« La bonté est de tous les vices celui qu'on pardonne le moins. »
Lucie Paul-Marguerite
Beaucoup de personnes, de l’époque ou de nos jours, peuvent et pourront croire que la Pègre n’était constitué que d’hommes de bas-fonds, au caractère malsain et suspects, se vouant à la criminalité jusqu’à leur mort. Mais la famille Evanelli, ainsi que les anciennes Famiglie de l’ancienne Pègre, ont pu démontrer que même si le milieu n’était pas des plus "orthodoxes", les manières et les agissement pouvaient avoir un bon fond, comme durant la Seconde Grande Guerre, où des familles comme les Evanelli ou les Jack’s purent apporter une aide précieuse à la Renaissance du pays latin, écrasé par la force allemande et dévasté de parts et d'autres.
Parmi ces familles qui sortaient du lot et de la définition type de la Pègre, il y avait la Famille Ilaria : la famille Ilaria n’était, de base, pas une famille mafieuse et n'arborait pas non plus ce nom.
Elle naquît durant l’union d’Angelica Ilaria et Antonio di Forestina, un parrain d'origine hispano-italienne qui s’avérait être une ancienne connaissance d’Andretti.
Pour comprendre tous ces changement radicaux au sein de cette famille, il faut revenir plus tôt dans le passé.
Angelica Ilaria, est une jeune femme qui naquit de l'union de deux parents aimants à Verona, un an plus tôt que Andretti, et 3 ans plus tôt que Shion.
Les aléas de la vie firent que l'avenir les rassemblèrent. Ce qui força en grande partie le destin à les rassembler fut le décès prématuré de ses parents, ces derniers qui entrenaient de très bonnes relations avec la famille Evanelli leur confièrent ce petit bambin âgé de quelques années déjà à l'époque du début de ce conflit historique.
La Grande Guerre fut le détonateur et regroupèrent les trois enfants ensemble ; Andretti à l'époque se comportait comme un enfant extrêmement mature en protégeant l'innocence de son jeune frère alors qu'Angelica se devait, elle, de veiller sur ses deux frères de coeur.
Ils grandirent en apprenant à se connaître, et devinrent ainsi inséparables les uns des autres, Shion était vraiment attaché à cette dernière comme un enfant avec sa mère, alors qu'Andretti la voyait comme sa grande-soeur et lui confiait toutes ses faiblesses.
Le temps passait accompagné de son lot de surprises et d'évènements phares de XXème siècle, ils grandirent ensemble renforçant leurs liens, les frères qui avaient déjà chacun une organisation à leur nom découvrirent l'existence de leur soeur cadette : Chiara, jeune femme qui épousa Eduardo, l'une des connaissances de Andretti.
D'union en union, arriva celle de La Divina Angelica, elle épousa Antonio di Forestina, médecin accompli et parrain de la Famille "Di Forestina" contrôlant plus d'un pays hispanophone dans le Monde.
Cette famille issu du métissage espagnol et italien était un groupe composé d'hommes et femmes dont l'objectif premier était l'entraide, ceci se caractérisait par les soins apportés aux rescapés de guerre, ou aux civils sur des territoires en conflit mais également par l'asile que Antonio accordait aux plus démunis.
Tournant majeur dans l'histoire de cette organisation, la naissance de l'unique enfant des deux époux, une fille répondant au nom de Gioia Sara à qui chaque parrain de chaque fammile de l'époque vint recouvrir les parents de l'enfant de présents par bénédiction pour cette dernière. Seulement une famille ne répondit pas à l'appel, les Vargas et tout le monde avait déjà eu vent de leurs tares mais nul inquiétude pour l'instant, le temps n'était seulement qu'à la fête.
La vie reprit son cours, et Antonio continuait de diriger la famille Di Forestina tout en subvenant aux besoins de son épouse et de sa fille. Mais contrairement aux Parrains traditionnels mysogines et fiers, dont les femmes ne devaient parler et ne faisaient que s’occuper des enfants, il laissait Angelica diriger avec lui cette famille, qu’il l’avait dirigé uniquement vers les soins et la médecine. Médecin expert, Antonio se déplaçait parfois de village en village pour aider les malades et soigner les blessés, et tout ça gratuitement. Quant à Angelica, elle s’occupait de l’éducation de sa fille et en même temps de la réception des médicaments provenant des autres pays, qu’elle classait et rangeait dans une pièce spéciale tout en s'occupant des affaires internes et des relations entre Famiglie.
Ils représentaient en somme, "La main Guérisseuse" de la Pègre, et leur vocation forçait le respect.
Hélas, il aurait été trop beau si cela avait continué ainsi.
Les mentalités avaient évolué, et les idéaux aussi. De nouvelles familles arrivèrent, formés à cause de circonstances atténuantes à l'image des Capobianco, les Vargas représentait aussi cette même image. A sa tête Gino Niccolò dei Machiavegli, un homme suite à des facteurs inconnus devint victime d'une amnésie sélective, il reste néanmoins un grand penser et grand stratège de son temps, malgré ses décisions et approches assez sournoises et fourbes. Ce même homme qui avait formé les Vargas composé d'hommes de peu de scrupules, avait comme image d'un homme qui voulait réussir qu'importeles tactiques adoptés et cette fois-ci, ce fut les Di Forestina qui en payèrent le prix.
Le jour de la haine gratuite était arrivé, et les Vargas avaient profité d'un jour où Antonio se déplçait dans un pays d'Afrique Subsaharienne pour y donner des médication et autres systèmes de vigilance, et également que Angelica soit dans un village à administrer des soins aux villageois pour venir substituer Gioia qui était alors qu'une petite jeune fille cajolé par ses nounous. C'est ainsi qu'avec sang-froid, ils se permirent d'assassiner les baby-sitter de l'enfant et la kidnapper juste avant de laisser une note au même emplacement faisant comprendre que les Di Forestina devront stopper toutes activités et disparaître pour récupérer l'enfant.
Les Vargas, qui agissent tels des rats ou comme des renards, ont réussi à jouer de ruse et de sournoiserie pour infiltrer le domaine, les membres de la Famille Di Forestina remarquèrent l'absence de la jeune fille et le massacre des femmes, avec désespoir et détresse ils s'hatèrent de prévenir les deux parents ce qui fit rentrer la mère dans l'heure qui suit, et le père embarqua dans l'avion qui fut sa propriété pour rentrer aussitôt, et arriver dans la nuit.
Une fois réunis, mari et femme ne prirent même pas le temps de se concerter, Angelica elle qui souhaitait trouver une solution qui pouvait ne pas faire couler le sang, toujours avec sa mentalité d'ange fut éconduite par Antonio lui, qui d'habitude si calme se mit à bouillonner et appela directement son chauffeur Dante dei Purga à faire tourner le moteur. Le couple se rendirent à la Maison mère des Vargas qui se trouvait être assez proche de là, durant le trajet l'heure n'était qu'au sermon de la part de La Divina, alors que son mari feint de ne pas écouter. Il comptait récupérer sa fille et après continuer à soigner la plèbe, et personne ne lui dirait s’il doit arrêter ou pas, quitte à y laisser sa vie. Seulement, tout n'allait pas dans son sens, car une fois arrivé, l'entrée principale des Vargas était rempli des hommes de main de Gino. Antonio était alors toujours aussi déterminé malgré le nombre à l'image de son regard dur, Angelica décomposé l'observa et ne put qu'imaginer un seul scénario, et des plus funèbres.
Antonio, glissa quelques mots à l'oreille de son chauffeur qui restèrent entre eux. Puis, il se retourna vers sa femme pour un dernier enlacement et un dernier baiser tout en lui faisant comprendre qu'une fois Gioia récupéré, ils devront fuir.
Il sortit du véhicule, et chaque homme Vargas vint sortir une arme de poing de leur manteau, Antonio continua d'avancer s'approcha du seul homme non armé qui détenait sa fille, il s'agissait du bras droit de Gino Niccolò, son nom Leo. La jeune fille qui pleurait à chaudes larmes vint saisir son père de toute ses forces, mais ce dernier dû rompre ce moment pour dire à la jeune fille de monter dans la voiture pour y rejoindre sa mère, une fois la manoeuvre terminée, la masse d'hommes vint s'emparer de l'homme aux origines espagnoles pour le faire rentrer à l'intérieur de la résidence, tandis que Dante, le chauffeur démarra aussitôt la voiture pour fuir cette scène alors que Leo était le seul Vargas à regarder la voiture détaler tout en arborant un sourire mesquin.
Angelica aurait très bien pu suivre la voie de la vengeance. Andretti et Shion qui avaient eu vent de l'affaire lui proposèrent de faire une expédition punitive et faire en sorte que les Vargas en payent le prix. Mais c’était sans compter sur son âme bien trop généreuse qu’elle renonça à tout acte de représailles, contrairement à sa fille qui, malgré son jeune âge, réalisait que les Vargas lui avaient pris ce qu’elle aimait plus que tout au monde, et en grandissant cet esprit de Vendetta resta ancré au fond de son esprit et grandissait, grandissait davantage.
Angelica , qui ne pouvait guère laisser le temps la rendre malheureuse, décida de prendre en main la famille Di Forestina, en prenant les premières directives.
Connaissant les lourdes responsabilités qui lui étaient incombées, elle décida de faire son deuil telle la femme forte qu'elle est en commençant par changer le nom de la Famiglia par Ilaria, en reprenant son nom de jeune fille. Les femmes et hommes de main possédaient tous des bases en médecine, certaines femmes devenant même nounous pour d’occuper de la progéniture des grandes familles en cas de déplacement, c'est pourquoi cette famille fut baptisée par la suite la « Famille nounou ».
Les Ilaria restèrent neutres dans les tous leurs agissements ou choix, et on pouvaient bien croire qu’ils étaient la famille la plus faible de la pègre, cela n’était que préjugé : ils s’avéraient utiles en combats et en soin, et leurs conseils étaient toujours utiles et remplis de sagesse.
C’est d’ailleurs Angelica qui va s’occuper simultanément d’Andrew et de Gioia, qui grandiront ensemble, lorsqu’Andretti, trop affecté par la mort de sa femme, lui confiera son fils, se jugeant inapte à l’éduquer dans de telles circonstances .
Angelica accepta avec plaisir, comprenant parfaitement le sentiment de son frère de cœur, et s’occupa d’Andrew comme d’une deuxième mère.
Angelica fit plus tard la rencontre de la sœur cadette d’Andretti, jusque là inconnue de tous , Chiara Jack’s. Les deux femmes trouvèrent en l’une et l’autre le reflet de ce qu’elles étaient : veuves, maris tués par les Vargas et possédant chacune une fille à élever, mais dont les caractères étaient parfaitement opposés .
A la mort d’Angelica ce fut à Gioia de reprendre les rennes de la famille, incroyablement douée et intelligente , cela ne changeait pas le fait qu’elle restait tout de même une jeune adulte qui n’avait pas assez d’expérience dans le milieu de la mafia. Heureusement , les Evanelli, toujours aussi proches des Ilaria, se décidèrent de prendre en charge la jeune fille, aidés par les Jack’s.
Sujet: Famiglia Ilaria 