Chiara Jack's
Jack's
Messages : 1
Date d'inscription : 20/04/2014
Localisation : Naples
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| Jack's Buongiorno :
• Nom(s) : Evanelli Jack's
• Prénom(s) : Chiara
• Date de naissance : 30 Décembre 1921
• Sexe : F
• Nationalité : Italienne
• Grade : Madonna Fondatrice
• Famiglia : Jack's
• Arme(s) : Aucun
• Animal : Crocodile du Nil surnommé «Veleno»
• Don(s) : Aucun
• Q.I : 150
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Description
Physique :
Chiara, contrairement à sa fille, est plutôt de petite taille, un mètre soixante-deux environs . Cela ne l’a jamais complexée, car malgré ceci elle était plutôt fine, ce qui ne la tassait pas. Sa peau était blanche, malgré le fait qu’elle vécut en Sicile puis à Naples, deux villes à tendances chaudes tout au long de l’année .Ses cheveux sont d’un brun assez sombre, et bouclés en de belles boucles anglaises, mi- longs . Ses yeux sont vert émeraude, et elle possède de longs cils. On lui donne souvent un très jeune âge malgré le fait qu’elle vieillisse comme tout être humain.
Psychologique :
Chiara, depuis toute petite, n’a jamais été quelqu’un de très bavard. Ou plutôt, elle détestait parler inutilement. Elle mit du temps à devenir mature, passant sa jeunesse à rêver d’aventures et de gloire à la César. Très vite, ses rêves ne furent qu’utopie lorsqu’elle comprit, au sein de sa famille d’adoption, que le rôle de la femme dans la famille et dans cette société italienne si archaïque se résumait à « Fais la belle et tais toi ».
Elle ne supportait pas cette mentalité, et peu à peu elle établit un esprit rebelle caché au plus profond de son cœur.
Elle gardera cet esprit jusqu’à la création des Jack’s, voulant montrer aux autres familles composées uniquement d’hommes que la femme pouvait elle aussi s’imposer au sein de la Pègre.
Lorsqu’elle devint enfin mature, elle s’avéra devenir une sorte de sœur aux bons conseils et à la sagesse fondée. Posée, sérieuse, elle évoluait à son rythme et se montrait, malgré son côté taciturne, dotée d’un grand cœur, en faisant de son mieux pour relever l’Italie d échue de la Guerre.
Chiara naquit à Verona le 15 décembre 1917, mais fut séparée de sa famille d’origine pour des raisons diverses, les parents préférant qu’elle grandisse dans la région du Sud réputée très conservatrice afin qu’elle ne tombe pas dans la débauche.
Elle fut donc adoptée par une famille sicilienne à vertus strictes. Ils lui apprirent, en grandissant, les vraies valeurs que la femme devait accomplir : ménage, cuisine, tenue du foyer, la jeune italienne n’échappait à aucune règle .
Elle se lassait de plus en plus de cette vie monotone de totale soumission, et s’amusait parfois à rêver de grandes aventures et de gloire ancienne comme celle de César. Si elle s’imaginait mariée, ce serait avec un beau jeune homme au grand cœur, qui posséderait assez de bien pour l’emmener en Amérique, le soi-disant pays de la liberté , où elle jouirait d’une vie de confort sans règles à suivre .
Hélas pour elle, tout ceci ne restait que dans le domaine du rêve. En effet, malgré l’éducation stricte qu’elle avait reçu, la jeune fille s’avérait d’une inutilité ennuyante, cassant plusieurs assiettes dirant la vaisselle du soir et ne sachant en aucun cas repasser des chemises.
Sa mère d’adoption ne fut contrainte qu’à la dernière option, celle du mariage arrangé , bien connu de l’époque mais qui répugnait totalement Chiara.
La mère lui trouva un bon parti, un fils de bonne famille qui s’avérait proche de la sienne, et qui de plus possédait des terres en Angleterre. La Famille s’appelait Jack’s, du fait qu’elle était italo-anglaise . « Ce sera déjà ça », se consolait la jeune fille.
Le mariage fut très discret, juste en compagnie des proches et de la famille.
Chiara , dès le premier regard croisé avec son « futur mari », fut envahie d’une haine atroce envers cet homme qui, tout comme elle, était victime des traditions . Elle savait qu’elle ne pourrait l’aimer, et qu’elle s’attendait décidément à trop, qu’elle aurait du redescendre sur Terre au plus tôt au lieu de se bercer d’illusions.
Les premiers temps entre les époux furent horribles. Malgré tous les efforts d’Eduardo pour essayer de conquérir le cœur de la jeune femme, elle ne lui daignait aucun regard, se préoccupant plutôt de son éducation tardive, n’ayant pas pu aller à l’école durant sa jeunesse.
Il s’avérait qu’Eduardo était professeur d’Anglais fraîchement diplômé d’Oxford. Brillant, lucide, et vif d’esprit, son rêve était de revenir dans son pays natal y enseigner sa deuxième langue maternelle, chose qui s’avéra impossible à cause du début de la Guerre.
Il trouva cependant une autre occupation toujours liée à l’enseignement : il partait dans les villages les plus touchés par le manque d’accès à l’éducation et y enseignait l’anglais , ainsi que quelques matières indispensables à la bonne culture des enfants .
En premier temps Chiara ne savait que penser de lui, mais peu à peu elle lui trouva un coté généreux et tendre, et apprécia beaucoup le fait qu’il aimait aider les autres. Ayant beaucoup plus mûri qu’avant, et ayant pris du recul par rapport aux temps de son mariage , elle décida de donner une deuxième chance à l’homme partageant sa vie.
Elle essaya peu à peu à d’ouvrir son cœur, pour le plus grand bonheur du jeune homme. Très vite, elle tomba sous le charme de l’anglais qui se remit en quatre pour plaire à sa dame. Et c’est ainsi que la magie opéra, et de fil en aiguille une jolie petite fille vit le jour .
Elle hérita du physique avantageux du père mais de la malice de la mère. Elle fut appelée Vitalis, espoir que les parents plaçaient en elle voulant qu’elle devienne quelqu’un avec une forte joie de vivre.
Malheureusement pour cette petite famille à peine touchant le bonheur, l’idylle s’évanouirait bientôt. En effet, tapi dans l’hombre , l’ennemi attendait patiemment de passer à l’action .
Cet ennemi éternel à tous sont les Vargas .
Ayant eu vent des déplacements de Eduardo dans chaque village pour donner des cours aux enfants défavorisés, les Vargas, fervents serviteur del Duce, voyaient d’un mauvais œil cette éducation clandestine, qui sait ce qu’il pouvait transmettre à ces enfants, du genre un esprit de rebellion ?
Le professeur devait être éliminé avant qu’il ne monte une vague d’enfants cultivés non pas à la manière del Duce mais à celle d’un pauvre homme n’ayant aucun grade.
Ils prirent donc leur mal en patience et attendirent le bon moment pour frapper.
Ce jour là s’avéra être lorsque Eduardo emmena Vitalis à l’école, étant très investi dans son éducation. Dans ces moments-là il l’emmenait toujours à pied afin de pouvoir regarder les paysages ante-guerre ensemble, parler durant le trajet de choses et autres, pour le grand bonheur d’Eduardo.
Alors qu’ils approchaient l’école, les Vargas tendirent une embuscade , bloquant le passage avec deux voitures, les hommes postés devant, attendant avec des armes de poings . L’effet de surprise était l’attaque favoris des « rats de la Pègre » .
Eduardo , qui avait aperçu de loin les positions des hommes, ordonna fermement à sa fille de se cacher sous une voiture et de fermer les yeux jusqu’à ce que les choses se soient calmées. La petite fille, obéissante, obtempéra immédiatement , tandis que le père décida d’aller arranger ça avec les Vargas à sa façon, de la manière la plus calme qu’il soit.
Les Vargas ne partageaient décidément pas la même façon de penser et ouvrirent le feu sans recul. Le spectacle fut terrible, les civils présent prirent rapidement la poudre d’escampette.
Lorsque le capharnaüm finit et que les voitures démarrèrent rapidement au quart de tour. A’peine éloignés, la petite fille sortit de la voiture, et un spectacle ensanglanté s’offrit à elle, du rouge carmin étalé en gouttes, tâches, un peu partout.
Des hommes et femmes s’étaient réunies autour du cadavre, certains criaient à l’aide, d’autres cherchaient des traces des agresseurs.
Vitalis , elle , était complètement figée . Le seul réflexe qu’il lui vint à l’esprit était de rentrer le plus vite à la maison avant que les méchants ne reviennent .
Lorsque la nouvelle retentit, Chiara vit le sol se dérober à ses pieds. Elle qui venait à peine de toucher au bonheur et au rêve, voilà qu’une nouvelle fois cela s’avérait illusion.
Dans les premiers temps du deuil elle avait un teint maladif et mangeait très peu. Vitalis, elle, qui aussi lucide que son père avait compris que quelque chose dans la maison allait changer à jamais, s’efforça chaque jour de faire en sorte que sa mère reprenne des forces.
Chiara réussit tant bien que mal à se faire à l’idée que son mari ne reviendrait plus, et fit de son mieux pour relever la tête, aussi bien pour sa fille que pour son défunt mari.
Elle se sentit plus forte que jamais, et décida qu’à son tour elle viendrait en aide aux plus démunis comme Eduardo l’avait fait.
L’Italie traversait une crise majeure due à la chute del Duce et de la capitulation de l’Italie aux alliés.
Elle profita donc de ce moment pour créer un cercle, un groupe uniquement composé de femmes ayant toutes perdus un proches durant cette guerre et de rebâtir le pays grâce aux connaissances et aux contacts obtenus durant ses années de mariage.
Quant à sa fille, elle décida, pour lui épargner l’horreur de la guerre, de l’envoyer dans un couvent . Elle y resterait le temps que la Guerre passe, et ferait en sorte qu’elle devienne une image d’espoir pour ce pays dont la gloire fut bafouée.
Lorsque Vitalis fut apte à sortir de l’institution, c’est avec horreur qu’elle découvrit une Italie détruite de parts en autres.
Chiara avait planifié ce choc afin de l’exploiter et d’en faire une femme aussi forte qu’elle. Elle créa son organisation qui porta le nom d’Eduardo, Jack’s.
La spécificité de cette nouvelle famille intégrant de façon fulgurante la Pègre était la discrétion et l’assassinat.
Passer de la charité à l’assassinat était comme passer d’un extrême à l’autre , mais les intentions de Chiara étaient précises : elle comprit qu’être projetée sur le feu de la rampe , pouvait être bénéfique, mais être aussi du coté de l’ombre pouvait aussi s’avérer utile, et c’est pour ça qu’elle exploiterait les deux revers de la médaille.
Elle se spécialisa dans les poisons de toute sorte, et fit de Vitalis un assassin parfait, travaillant à la charge des grandes familles de la Pègre.
Chiara n’était pas portée sur la vengeance, et sa fille non plus. Néanmoins, elle était très rancunière, et se souviendrait à vie de la honte et du meurtre commis par les Vargas.
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