient les gens à ne pas croiser son chemin, seulement à une intersection une silhouette féminine qui tournait sans aucune précaution heurta le jeune parrain. Il ne s'y attendait pas que ce soit une femme qui vienne le percuter, et d'ailleurs c'était assez troublant qu'elle n'en tombe pas à la renverse, mais celle-ci semblait elle aussi tout autant déterminée car elle s'excusa à peine pour reprendre aussitôt sa route, n'adressant même pas un regard. Andrew, lui étant très physionomiste se rendit compte qu'il s'agissait d'une jeune femme des Familles, des ShiroKuro pour être plus précis. Elle lui faisait penser à cette jeune prodige qui était venu gonfler les rangs de son cousin il y a quelques années et qui avait des dons de guérison. Si il ne s'était pas tromper, il se demandait bien ce qu'elle pouvait faire ici, si seulement il ne devait pas s'occuper de ses propres affaires il l'aurait bien rattrapé mais le temps lui manquait, il appellerait Tsuro plus tard pour comprendre de quoi il s'agit.
Revenir en haut Aller en bas
Anju ShiroKuro
ShiroKuro
ShiroKuro
Anju ShiroKuro


Messages : 39
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 30

Famiglia
Possession :
Notoriété :
Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Left_bar_bleue100/10000Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty_bar_bleue  (100/10000)

Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty
MessageSujet: Re: Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ]   Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] EmptySam 16 Aoû - 2:49

[ Sorry, je parle pas espagnol donc je dois les phrases à gogole trad xD ]

Ne connaissant pas les autres membres des Familles alliées, Anju n'avait pas reconnu celui de la Famille Evans, et pour le moment, elle avait d'autres chats à fouetter. Après les salutations d'usage, les deux protagonistes se retrouvèrent à parler, évoquant quelques exemples pour agrémentant leur discours de subtilités ou de véracité. Tout était une question de persuasion. Mais la jeune femme avait un atout dans sa poche, son don de guérison. C'est pour cela qu'elle avait pu être aussi vite médecin, même si elle avait tenu à apprendre la médecine comme n'importe quelle personne. L'espagnol n'était cependant pas son fort, mais elle arrivait à se débrouiller assez bien pour que cela passe inaperçu. Au bout de plusieurs minutes, ils arrivèrent à se mettre d'accord sur un point et scellèrent l'accord en trinquant. Puis la jeune femme sortit une carte de sa poche et écrivit dessus avant de la tendre à son interlocuteur.

_Llámeme en este número allí cuando los bienes.

"Sí."


Anju lui adressa un sourire avant de terminer son verre, se levant ensuite pour signifier que l'entretien était terminé et qu'il était temps de prendre congé. Elle se dirigea vers le bar et paya sa consommation avant de quitter le bâtiment, se retrouvant de nouveau dehors. Elle s'étira avant de regarder le soleil, un sourire aux lèvres. Effectivement, c'était une bien belle journée qui commençait. Enfin, presque.

BAOUM.

L'explosion retentit et sous le souffle de celle-ci, les gens furent projeté à terre. Quelques débris voletèrent ici et là et une fois la surprise passée, les passants se mirent à hurler et à courir partout. Certains prirent même quelques selfies (les cons.) plutôt que d'aider les gens en danger, et cela dégoûta profondément Anju, qui les attrapa avant de les invectiver.

_Usted no se avergüenza de hacer que en lugar de ayudar a los necesitados ? Usted merece la cárcel ! Hijos de puta !

Des coups de feu se firent entendre et la jeune femme lâcha les deux hommes avant de se précipiter vers le lieu de l'explosion, dégainant un de ses katanas et tenant son 9mm dans la main en plus. Elle se stoppa brutalement en voyant les dégâts puis remarqua l'homme de tout à l'heure, celui qu'elle avait percuté. Elle se précipita vers lui, ses yeux bleus remarquant que plusieurs hommes en noirs venaient de faire leur apparition, chacun tenant une arme à la main.

_Hey ! Tout va bien ?! Heu non... Todo está bien ? Estás herido ?
Revenir en haut Aller en bas
Andrew C.D. Evans
Evanelli
Evanelli
Andrew C.D. Evans


Messages : 17
Date d'inscription : 26/04/2014

Famiglia
Possession :
Notoriété :
Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Left_bar_bleue5000/10000Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty_bar_bleue  (5000/10000)

Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty
MessageSujet: Re: Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ]   Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] EmptyJeu 21 Aoû - 8:44

Quelques minutes après avoir bousculé la jeune femme à la chevelure platine qui lui rappelait celle de son frère jumeau, il arriva enfin au point de rendez-vous qui avait été fixé il y a de cela quelques jours.
Le motif de sa venue sur la petite île communiste, il faut savoir que notre homme est à la tête de l'une des plus grandes Familles de la Pègre à l'heure actuelle. Néanmoins, il devait partager ce trône avec son frère, en temps normal un partage n'a pas lieu d'être car l'âiné prend l'ascendant sur le cadet mais vu qu'ils sont jumeaux, un problème s'est posé. Le problème de souveraineté unique sur la Famiglia étant posé, le précédent parrain décida qu'il confierait les rênes à son fils qui réunira le moins de défauts ou tout simplement qui n'enviera et ne jalousera jamais ce que son frère possède. Au fil des années, les deux enfants grandirent, ils eurent tout deux des défauts et des qualités bien différents entre eux mais aucun des deux ne se démarquait de l'autre, cela s'explique par le fait qu'ils collaboraient naturellement entre eux et partageaient tout. Ils avaient cet esprit de compétition mais ça restait sain, quelques coups bas mais rien de bien méchant et traître. Le choix se fit donc tout aussi naturellement, et le titre de Parrain revint aux deux frères, dans tous les cas c'était mieux pour l'Organisation qui se voyait témoin d'une expansion fulgurante, dominant sur plusieurs continents. Un parrain même doué d'organisation n'aurait pas pu jouer sur deux tableaux à lui seul, la famille fut scindé en deux et à la tête de chaque partie se retrouvait Sean Doryan Evans, et Andrew Cristiano Dio-Amo Evans.
Le second, celui qui nous intéresse pour le coup, se retrouve à la tête des Evans côté "Ameriques", plus précisément sur le front sud-américain. La Famiglia Evanelli récemment rebaptisée Evans, est une famille pionnère et qui a toujours été dotée de bonnes intentions, cependant nous sommes dans le monde de la Mafia, celui où justice sous forme de violence étant plus radicale de cette manière. Tous les maux de la planète ne peuvent être effacés donc autant combattre le mal par le mal, si Andrew se trouvait à Cuba en ce jour c'était pour une transaction d'armes.
En tant que parrain, s'y rendre personnellement était quelque chose de dangereux mais il avait tout intérêt à s'y rendre car il s'agissait d'une nouvelle famille qui tentait de se faire un nom et qui était fortement encouragée par les Vargas. Notre protagoniste s'imaginait donc pouvoir rencontrer le cerveau machiavélique de cette famille :
Leo.

Le lieu de rencontre se trouvait être des locaux de bureau non utilisés, en plein centre-ville. Est-ce que notre homme devait rester à l'arrière des locaux ou à l'intérieur même de l'enceinte, il verrait bien après tout, il recevrait surement un appel sur sa ligne internationale, il avait bien prit toutes les précautions comme recharger la carte prépayée afin que personne ne puisse remonter au propriétaire du téléphone à partir des appels reçus ou émis. Enfin arrivé derrière le bâtiment, il aperçut deux garçons jouer au foot frappant chacun leur tour leur ballon contre le mur. Les enfants qui sentaient le regard insistant du jeune parrain arrêtèrent leur jeu et vinrent s'approcher de ce dernier. Pour notre homme, ce regard insistant signifiait qu'il souhaitait les voir déguerpir pour qu'il n'y ait aucun témoin et surtout pas des enfants.
Les deux petits garçons qui se trouvaient face à notre homme lui dirent bonjour et l'un deux s'exprima plus que l'autre à l'égard de l'homme qui lui faisait face :


- « ¡ Hola señor ! ¿ Quieres juegar con nos ? »

C'était une très gentille proposition, pleine d'innocence, de générosité et de bonne volonté ! Notre homme qui avait pourtant toujours un visage antipathique, arrogant et condescendant avait pour cette fois changé de visage et opté pour une réponse positive :

« ¡ Vale vale ! »

L'enfant fit rouler la balle auprès de l'adulte, ce dernier qui eut un grand sourire aux lèvres en interceptant cette balle du plat du pied s'amusa à faire tourner en bourrique les deux enfants d'une parfaite conduite de balle, il prenait un malin plaisir à les faire espérer à toucher la balle ne serait-ce qu'une fois mais son amour footballistique et sa passion pour la compétition ne lui permettait pas de laisser une chance aux deux enfants, malgré cela les trois avaient l'air de s'amuser comme des fous jusqu'au moment où le jeune adulte arrêta le ballon et mit une frappe puissante dans l'objet rond l'envoya à plus d'une centaine de mètres de là jusqu'à ce que l'on perde de vue l'objet. L'homme qui était satisfait en regardant le ballon partir très loin à l'horizon se retourna vers les deux petits hommes les regardant d'un sourire carnassier, les deux enfants étaient dégoûtés, le premier se mit à pleurer puis à courir vers la direction du ballon, l'autre était un peu moins déconcerté par la bipolarité de notre protagoniste, il fronçait les sourcils et fit un bras d'honneur avant de s'enfuir à vive allure.
Notre homme se mit à soupirer laissant le petit énergumène court sur pattes prendre la fuite, il s'accroupit et ramassa une pierre avec nonchalance, il mit une main dans sa poche, tandis qu'il tenait la pierre dans sa main droite. Il laissa encore quelques foulées au dernier gamin, puis d'un geste vif et foudroyant il lança la pierre dans le dos du garnement qui par la douleur trébucha, fit une roulade et laissa tomber un objet. Il se mit lui aussi à pleurer, mais ne voulant absolument pas être rattrapé par l'inconnu il reprit sa course folle priant Maria de Guadalupe que l'homme étrange ne le rattrape pas.


« HAHAHAHA ! J'adooooore les enfants, je pourrais les manger ! Bref, ça fait un moment que j'attends et j'ai toujours pas eu son appel. »

Alors qu'il pensait à haute voix, il faisait les cents pas regardant ses zapatos blanches qui avaient pris la poussière à cause du petit foot qu'il avait fait avec les enfants, il savait qu'il n'aurait pas dû jouer mais l'appel du ballon est trop fort. Pendant qu'il foulait le pavé du pied, il retrouva devant lui un téléphone portable, pas très moderne et au vu des derniers événements de ces dernières minutes, selon lui il s'agissait surement du téléphone de l'un des garçons qui avait dû le faire tomber en pleine course. Après tout ce ne sont que des enfants, il n'allait pas être méchant au point de jeter le téléphone dans la rivière la plus proche... L'envie l'en démangeait du moins. Alors qu'il pensait à cela, il naviguait dans le menu du téléphone, puis entra dans les contacts. Quelques prénoms espagnols, et un contact appelé "Mama". Le jeune parrain était père aussi, il savait que cela pouvait être inquiétant pour certains parents de ne pas avoir de nouvelles de leur enfant alors il se décida d'appeler ce contact.
La rue était étonnamment silencieuse alors qu'il s'agissait encore du centre-ville, si l'atmosphère était tel cela s'expliquait surement par le fait que les bureaux étaient déserts après tout. Quoiqu'il en soit, il se rapprocha de la grille metallique qui empêchait l'accès aux bureaux, il s'appuya contre le mur et commença la communication. Alors qu'il avait appuyé sur la touche "Appeler", le portable se raccrochait automatiquement faute de tonalité, il réessaya une seconde fois et toujours rien. Avant de retenter une ultime fois, il entendit un son qu'il n'avait pas entendu jusqu'à maintenant, un "bip" qui sonnait à intervalles réguliers, il crut dans un premier temps que c'était le téléphone qui s'était enfin décidé à appeler et mit l'objet contre son oreille sans regarder l'écran. L'appareil collé à son oreille, le son était toujours identique : pas plus fort, pas plus faible. Il éloigna le téléphone de son oreille et vit sur l'écran qu'aucun appel n'était en cours, mais le "bip" continuait. Notre éphèbe chercha donc d'où venait le bruit, tendit les oreilles et se mit à penser :


« Je deviens fou ou il y a un son d'écoulement du temps comme pour les bombes ? »

Le son venait de derrière, il pivota et dans l'obscurité qui se trouvait derrière les grilles métalliques obstruant l'accès à l'intérieur on observait une lueur rouge, surement une Del très puissante ou une lumière qui semblait être loin. Le "bip" continuait. Mais cette del clignotait, au même rythme que le son. Pas de doute maintenant c'était une bombe, en une fraction de seconde notre homme se mit à penser à plusieurs choses différentes à la fois qui pourtant étaient liées à la bombe comme par exemple : c'était le premier attentat contre sa personne, vers où il devait fuir, si la déflagration allait être puissante, ce repas traditionnel cubain qu'il avait mangé ce midi qui ne valait pas un bon risotto italien mais le rhum servi était très bon.
En un instant, il usa du don qu'il avait hérité pour savoir quel était l'endroit le plus sûr, comment il devait courir, il analysait chaque coin du lieu où il se trouvait et comme de par hasard, il était maintenant 14h59, c'est-à-dire une minute avant l'heure à laquelle les travailleurs cubains reprennent le travail et se dirigent vers leurs lieux de travail respectifs. Il se mit à piquer un sprint se dirigeant vers la ruelle la plus proche qu'il pouvait se trouver, le lieu de rendez-vous qui n'était un cul-de-sac n'était pas un endroit parfait pour fuir sachant que les bureaux se trouvait au bout de ce cul-de-sac, Andrew se dirigea vers la sortie de cette rue regardant de droite à gauche pour trouver la ruelle qu'il avait visualisé juste avant. Il la trouva à sa gauche, ayant de nombreux tocs il n'aimait pas du tout, tout ce qui se trouvait à sa gauche mais il dut se forcer à y aller cette fois-ci sous peine de passer l'arme à gauche, il sauta dans cette direction et se glissa dans la ruelle dans un timing parfait car 15h00 venait tout juste de sonner à sa montre. Alors qu'il se collait de tout son corps contre le mur, et qu'il plissait des yeux pour affronter la chaleur et la lumière qui allait agresser notre jeune homme, il fut prit au dépourvu en se rendant compte que rien de dangereux ne s'était passé et que l'on entendait seulement les travailleurs un peu plus loin, il s'était surement fait un film :


« Hahaha ! Je savais qu'il n'y aurait rien, quand je raconterai ça à Andrea elle va bien se foutre de ma gueule ! ... Mais si elle se fout de moi je lui casse sa gu... - »

La détonation enclenchée, une énorme déflagration étouffa l'entièreté de la zone, un brouhaha énorme, des cris, des sanglots, des sirènes de voiture qui se mettaient à sonner une par une puis à se taire dans un bruit sourd tout en se mettant à fondre. Le bâtiment des bureaux implosa, des vitres virevoltèrent, les briques de même, les tuiles avaient fondu en un instant mais même les bâtiments aux alentours en payèrent le prix. Le bâtiment qui cachait Andrew vit des nombreuses briques s'envoler, ses vitres fondrent ou bien se briser.
Andrew qui fut surprit par l'explosion n'eut pas le temps de se coller contre le mur, une bonne partie de son bras droit fut brûlé au deuxième degré rien de très grave mais quand même un peu, ses habits à moitié calcinés, le souffle de l'explosion l'avait poussé légèrement mais c'en était bien assez pour que des briques viennent frapper son abdomen, ses côtes et l'intérieur de sa cuisse. Résultat des courses 3 côtes cassés, des habits foutus en l'air, une montre foutue également, des lunettes fondues, et un bras très irrité.
Si ce n'était que ça, des dizaines de civils étaient en larmes et sang sur le sol à geindre, à implorer le seigneur, à prier Maria. A tenter de survivre comme ils le pouvaient, mais très peu en survivraient.
Notre apollon qui était en bien piteux état, était tout de même résistant le bougre. Alors qu'il était allongé au sol, il se redressa, et resta assis. Il se colla contre le mur à son dos afin que son dos ne souffre davantage. Il ne lui restait plus que ses gants très cintrés qui étaient d'une matière trop développé pour souffrir ne serait-ce qu'un peu à ce genre d'évènements, et son téléphone qui avait été conçu par "The Wall" lui-même, quant à l'autre téléphone qui lui servait pour les communications d'affaires, il avait fondu dans sa poche, il s'empressa de le saisir et de le jeter au loin atterrissant contre le crâne d'une personne qui s'évanouit sur le coup
:

« ¡ Perdon ! »

Malgré la situation, il ne perdait pas son sens de l'humour, mais l'heure demandait à ce qu'il retrouve ses priorités, il mit alors la main sur son Samsung Universe qui se trouvait au fond de sa seconde poche alors qu'il entendait phrases en italien. Sur le coup, surpris, il fut rassuré se disant que des membres de sa famille l'avait fait suivre afin de le protéger de loin mais pour en être tout à fait sûr, il écouta plus profondément les voix afin d'identifier l'accent si il s'agissait d'un accent brésilo-italien ou directement même de Vérona.
Les voix n'étaient pas si audibles que ça, mais l'accent était identifiable, et il semblait rustre, de l'Italie profonde pleine d'à priori et autres principes à jeter par la fenêtre. Oui, il l'avait reconnu. C'était celui de Potenza, mais il avait aussi reconnu un peu de sicilien, cet accent mélodieux mais qui salissait la belle langue italienne avec sa prononciation hasardeuse, ce devait être les Vargas. Seraient-ils venus ensemble ?
Quoiqu'il en soit l'air devenait palpable, et il devait faire vite. Il se releva, et ressortit de la ruelle pour rentrer dans l'allée principale, vu que les bureaux avaient explosé tout le paysage avait changé, il n'y avait plus vraiment de cul-de-sac, il y avait des débris partout ainsi qu'un sol jonché de cadavres, alors qu'il mettait la main sur son téléphone pour appeler un agent de territoire de sa famille qui pourrait appeler du renfort il aperçut une jeune femme qui gesticulait dans tous les sens et qui semblait faire une leçon de morale à deux personnes dans un espagnol excécrable. Cependant il ne pouvait pas bien distinguer la jeune femme malgré ses courbes alléchantes tout ça à cause du souffle de l'explosion qui l'a aveuglé durant quelques instants, et il ne pouvait pas l'identifier à sa voix car le vacarme de l'explosion avait mit ses tympans à rude épreuve, un larcen pesant règnait dans son crâne. Qui plus est ses côtes cassés le rendait un peu plus souffrant pas forcément physiquement, mais psychologiquement, tout ceci l'avait fatigué, il n'était absolument plus concentré et il en oubliait même de se munir du téléphone pour faire ce qu'il avait à faire, il se concentrait sur le personnage féminin qui se rapprochait un peu plus de lui.

L'armada qui ne semblait pas pleine de bonnes intentions était maintenant au niveau du jeune homme, ce dernier n'avait pas perdu son instinct de dominant. Alors que la dizaine d'hommes s'approchait fusil à la main, deux étaient là en éclaireurs, ils n'avaient pas tous le même uniforme, preuve qu'Andrew avait bel et bien raison sur le fait qu'ils s'agissaient de Vargas et de Capobianco. Quoiqu'il en soit les deux premiers éclaireurs marchèrent prudemment entre cadavres et autres survivants incapables de marcher, équipés de masques à cause des cendres et du gaz qui se trouvaient dans l'air, leur visibilité n'était qu'à 75% ce qui les empêchait de pouvoir distinguer tous les déplacements en face d'eux. Andrew saisit une tige en acier planté dans le sol, ses déplacements n'étaient pas forcément rapides pour le coup mais ils étaient parfaitement furtifs. Il ne cherchait pas exactement à masquer sa position mais à fausser les sens de ces belligérants, ce qui marcha à merveille car les deux qui devaient marcher côte à côte allèrent chacun dans la direction opposée à l'autre pour prendre en chasse le jeune parrain. Ce dernier se retrouva derrière le premier, il écrasa le palt de son pied contre le mollet droit de son adversaire le faisant donc mettre genou à terre ceci permettant donc à ce que la tête de l'ennemi soit à portée de mains, l'ennemi n'ayant pas même le temps de réagir se vit infligé un coup mortel : la tige en acier vint pénétrer dans sa carotide pour traverser de bout en bout le cou de ce dernier, cependant ce n'était pas un assassinat silencieux, car le premier mort émit un dernier cri ce qui fit se retourner le second éclaireur qui prit l'assaillant en joue.
Le 4ème parrain de la Famiglia Evans d'un bond supersonique se jeta vers l'homme qui le visait, ce dernier hurla :


- « Squadra ! Abbiamo un obbiettivo vivente ! AAAAAH... »

Dans un dernier cri, il envoya une rafale de 10 balles à l'aide de son MP5, dont une seule toucha la cible. Le dernier éclaireur mourut la nuque brisée à l'aide d'une force surhumaine. Dans ce très bon rendement, de la part d'Andrew, on n'y voyait qu'une seule fausse note, la nouvelle blessure par balle qu'il s'est vu infligée et le fait que ce dernier ait signifié sa présence à l'ensemble de son groupe. La balle avait atterri en plein dans l'épaule gauche, ce qui faisait une nouvelle blessure à rajouter pour ce jour.
Ainsi, toute la fine équipe ennemie qui était à ses trousses descendit enfin la rue et vint à sa rencontre, ils étaient une douzaine, tous armés, suréquipés, l'atmosphère en devenait pesante, il fallait bien que quelqu'un rajoute une atmosphère un peu plus légère :


« Vous avez déjà entendu l'histoire de l'éthiopien qui rentre dans un bar sicilien avec un perroquet ? »

Chacun des hommes présents se mirent en joue, et donc à viser tout en allumant leur viseur laser pointant chacun les parties vitales ou non de notre homme qui venait de s'exprimer dans sa langue paternelle avec un ton arrogant et un accent élégant, puis il surenchérit en voyant les armes et que  jouer le malin n'y ferait rien :

« Vous avez l'air de la connaître apparemment ! »

Enfin, la jeune femme à la chevelure faisant penser à de l'orbe blanc qui gesticulait comme une folle un peu plus loin il y a de cela des dizaines de minutes vint à la rencontre du groupe qui venait de se former et s'exprima en posant une question des plus niaises au vue de la situation tout ceci dans un espagnol toujours aussi mauvais que précédemment :

«_Hey ! Tout va bien ?! Heu non... Todo está bien ? Estás herido ? »

Le jeune parrain fut étonné par de nombreux facteurs : sa mauvaise pratique de la langue, le fait qu'elle avait dû s'y reprendre en parlant en anglais à un moment, son inconscience, la décontraction avec laquelle elle s'était imposée, et sa facilité à être niaise même dans une situation aussi pesante, c'en devenait sordide. Notre homme qui était quelqu'un de très moqueur se mit à regarder chacun des hommes de l'escouade, d'ailleurs ces derniers également étonnés se regardaient entre eux et regardaient la jeune femme avec de gros yeux en riant doucement. Andrew, grâce à l'intervention inconsciente de cette dernière pouvait aisément profiter du moment d'inattention de chacun des hommes et profiter de la situation, mais n'ayant pas recouvert 100% de sa vue toujours à cause de l'explosion, il n'avait toujours pas reconnu la jeune femme et cela même de près, cette dernière pouvait surement se protger en cas de balle perdue, mais Andrew avait un faible pour les femmes, ç'aurait été un homme il aurait tenté le coup même aveugle, mais là il ne voulait pas. Puis surtout, si il n'a pas tenté c'est parce que la tentation de se moquer d'elle était bien trop forte, alors il lui rétorqua :

« Oui, oui ! Tout va bien ! Moi et mes amis on était en train de discuter de football ! »

Cette fois-ci les hommes se mirent franchement à rire, se moquant à leur tour de la jeune femme se parlant l'un à l'autre en ayant perdu tout le sérieux qui faisait cette scène. Cette fois-ci c'était un moment d'inattention dont il fallait profiter.
Revenir en haut Aller en bas
Anju ShiroKuro
ShiroKuro
ShiroKuro
Anju ShiroKuro


Messages : 39
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 30

Famiglia
Possession :
Notoriété :
Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Left_bar_bleue100/10000Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty_bar_bleue  (100/10000)

Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty
MessageSujet: Re: Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ]   Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] EmptyMer 27 Aoû - 8:29

« Oui, oui ! Tout va bien ! Moi et mes amis on était en train de discuter de football ! »

Tiens, il parlait anglais ? Un étranger alors, soit. Mais elle avait comme l'impression de s'être mêlée de quelque chose qui ne la concernait pas, et que les hommes se moquaient de son innocence. Parfait, elle allait en profiter. Du coin de l'oeil, elle nota que ces hommes en noirs faisaient parti de la famille Vargas. La famille qu'elle haïssait le plus. Anju était orpheline. Elle n'avait jamais connu ses parents puisqu'elle avait été trouvée devant la porte d'un orphelinat. Elle y avait été élevée tranquillement jusqu'à ce que la Famille Vargas débarque en ville. Suite à cela, des émeutes avaient éclatés, et la ville était devenue très vite invivable. Si elle avait survécu, c'était parce qu'elle avait très rapidement découvert deux choses : elle avait pris les armes et était très douée pour flinguer les gens. Surtout avec un sniper. L'autre chose était qu'elle avait le don de guérir les blessures les plus graves avec son pouvoir. Au départ, elle n'en avait pas fais usage parce qu'elle était seule et n'avait confiance en personne. Mais ça avait changé le jour où elle avait rencontré Matthew ShiroKuro. Elle avait bien remarqué ce jour-là que les Vargas étaient agités, car, d'après ce qu'elle avait compris, une famille rivale était venue remettre de l'ordre et de la paix dans la ville... Curieuse, elle les avait suivi, se cachant dans les ruines de maison pour ne pas se faire repérer. Comme un chat. Puis, Anju avait tout vu : l'altercation, la mise à mort.. Et Matthew. Il avait attiré son regard directement, et inconsciemment, elle avait armé son fusil et avait tiré dans la tête de l'exécuteur, le tuant sur le coup. Les autres avaient tenté de trouver le sniper, mais elle était trop bien cachée, et les ruines étaient son terrain de jeu. Elle les avait tous tué avant même qu'ils ne la trouvent.

Anju s'était ensuite approchée du rescapé. Elle aurait pu le tuer mais ne l'avait pas fait. A la place, elle avait pour la première fois utilisé son don de guérison et parler avec cet homme, qui lui avait fait comprendre qu'avec ses capacités, elle pourrait peut-être faire partie de la Famille ShiroKuro, dont Tsuro en avait l'autorité. Il l'avait donc pris sous son aile, et emmené loin de cet enfer, lui promettant de lui permettre de trouver un sens à sa vie. Il l'avait donc ramené et présenté à Tsuro qui cherchait justement des perles rares.. Et une gamine qui savait très bien tirer au sniper et qui en plus avait un don de guérison, que demander de mieux ? Elle avait donc fait ses preuves et avait été admise au sein de la Famille, puis suivit quelques études médicales avant d'être chargée de plusieurs missions pour le compte de Tsuro. Nommée ensuite médecin en chef et peut-être bientôt admise au sein de la DMC, elle espérait que le patron était fier de ce qu'elle était devenue. Mais revenons au présent. Les Vargas avaient été les premiers ennemis qu'elle avait affronté, donc pas question de laisser passer cette chance d'en tuer un ou deux.

_Parler de foot, vraiment ..?

La jeune femme aux cheveux blancs n'en croyait pas un mot. Mais au final, elle saisit l'occasion. Profitant que ces imbéciles rigolaient, elle sortit son sabre de sous sa veste et le planta au sol avant de prendre de l'élan, sortant au passage son fidèle COLT. Elle se mit à tourner, se servant de son sabre comme poteau et tira plusieurs fois, chaque balle atteignant sa cible avec une précision effrayante, surtout dans cette position. Elle fit une pirouette et sortit son sabre du sol, contemplant sans aucune émotion les hommes à terre, blessés mortellement.

_Vous vous êtes trop empaffés les mecs, vous avez baissé votre garde et ça vous a servi de leçon...

L'un d'entre eux réussit tout de même à sortir son portable de sa poche et à composer un numéro enregistré avant de rendre l'âme. Elle n'aimait pas ça. Elle se tourna vers Andrew et l'aida à se relever.

_C'est bien beau, mais je crois qu'ils en ont après vous ! On fera les présentations plus tard, on va trouver un abri et je vous soignerais...

Passant un bras sur ses épaules, Anju le soutint et se mit à marcher -assez vite pour distancer le lieu du carnage mais lentement pour qu'il puisse suivre. Elle ne connaissait pas la ville par coeur, mais savait où ils seraient en sécurité. La foule était déjà compacte, chacun cherchant à prendre des photos ou à savoir ce qu'il se passait, si bien que ce fut facile de se mêler parmi les badaux. Pendant qu'ils marchaient, Anju finit par se présenter.

_Je m'appelle Anju ShiroKuro.. Je suis médecin, je vais arranger vos blessures dès qu'on sera à l'abri..
Revenir en haut Aller en bas
Andrew C.D. Evans
Evanelli
Evanelli
Andrew C.D. Evans


Messages : 17
Date d'inscription : 26/04/2014

Famiglia
Possession :
Notoriété :
Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Left_bar_bleue5000/10000Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty_bar_bleue  (5000/10000)

Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty
MessageSujet: Re: Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ]   Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] EmptyJeu 2 Oct - 4:45

Arrivé à ses fins en orchestrant un combat entre la jeune femme qui s’était présenté comme salvatrice sûrement par égocentrisme ou par naïveté et les quelques mercenaires bien déterminés à accomplir leur tâche. Alors que le conflit s’engageait, la vue d’Andrew commençait à lui revenir, il ne voyait jusqu’ici que des silhouettes et au mieux il pouvait distinguer les couleurs chatoyantes comme la chevelure platine de la jeune femme qui avait fait son apparition. Enfin quoiqu’il en soit, ses yeux pouvaient voir normalement, le jeune parrain se rendit compte que la personne qui venait le secourir n’était autre que la demoiselle qui l’avait percuté un peu plus tôt dans les ruelles, étant assez physionomiste il n’y avait aucune chance qu’il se trompe.
Quoiqu’il en soit, ce dernier imaginait que la jeune femme avait quelques rudiments du combat, il l’avait deviné de par l’arme blanche qu’elle tentait de couvrir sous ses vêtements. Mais étant un véritable homme il n’allait pas la laisser seule, il comptait juste jouer sur le fait que la demoiselle allait surement les distraire pour l’histoire de quelques secondes afin qu’il puisse mettre la main sur son porte-document dans le but de récupérer une seringue et s’administrer une injection d’adrénaline. C’est ainsi qu’une fois que la jeune femme d’un bond félin engagea le combat, notre homme sonda le périmètre du regard en vain. Le souffle de l’explosion l’avait encore quelque peu sonné, mais une fois qu’il finit par retrouver ses esprits il aperçut son bien quelque peu calciné juste à côté du mur brisé par l’explosion derrière lequel il se cachait, il rejoignit l’objet en boîtant quelque peu à cause de ses os fracturés et par chance retrouva le flacon intact mais pas la seringue. Les bruits de combat étaient toujours d’actualité, le temps s’écoulait et notre protagoniste n’avait aucune idée à propos de l’issue du combat. Car oui, elle avait beau manier on ne sait quel style de combat ou tel ou tel arme, mais elle était clairement en infériorité numérique, de plus si il avait bien établi un profil de cette personne, il ne s’agissait pas réellement d’une combattante mais plutôt d’une sorte de soldat-infirmière officiant habituellement au sein des ShiroKuro, donc sa mort serait un évènement assez ennuyeux dont il se passerait bien. Il ouvrit alors le flacon et l’avala d’une traite. Surement que boire était bien moins efficient qu’une injection car envoyé directement dans le sang, le produit aurait directement agi, mais étant déjà blessé les récepteurs étaient bien plus adéquats à la réception du produit, dû à l’état d’excitation dans lequel il se trouvait. Le produit fit aussitôt effet, il entraîna une accélération du rythme cardiaque notre homme sentit sa poitrine se lever à chaque battement de son coeur donc une augmentation de la vitesse des contractions du coeur, une hausse de la pression artérielle, une dilatation des bronches ainsi que des pupilles : en conclusion ses 5 sens étaient maintenant bien plus élevés.
Étant dans une sorte d’état second, son seul but était maintenant de tuer ou bien de déchiqueter.
Il se retourna et profita pour retirer son cache-oeil qui le gênait énormément maintenant que sa vue était optimisée, ceci fait il laissa apparaître ses yeux vairons dont les pupilles étaient dilatés à l’image d’un homme sous drogue dure, en même temps il respirait en décomposant avec exagération sa respiration ; il arborait le comportement d’un animal sauvage. Mais une fois les yeux rivés vers le lieu de l’action il apercevait que la jeune femme se débrouillait avec brio, il espérait tellement qu’elle échoue et qu’il puisse finir le travail seul mais il dû se contenter du reste. Un seul de ces hommes était resté à l’écart la tenant en joue sans jamais vraiment prendre l’occasion de tirer, surement un poltron, ce qui était une aubaine. Le jeune parrain le saisit en enfonçant ses doigts dans la chair de l’épaule du mercenaire qui se trouvait de dos, en l’agrippant et en le retournant avec une force inouï, il lui déboîta l’épaule sans une once d’humanité. Une fois de face le présumé Vargas ou bien Capobianco qui dans un premier lieu était surpris, devint terrifié, puis torturé de douleur. Notre héros transformé maintenant en bête lui asséna un assommant coup de tête au niveau du nez et lui brisa le cartilage. L’assaillant devenu la victime de son seul bras encore utilisable, se tint le nez après le coup étant tétanisé par la peur, il resta sur place restant complètement muet tout en se touchant le nez, pendant ce temps Andrew s’avança tout sourire face à sa victime et le balaya d’un coup de pied percutant en plein dans la première cheville ce qui fit tomber le pauvre bougre à la renverse, il s’écroula sur le dos et dans son malheur il cogna l’arrière de son crâne contre le bitume. Le bellâtre italien clairement en position de force s’avança vers le demeuré qui ne pouvait en aucun cas se défendre, ce dernier dans un ultime espoir de s’échapper se glissa à la force de ses pieds vers l’arrière sans jamais se relever, complètement impuissant. Alors qu’il marchait vers lui, d’un sourire carnassier il s’accroupit au passage et saisit une brique rouge éjectée lors du souffle de l’explosion, et finit par arriver au-dessus du pauvre homme, il se baissa et se regarda dans le reflet des yeux du pauvre garçon qui lui ne voyait que sa mise-à-mort, Andrew leva son bras dont la main tenait la brique et d’un grand geste fracassa la boîte crânienne de son vis-à-vis, sans aucune pitié. Il répéta les coups encore et encore jusqu’à ce que les bruits de fracas du crâne se transforment en bruits de bouillie. L’italo-brésilien après avoir accompli sa basse oeuvre se releva le corps sali de sang aussi bien le sien que celui du défunt. Il semblait qu’à force de frapper avec rage il ne s’était pas rendu compte qu’il s’était cassé quelques phalanges, mais toujours sous les effets de l’adrénaline, il ne ressentait aucune douleur mais seulement de l’excitation.

"_Vous vous êtes trop empaffés les mecs, vous avez baissé votre garde et ça vous a servi de leçon...»


C’était les mots de la jeune femme une fois qu’elle avait fini ce qu’elle avait à faire. Il ne s’était pas totalement trompé, elle faisait preuve d’un savant mélange de prétention, de naïveté et de bêtise. Elle semblait assez fière d’avoir pu mettre hors-service une simple escouade, et ceci avait le don d’agacer notre homme. Des bruits de manipulation d’un objet ainsi que des sons de touches surement d’un téléphone se faisaient entendre, il s’agissait d’un de ces hommes qui gisait au sol. Tout pouvait être possible avec cette composition au téléphone, peut-être pour faire exploser une bombe à distance ou bien un appel pour faire part à un quelconque supérieur que la mission avait échouer. Juste après la jeune femme s’adressa à l’homme à la tête de la Famiglia Evans :

«_C'est bien beau, mais je crois qu'ils en ont après vous ! On fera les présentations plus tard, on va trouver un abri et je vous soignerais...»

Sans même demander et sans aucun tact elle passa le bras du jeune homme sur ses épaules afin de le soutenir durant la marche pour sortir de ce gouffre. Encore sous les effets du produit il eut un petit passage à vide pensant encore à quel point l’homme qu’il venait de tuer ne se défendait pas du tout, quand il reprit ses esprits il venait enfin de sortir de ce cul-de-sac au bras de la jeune femme qui lui disait :

« _Je m'appelle Anju ShiroKuro.. Je suis médecin, je vais arranger vos blessures dès qu'on sera à l'abri..»

Le garçon étant quelqu’un de très fier et qui plus est conscient de ses capacités physiques hors normes, ceci conjugué par les effets de l’adrénaline qui faisait qu’il était encore à fleur de peau et donc sur les nerfs, il refusa avec brutalité en repoussant les bras de la jeune femme. La seule manière dont il aime être tenu par une femme, c’est lorsqu’il couche avec elle se disait-il. Alors qu’il était resté muet jusqu’ici, il finit par parler à celle qui se prenait comme la sauveuse du monde :

« Je m’en branle de qui tu peux bien être, de ce que tu fais, et pourquoi. Merci d’avoir fait diversion et accessoirement de t’être débarrassé de ces incapables mais maintenant je vais me débrouiller tout seul. Pute !»

Il mit sa main à sa poche droite et s’empara de son cellulaire pour appeler un de ses contacts, alors que l’appel était en cours les effets commençaient petit à petit par s’estomper. Le correspondant ne finit pas par répondre, il s’agissait de Tsuro. Sachant que l’appel avait été effectué via son téléphone personnel, au vu des circonstances auxquelles il venait d’échapper, il valait mieux pour lui de ne pas faire d’appel personnel ou du moins ne pas laisser de message pour l’instant sous peine d’être pisté par de susceptibles ennemis. N’ayant pas pu accomplir ce qu’il avait à faire en venant ici, et vu qu’il avait été trouvé de manière très facile il semblait évident qu’une information avait filtrée et le tout était de savoir par qui, mais pour l’heure il s’agissait de se faire rapatrier au pays pour que tout soit un peu plus clair. Il se mit alors à suivre son chemin en commençant à arpenter la rue pour trouver un taxi n’ayant que faire de ce que pourrait faire la jeune femme.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty
MessageSujet: Re: Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ]   Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Que pasa a la casa ? [ Anju & Andrew ]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Anju ShiroKuro [ Validée ]
» [ Retour dans le passé - Flash Back ] Nouvelle recrue chez les Shirokuro [ Anju & Tsuro ]
» Andrew Jr. Evans : Evanelli
» Andrew Secondo : Evanelli
» Andrew Cristiano Dio-Amo Evans : Evanelli

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Croniche Della Mafia :: Storia :: Ora 1992 - 2020 :: Amérique du Sud :: Cuba-
Sauter vers: